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Dolores/Antoine, Antoine/Dolores… ainsi va ce récit dans lequel deux personnages outranciers (l'une est psychopate et s'est trouvée bien malgré elle propulsée comme icone d'un mouvement « post me too » ; l'autre est cocaïnomane, cynique et désabusé ; l'une est une meurtrière en série, l'autre psychiatre, expert en la circonstance) s'opposent/se confrontent/se rencontrent… Un dénouement en forme de happy end apocalyptique… Et pourtant, si ce livre n'était qu'un miroir à peine déformant de nos turpitudes, de la déglingue de notre société, de nos angoisses ?
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J'ai adoré ce livre, je l'ai lu durant un voyage en train, quelqu'un me l'avait conseillé, depuis il est passé par de nombreuses mains, j'attends qu'on me le rende pour le prêter à nouveau. Histoire de violence, mais que, un duo une femme et un psy qui va lui rendre visote en prison, après le dernier de ces faits. Je n'en dit pas plus, mais ce face est envoutant et malgré la dureté, une belle rencontre avec les protagonistes, et ce n'est pas un polar habituel non plus
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L'idéalisme révolutionnaire n'a plus court, on le savait déjà. le dernier combat serait-il celui de la libération de la parole, comme nous le vivons aujourd'hui, ou de la libération des corps féminins, arme fatale s'il en est, instrument de toute puissance face au mâle soumis à ses sens. La dictature sexuelle change de patron et devient féminine. Elle tue et torture, fait peur. Une égérie malgré elle entame sa descente aux enfers peuplés d'hommes asservis, sacrifiés sur un autel dont elle ne sait à qui sont dédiés ces sacrifices. Les origines et le malentendu donnent une réponse qui arrange tout le monde, elle trouve des disciples, l'outil de propagande entretient le mythe, fabrique une nouvelle révolution, nécessaire en ces temps de marée basse idéologique.
Mais non, ce n'est pas ça, elle est folle, faites en sorte qu'elle le soit, au regard de la loi, dernier rempart contre un emballement dont on ne sait où il peut mener. La faiblesse de l'homme est patente, évidente, le riche mâle blanc, l'alpha régnant sur le monde a une moindre allure le slip sur les chevilles et baignant dans son sang.
L'expert notifiera qu'elle n'est que l'instrument de ses origines, il le sait depuis le début des entretiens, elle a quelque chose de pas net, un secret qui explique le tout. La noirceur du trait n'est pas une lutte de libération, la désinvolture n'est qu'un rideau de fumée masquant une blessure originelle.
Lui, revenu de tout, et de lui-même, est déjà mort.
L'écriture est précise et rapide, cédant parfois aux sirènes de stéréotypes, personnages secondaires sortis d'un imaginaire idéologique caricatural. La vision sociétale de l'auteur est si noire que son héros, prototype du sale bonhomme, nage fort bien dans ce monde-là.
Sombre lecture.
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J'hésite entre opportunisme de l'auteur ou publicité inopportune. le sujet est d'actualité, mais la qualité est insuffisante pour qu'on en fasse grand cas. Je me suis fait avoir par la communication autour de la sortie de ce livre.
Un roman de face à face de prison. L'idée est bonne, mais traitée en surface. Un scénario, une ébauche. Peut-être sortie à la hâte pour coller à l'actualité.
On est très loin de la finesse des antagonistes du Silence des agneaux. Les dialogues sonnent faux. Pas au niveau du propos, mais du niveau de langue. du language d'auteur qui ne colle pas aux personnages. Des métaphores complexes qui ne collent pas à l'oralité d'un dialogue contemporain. On a le sentiment que le texte était d'abord écrit de la voix d'un narrateur, avant de faire le choix de la voix des personnages, mais sans trop toucher au texte.
Le psy est un archétype de roman de gare ; le beau gosse cynique cocaïnomane revenu de tout. On ne croit pas une seconde à son couple avec une fille de bonne famille. Il eat abject mais traverse tout sans conséquence.
Dolorès se livre sans que rien ne l'y pousse. On ne perçoit rien de ses maux. Elle a vaguement une histoire, mais on ne saisit pas ce qui la pousse vraiment à agir, quelles contradictions l'habitent.
On dirait une pièce de poseurs ou chacun se regarde dans son rôle.
L'histoire ne tient pas la route. Une ennemie publique, pour laquelle on a une intervention directe du Garde des Sceaux, mais un psy qu'on laisse vaquer à ses occupations et qui n'est jamais interpellé par la presse. Un final ridicule.
Rien n'est crédible.
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Violence financière et patriarcale, contre-violence improvisée : à force, entre les deux, il n'y a plus rien. Un magnifique quatrième roman de feu et de flamme, poignant, rageur et néanmoins curieusement poétique.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/17/note-de-lecture-dolores-ou-le-ventre-des-chiens-alexandre-civico/

Ennemie publique n°1 : depuis qu'elle a commencé, un soir, en assassinant un PDG rencontré en boîte de nuit qui croyait banalement que son argent et sa position sociale lui autorisaient n'importe quoi, qu'elle a récidivé, et – bien pire – qu'elle a fait de nombreuses émules, instinctivement décidées comme elle à menacer concrètement – et terminalement – la domination financière et patriarcale sans foi ni loi (autre que celle taillée le cas échéant à ses – souvent larges – mesures), toutes les polices françaises chassaient sans répit Dolorès Leal Mayor. Lorsque la cavale prend fin, son arrestation digne de celle du plus redoutable djihadiste la conduit directement à la case prison, sans passer par les cases commissariat, garde à vue, avocat, etc. : sa seule présence médiatique et – il faut bien le dire – populaire est une grenade dégoupillée pour tout gouvernement – et tout particulièrement pour un gouvernement dont la fragile légitimité est avant tout assise sur la défense de ceux qui vont bien et qui ont l'argent pour en témoigner.

La solution à ce dilemme de police, de justice et surtout de communication – maintenant que les éléments de langage constituent le seul horizon tangible d'une pensée politique : trouver un psychiatre aux abois, facile à manipuler et diriger, qui déclarera la terroriste – comme ils disent – plus ou moins folle à lier, ce qui permettra de l'enterrer vivante pour le salut de la communauté, sans passer par la dangereuse case du procès public. Cela tombe bien : le docteur Antoine Petit, bercé par l'alcool et la cocaïne, n'est pas du tout en position de décliner une offre que précisément, et selon la coutume bien connue, l'on ne peut pas refuser. le voici donc en chemin pour la petite prison des Alpes où l'attend la prisonnière, sommé de produire rapidement un diagnostic sans appel.

Il reste bien, dans l'ombre ou dans la lumière qui aveugle, un troisième protagoniste : Pedro, le protecteur des situations désespérées, le vieux révolutionnaire habitué des luttes anti-fascistes, familier des surveillances et des vies ténues sous le radar sécuritaire, celui qui a couvé Dolorès en fuite (« Ce que tu as commencé, personne ne peut l'arrêter, Dolorès. Ça monte, ça déborde, ça va tout inonder »), celui qui s'inquiète et cultive pourtant l'espoir fou que, enfin, on y arrive – même par des chemins imprévus. Dans un monde tellement à bout, voilà peut-être l'étincelle à préserver quoi qu'il en coûte.

Alexandre Civico excelle à créer des tunnels d'incandescence, rentrée ou explosive : confinée à l'habitacle d'une voiture lancée en course unique entre la France et l'Andalousie (« La terre sous les ongles », 2015), exposée aux vents secs du désert, de la savane ou de la ville désormais hostile (« La peau, l'écorce », 2017), circulaire et hantée autour d'un lieu de mise à mort légale, déjà (« Atmore, Alabama », 2019), ses irruptions de lumière noire et de colère fascinent et dérangent, nécessairement, sous la beauté de la langue qu'il invente pour chaque occasion tout en restant fidèle à sa belle écriture de chemin sec. Son quatrième roman, « Dolorès ou le ventre des chiens », publié en janvier 2024 chez Actes Sud, pousse son art bien particulier un cran plus loin encore.

Comme en écho actualisé d'une ancienne fureur froide, celle qui habitait les personnages fassbindériens du « Si les bouches se ferment » d'Alban Lefranc (là où la Fraction Armée Rouge tuait des fascistes – comme le condensait aussi si magnifiquement, bien plus récemment, le dramaturge Tiago Rodrigues dans un tout autre contexte – quoique…), Alexandre Civico confronte le bouillonnement de celles (et de ceux) qui ne peuvent plus supporter à un univers carcéral – dans lequel il a par ailleurs, et ce n'est pas neutre, assidûment pratiqué l'atelier d'écriture auprès des détenus. de ce choc tragique qui ne peut plus du tout être feutré, celui de la violence des dominations en place et des contre-violences improvisées, il extrait une fascinante démonstration incarnée. En déplaçant la redoutable équation posée par Mathieu Riboulet en 2015, il signifie ce qui sépare désormais Dolorès du ventre des chiens : entre les deux, il n'y a rien.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Avant d'être arrêté, Dolorès a commis une série de meurtres, uniquement des hommes friqués , des «  ploucs à rolex » qu'elle a séduit dans le but de les trucider, comme sa première victime : « c'est du nombril qu'il parlait, de l'orifice de son gros ventre satisfait et engloutisseur de bouffe, engloutisseur de la transpiration des hommes et des femmes qu'il faisait travailler pour avoir le privilège d'arborer une pute comme moi dans un restaurant sans étoiles. »

« La révolution à coups de couteaux » ? En tout cas, « ça sortait de partout, comme les vers d'un cadavre », les actes de Dolorès ont entrainé une épidémie de meurtres ciblés. Les autorités ne veulent pas d'une passionaria, elles ne veulent pas s'embarrasser d'un procès qui pourrait se transformer en tribune. La justice charge un jeune psychiatre de la déclarer irresponsable de ses actes dans son rapport d'expertise.

Les courts chapitres alternent les voix de Dolorès et celle du psy. Leur confrontation est dense, entre le psy bordeline rongé par ses addictions et une Dolorès joueuse qui ne veut pas se dévoiler. Dolorès est le genre de personnage qui aspire tout dans un roman, et pourtant le psy et surtout son ami le vieux prêtre espagnol existent magnifiquement à ses côtés.

Ce roman prend souvent aux tripes, porté par des personnages marquants et une qualité d'écriture assez impressionnante, créative et ciselée, aux plus près des corps et des sensations physiques.

« Voyez cette peau, si elle est lisse. Regardez si elle ment. Elle cache les rides, les creux, les bosses, les plis accumulés au fil des vies. Juste en dessous se trouvent toutes les nervures, tous les sillons, toutes les rigoles, toute l'érosion, tout l'épuisement du monde. Ne vous fiez pas à ma peau. Si vous pouviez m'ouvrir le ventre, vous verriez tous les désespoirs se répandre à terre, un liquide aux odeurs de merde. Vous ne comprenez pas. Un discours politique construit. C'est une connerie. Il n'y a que des cris. Ce corps, le corps des femmes est un palimpseste des gestes et des douleurs. Ça n'use pas le corps, ça l'écrit. Et quand il meurt, le corps, ces gestes, ces afflictions restent là, enfermés comme dans un livre poussiéreux. Les hommes de votre espèce avancent toujours avec le soleil dans le dos. Ils croient que cette ombre élancée qui s'étale à leurs pieds, c'est eux. Les hommes marchent dans un costume trop grand qu'ils pensent être à leur taille. Et les femmes marchent toute leur vie sous un soleil de midi, implacable, qui les punaise à leur place. »

Dolorès est une héroïne ambigüe comme je les aime. Jusqu'au bout on s'interroge sur ses motivations à tuer, politiques ou plus personnelles, à moins que ce soit les deux. Est-ce une quête, une révolte, une jouissance à tuer, une « rage sans paroles », une rage à message, un débordement après avoir été trop écrasée en tant que femme ?

Au fil de ma lecture, je me suis souvent demandé quelles étaient les intentions de l'auteur. Il me semble qu'il ne faut pas lire Dolorès ou le ventre des chiens comme un roman réaliste, plutôt comme une fable sur la violence induite par un capitalisme couplé au patriarcat. Une fable non moralisatrice sans apologie de quoi que ce soit, même s'il y a un parti pris. J'ai envie d'y lire le cri d'un homme solidaire des femmes violentées, d'un citoyen dégoûté du comportement de certains de ses congénères.

La fin est inattendue avec son côté punk qui clôt parfaitement ce roman sombre et désenchantée. Percutant.


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Dolorès est une meurtrière, une femme en colère qui a buté des hommes blancs, bedonnants et friqués. Elle est devenue un symbole, un modèle, l'idée même qu'on puisse abattre le patriarcat. Antoine est un jeune psychiatre déjà désabusé, alcoolique et cocaïnomane. Il est chargé de rédiger un rapport donc la conclusion doit être la folie. Les pasionaras, ce n'est pas bon pour la société...
.
Mais une pasionara c'est tellement bien pour un roman ! Sous le couvert d'un résumé classique, Alexandre Civico écrit une chronique sociale et résolument engagée. J'espère que son texte ira titiller les consciences et donnera des envies d'action (pas sanglantes messieurs-dames, soyons tout de même raisonnables) au plus grand nombre !
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J'ai découvert la plume d'Alexandre CIVICO lors de ma lecture de “Atmore Alabama” l'an passé. J'avais totalement succomber au style de l'écriture de l'auteur.

Naïve que j'étais, je pensais que j'avais lu le meilleur livre de cet auteur….Quenini …. Cet ouvrage ci, m' as mis une belle claque littéraire dont je repense encore souvent malgré les semaines qui me séparent de ma lecture .

Dolorès est une femme très spéciale . Malgré ses actes horribles, on va se prendre totalement d'affection pour elle et suivre l'évolution de son histoire à travers ses rdv avec son psychologue cocaïnomane lors de sa détention .

Deux protagonistes à fort tempérament, aux vies avec chacun leurs dépendances , leurs folies, pour un excellent roman choral .

Les actes de Dolorès nous font également réfléchir sur l'impact de la richesse de certains hommes qui sont convaincus de pouvoir tout obtenir grâce à cela.

Accrochez vous car cette lecture est sombre et très dure . Merci à l'auteur pour ce roman noir intense qui fut un véritable coup de coeur.
Lien : https://lafeebleue.org
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Ces hommes sont riches, gras et gros de leur puissance que vomissent leurs bouches répugnantes. Dolorès Leal Mayor les séduit puis les crève uns à uns, ces porcs imbus d'eux-mêmes, dans un élan d'écoeurement. le regret est pour les faibles, et faible, elle ne le sera plus. Pas plus que ces femmes dont elle devient le modèle, le mentor d'une lutte contre le patriarcat, ces femmes qui poursuivent son action alors qu'elle est arrêtée et écrouée.
Alcoolique, cocaïnomane, Antoine, jeune psychiatre, se perd dans une vie à laquelle il ne trouve pas de sens. Enjoint à évaluer l'état psychique de Dolorès par une démarche pipée, il accepte et débute avec celle qu'il croyait insipide un dialogue aux multiples turbulences. L'échange sera celui du ressenti et de la perception livrant au jour les fragments d'une société ébranlée.
Le livre est bref et intense comme une course qui mange le souffle. On est happé par le gris de cet homme et de cette femme qu'une rage folle nourrit au coeur d'un monde inégal. L'auteur ne négocie pas : il tisse sa toile offrant à chacun d'eux une parole sans filtre aussi poignante que fracassante. le résultat est sombre, vrai et la lecture forte.
Un roman original et entier.

Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Une chronique de Margot, sur Aire(s) Libre(s).
En cette rentrée hivernale, beaucoup de livres savent attirer les regards. Dolorès ou le ventre les chiens, en fait partie. le titre, déjà. Puis la couverture, qui semble nous parler avec des yeux charbonneux mais perçants. La quatrième de couverture annonce à son tour une fureur éclairée.Que faire d'autre que se jeter à corps perdu, sans jeu de mots, qui a lu peut vérifier, dans ce roman qui a déjà l'air de jongler avec les certitudes et les travers le la société ? Étonner, détoner, détonner, détrôner. Ce roman est absolument surprenant, et c'est réel compliment, une catharsis ciselée sur le réel dominateur et puissamment capitaliste. Un dialogue entre les êtres qui ne sont rien mais savent, puisque n'ayant plus rien à perdre, que seul le feu réveillera(it) leur condition humaine écrasée.
Dolorès est une jeune femme qui n'est rien dans la masse humaine. Mais, oui, elle a un beau cul, elle sait séduire, notamment des « gros pleins de fric » incarnant la domination et les violences subies par les femmes. Dans son esprit.
Dolorès n'a jamais été victime d'agression majeure : “Je ne suis rien. Je n'ai pas été violée, je n'ai pas été abusée, je n'ai pas eu faim. Vous pensez qu'il faut avoir été violée pour porter le viol, abusée pour ressentir l'abus, avoir eu faim pour être assourdie par le cri des ventres creux ?” Mais la fureur, la fièvre.
On entre de plein fouet dans l'arrestation de Dolorès : une porte volant en éclats après quelques coups sonores de semonce. le regard des hommes est là. Et Dolorès, sulfureuse, clairvoyante, révélatrice.

« le flic-enfant regardait mes cuisses du coin de l'oeil, gêné comme un adolescent devant le décolleté un peu trop lâche de la mère de sa copine. J'ai rabattu un pan du manteau dont ils m'avaient recouverte pour le priver de la vue. J'ai imaginé un instant ce qui se tramait sous sa casquette. À portée de main, une chair rose, appétissante, interdite. Il devait bander à regret. J'étais Méduse, ou Circé, ou les sirènes de L'Odyssée. Bref, une salope. »
Elle est accusée d'avoir assassiné une dizaine d'hommes après les avoir séduits. D'avoir ouvert partout dans le pays une brèche épidémique, déclenché une vague de fureur chez les femmes, victimes du capitalisme et de son patriarcat.

« Il était PDG d'une très grosse entreprise et possédait ce visage rond et luisant des jouisseurs chez qui le ventre est l'écrin de l'âme. »
La suite :



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