Si 2010 est plutôt une réussite c'est à mon avis avant tout parce que
Arthur C. Clarke n'essaye pas un seul instant de faire de cette suite l'égale de 2001. On est là avant tout dans une oeuvre de divertissement, un roman à grand spectacle. le ton est beaucoup plus léger, Clarke se permet plusieurs clins d'oeil humoristiques à des classiques de la science fiction (Star Wars et Alien) et certains personnages sont clairement là pour détendre l'atmosphère (Curnow). Cela n'empêche par l'auteur de se montrer sérieux de temps en temps et de rester fidèle à son approche hard sf modérée. L'histoire se passant en grande partie autour de Jupiter, Clarke ne se prive pas pour nous décrire en long en large et en travers la planète géante et ses lunes galiléennes parmi lesquelles Io et Europe qui font l'objet de plus d'attention de la part de l'auteur. La première, magnifique et infernale, est le cadre de scènes splendides de part son volcanisme extrêmement actif.
Arthur C. Clarke explique également très bien la relation particulière que Jupiter et son satellite entretiennent. Quand à la seconde, monde glacé cachant un océan sous plusieurs kilomètres de banquise, elle va se révéler importante, non seulement dans ce livre mais dans ses suites également.
Arthur C. Clarke se fait l'apôtre des théories qui font d'Europe l'endroit du système solaire, après la Terre bien sur, où la vie a le plus de chances d'exister. Ses explications, jamais fastidieuses, sont passionnantes et parfaitement compréhensibles par le profane que je suis.
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