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EAN : 9782957412211
191 pages
Claux Anthéa (20/11/2020)
4.36/5   11 notes
Résumé :
1989, USA. June Austin a 18 ans quand elle rencontre Jim Warner, 21 ans, dans une boîte de nuit de la ville de Fresno en Californie. Elle est jeune et lui aussi et tous les deux rêvent d'aventure. Pendant près de trois mois, ces deux jeunes gens vont traverser la Californie, le Nevada et l'Arizona en terrorisant la population. Tuant, volant, Jim Warner et June Austin vivent une vie pleine de folies en quête d'identité dans une société qui les a marginalisé. Écrit à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Anthéa Claux m'a proposée la lecture de Wild Child et j'ai immédiatement accroché à la couverture très vintage de ce livre. Je partage ma chronique de cette lecture avec vous, un véritable page turner !
***Les nouveaux Bonnie & Clyde***
June Austin et Jim Warner se rencontre dans une boite de nuit où June fête l'anniversaire d'une amie. On peut dire qu'ils ont pris un coup de foudre alcoolisé mais ils ne se quittent plus et sortent sur le parking, dans la voiture de Jim.

Deux (en fait trois) grands balaises refroidissent l'atmosphère, ils ouvrent la portière de la voiture et cognent Jim en réclamant ses mille dollars. Blessée, June se glisse dans la voiture, coté passager. Elle trouve une arme dans la boite à gant. Alors, elle tire sans réellement viser, puis tire à nouveau un balle dans la poitrine de celui qui avait tenté de la violer.

Si Jim vient tout juste de sortir de prison, June était une jeune fille éduquée par un père trop rigide. Elle réalise qu'elle a adoré le danger, elle s'est sentie enfin vivante.

Elle ne peut pas revenir en arrière et prend la route avec son grand amour.
***Cher Journal***
Jim a acheté un journal pour June, pour qu'elle raconte leur histoire et c'est à travers ce journal, rédigé entre mars 1989 et juin 1989 que vous aller suivre les aventures de June Austin (18 ans) et Jim Warner (21 ans). Je suis littéralement entrée dans ce road trip, entre amour et violence, ce journal écrit pour que tout le monde sache qui sont Jim et June.

La presse les a surnommé les nouveaux Bonnie & Clyde.

Ce road trip est un véritable page-turner que j'ai dévoré à grande vitesse, comme cette voiture qui traverse la Californie en faisant des pauses pour braquer les petits magasins. Quand ils auront assez de fric, ils partiront au Mexique, c'est la promesse de Jim : June pourra se reposer au bord de la piscine de leur immense villa. Une fois la frontière passée, ils ne seront plus des criminels recherchés.

***Sex, Drugs & Rock'n Roll***
June et Jim vivent un amour ambivalent qui se nourrit de musique, de sexe, de crime et de nombreuses substances pas toujours légales – bon, l'alcool coule à flot et si nos protagonistes se font pas mal de fric sur la route, ils dépensent aussi beaucoup pour s'amuser.

June est embarquée sur la route et cumules les vols. Timide au début, les crimes à main armée lui donnent un sentiment de puissance, de force et de reconnaissance : tous les médias diffusent les péripéties de June Austin et Jim Warner.

Des célébrités dont les visages sont reconnus.

***La chronique “coup de coeur”***
Je tournais les pages beaucoup trop vite mais je ne pouvais plus me détacher du journal de June. Je ne voulais même pas connaitre une fin, quelle qu'elle soit. Cette aventure m'a envoutée, June est une criminelle attachante et j'ai imaginé qu'elle s'en sortirait indemne, qu'elle allait réaliser son rêve.

Mais les crimes restent-il impunis ?

Wild Child, ce titre lui va si bien ! Tout à une fin, j'ai finalement découvert les dernières lignes, laissant June rédiger sa lettre aux lecteurs de son journal. Je la remercie pour cette poussée d'adrénaline, ce road trip entre la Californie, le Nevada et l'Arizona.

Le temps de ma lecture, j'étais dans une Oldsmobile, roulant sur le rythme endiablé que vous retrouverez en écoutant la playlist spotify (sur le blog)

Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
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June est une jeune femme qui n'a pas eu une enfance facile. Après le départ de sa maman, son papa l'a surprotégée, l'empêchant de vivre sa vie comme ses ami(e)s. le soir où, elle a enfin de le droit de sortir en boîte de nuit avec sa meilleure amie, elle décide de ne plus vivre enfermée et de profiter de sa jeunesse. L'alcool aidant elle rencontre Jim, jeune homme qui lui aussi a eu une jeunesse très compliquée. Ils sont tout les deux complètement soûls, sortent sur le parking pour aller dans la voiture de ce dernier... Enfin la voiture qu'il a volé dans la journée, ça June ne le sait pas encore. Trois jeunes leur tombent dessus, Jim et June prennent la fuite. Sans argent c'est compliqué de fuir, ils sont obligés de braquer des supérettes pour survivre. Combien de temps va durer leur fuite ? Vont-ils devoir continuer à tuer des innocents ? S'aiment-ils vraiment ?

J'ai découvert cette auteure avec son 1er livre "la communauté" qui avait été un coup de coeur. Comme pour son premier roman, elle a fait énormément de recherche pour rendre ce récit réel. Au début, June nous raconte ce qu'ils sont en train de faire avec Jim, puis nous revenons en arrière grâce au journal intime de cette dernière. Elle ne voulait pas l'écrire mais Jim voulait que tout le monde connaisse leur histoire pas celle racontée par les journalistes. En l'écrivant, elle ne dévoile pas seulement leurs actes mais aussi ses sentiments et surtout celui de la rancoeur. Ce dernier car, pour chaque couple meurtrier on se rappelle toujours du nom de l'homme qui a commit des atrocités, jamais celui de la femme. Pourtant celles-ci ne sont pas toujours les dernières pour faire le mal. Un récit bercé par la musique, une plume qui nous embarque, les personnages sont aussi attachants que détestables selon leurs actes. Une rencontre peut changer notre vie, une mauvaise décision aussi. Cette histoire nous prouve que tout peut arriver le meilleur comme le pire.
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J'ai adoré !

Déjà le fait que ce soit écrit sous forme de journal, ça permet d'avoir les ressentis personnels de June sur la situation et donc on a des détails sur les personnages ou sur les lieux qu on aurait pas forcement eu je pense si ça avait été écrit sous forme de roman "classique"

Ce que j'ai beaucoup aimé également c'est que ce roman nous fait voyager à travers tous les USA (désert, ville...) et c'était vraiment agréable de lire à chaque fois les descriptions des lieux.

Ensuite, l'auteure fait une playlist avec des chansons des années 80. Pour moi, c'est un gros plus car bien que n'ayant pas l'habitude de lire en écoutant de la musique, la ça permettait de vraiment être immergé dans les années 80 et c'était vraiment agréable

Enfin, dernier point que j'ai trouvais aussi intéressant que plaisant, on ne doit pas dire Jim et June mais June et Jim car ce livre veut aussi faire passer une sorte de message comme quoi les femmes dans le crime sont beaucoup moins reconnu que les hommes dans le crime et ça a été très intéressant de voir comment June à fait pour qu'a la fin, grâce à elle, les femmes commencent à être reconnu dans le crime.

J'aurais aimé voir un happy ending pour les "nouveaux Bonnie et Clyde" après tout ce qu'ils avaient vécu... mais du coup la fin est mémorable :)
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Une histoire à la Bonnie et Clyde qui nous entraîne dans un road tripe (enfin une cavale 😝) faisant le tour des États-Unis ! À travers le journal de June, publié quelques années après les événements, les périples de Jim et elle. Entres meurtres, vols, argent, sex et drogues leur idylle n'en fini plus, enfin c'est ce que nous allons voir… Ce que je trouve extraordinaire c'est que malgré le fait qu'on se dise « Oe ils méritent d'aller en prison » on finit quand même pas s'attacher à eux et ça fait peur 🤣 le point négatif c'est que évidemment on tourne en rond et certains passages étaient trop longs selon moi et j'ai d'ailleurs passé quelques pages. Heureusement la fin est à la fois prévisible et surprenante, elle m'a tirée une petite larme…😢 Une écriture fluide ! J'aime bien &#xNaN
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Tout d'abord merci à @antheaclaux.writer de m'avoir fait confiance et de m'avoir envoyé son roman (dédicacé) auto -édité en tant que service presse.
C'est un roman de 231 pages.
Ce roman parle d'une histoire d'amour entre June Austin, 18 ans, et Jim Warner, 21 ans. Oui oui j'ai bien mis l'héroïne en premier, car il s'agit ici de reconnaissance de la femme, c'est le message que l'auteur veut nous faire passer.
Ces 2 jeunes gens se rencontrent en discothèque, rien ne les prédestinait.
June va suivre Jim dans une terrible cavale qui va nous mener dans différents lieux des Etats Unis en passant par les motels, les superettes, les casinos de Las Vegas, les postes d'essence, le désert de Californie ...
On va détester ces personnages mais on va s'y attacher, on va dévorer le livre pour savoir ce qu'il va leur arriver, mais comment cela peut bien se terminer ? Même si on s'en doute ... bien que ...
C'est bien sûr une histoire à la Bonnie and Clyde, mais l'originalité réside dans le fait que cela soit écrit sous la forme d'un journal intime. C'est Jim qui avait demandé à June d'écrire, de raconter leur histoire. On a donc les ressentis, les émotions, la vision de June.
L'originalité ? ah mais non je n'ai pas tout dit, la voici la vraie originalité du livre : j'ai reçu avec le livre, en plus d'un superbe marque page, un QR code. Un QR code mais pourquoi faire ? En fait ce QR code nous donne accès à la playlist correspondant à l'histoire, 3h27 de musique.
Vous voulez en savoir plus ? Alors, allez y ... lisez le, lisez le en musique... vous ne le regretterez pas.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Jim était loin devant moi, nous guidant à travers cet étendu de sable et de cactus. Il faisait comme s'il savait où nous allions, mais en vérité, je suis sûre qu'il était aussi perdu que moi. Je le regardais avancer, en m'imaginant à quoi il ressemblerait, si je lui avais collé une balle dans la tête à Vegas. Le soleil me brûlait la peau et les yeux. J'aurais donné n'importe quoi contre un peu d'ombre, de l'eau, et une voiture. J'en commençais même à regretter Las Vegas.
Jim s'est arrêté soudainement.
Je me suis arrêtée à mon tour, gardant un espace de cinq mètres entre nous. Plissant les yeux, je l'ai regardé pour voir ce qu'il faisait. Le truc, c'est qu'il ne faisait rien. Il s'était simplement immobilisé, et s'était mis à regarder tout autour de lui, comme quelqu'un de perdu. Un guide ? Tu parles !
⸺ Me dis pas que tu sais pas où on est... ai-je lancé.
⸺ J'essaye de me repérer.
⸺ Te repérer ?! me suis-je exclamée avec un rire étouffé. Tu te fous de ma gueule ?! Tu veux te repérer dans le désert ?
Jim n'a pas répondu et a repris la route. Je l'ai suivi en rouspétant et l’injuriant à voix basse. Il a dit qu'il y aurait une ville bientôt. Je ne voyais aucune ville, moi, rien ; mis à part du sable et des cactus.
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Je suis restée longtemps, comme ça, à fixer l'arme sans rien dire. Je dois avouer que, pendant l'espace d'une seconde, je me suis demandé ce qui arriverait si je tirais sur Jim... ou sur moi. J'avais le doigt sur la détente et la petite voix en moi me disait de tirer. Vous savez, cette même petite voix qui vous dit lorsque vous êtes sur le bord d'une falaise de sauter pour voir ce qu'il arriverait. C'est tentant avouez-le. On a tous cette petite voix qui nous lance ce genre de défis à la con. Parfois, elle prend le dessus sur notre conscience et les gens font alors des choses regrettables : ils sautent dans le vide, ou tirent dans le tas. Alors quand cette petite voix me disait de tirer, c'était pour voir ce que ça faisait de tuer ou d'être blessé par balle. Hier j'avais tiré dans le vif de l'action, sans forcément me rendre compte de ce que tirer signifiait réellement. Je sais ce que vous devez penser au moment même où vous lisez ces lignes de mon journal : « Cette fille est folle, bien trop bercée par la télé. » Je voulais être aussi charismatique que Sigourney Weaver dans Alien. Et c'est cette impression que le flingue sur mes genoux reflétait.
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Le désert n'a-t-il pas de fin ? Marcher et toujours marcher sans jamais pouvoir s'arrêter. Tout autour de nous, du sable, des cactus, des roches et encore du sable sans jamais savoir exactement où nous étions. Tout se ressemble dans le désert. L’endroit où vous étiez il y a dix minutes est le même que celui où vous êtes à présent, et le risque est de tourner en rond. Jim et moi tracions une ligne droite à travers le désert, en espérant qu'un jour, nous en verrions le bout, et qu'à ce bout se trouverait une petite ville. La civilisation... Comme j'en rêvais. Pour me motiver à continuer, j'imaginais une assiette pleine m'attendant dans le dîner à la limite de la ville. Je pouvais même imaginer l'odeur qui se dégageait de la cuisine. J'étais alors une sorte de mort-vivant, traînant les pieds dans le sable, animé par la seule pensée de nourriture. Je n'étais plus vraiment vivante ; mais je n'étais pas non plus complètement morte... du moins pas encore. Combien de temps ce supplice allait-il encore durer ?
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Je suppose que, nous les femmes, sommes condamnées à être oubliées au détriment de nos semblables masculins. C'est amusant de voir qu'on ne connaît que très peu de hors-la-loi féminine, mais nous en connaissons des centaines masculins. Le sort qu'on a réservé à toutes ces femmes hors-la-loi et criminelles qu'on a oubliées semble me pendre au nez. Et si, à la fin, on ne se souvient que de Jim ? Et si, à la fin, le nom de Jim Warner resterait dans les annales, tandis que le mien serait oublié des mémoires communes ? Le nom de June Austin sera tombé dans l'oubli comme tous ceux de mes anciennes, et j'aurais alors fait tout ça pour rien, tous ces braquages, pour qu'au final, personne ne se souvienne de moi. C'est peut-être la raison pour laquelle j'écris ce journal après tout ; pour qu'on ne m'oublie pas. Et alors, ça me fait plaisir de savoir que des gens vont le lire, et auront mon nom gravé dans leur mémoire. Vous au moins, vous vous souviendrez de June Austin.
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Une fois qu'on a commencé, on peut plus s'arrêter. Dès qu'on a pris goût à l'argent, on ne peut plus s'en passer. Le fric est devenu pour Jim et moi notre drogue, et comme tous les camés, on a besoin de notre dose quotidienne. Les trois cents dollars qu'on s'était amassé lors de notre premier vrai braquage ont déclenché en nous cette attirance mortelle pour le fric. On en voulait toujours plus, encore et encore. On n'en avait jamais assez. Trois cents, c'était bien pour une première fois, pour une deuxième aussi, mais ensuite, on visait plus. Je ne sais pas si l'argent est la pire des drogues ; mais en tout cas, ça a bousillé notre vie. L'argent avait des bons côtés, je ne vais pas vous mentir, mais ça en avait aussi des mauvais. Après notre premier braquage, notre vie a changé. On était lancé sur l'autoroute infernale de notre auto-destruction.
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