L'apprentie de Merlin, Tome 2 : L'Ogre et le bouclier

La légende arthurienne donne lieu à plusieurs variantes; ici Clavel nous propose dans ce deuxième tome de sa tétralogie de suivre une mission d'Ana, l'apprentie de Merlin. Celui-ci lui a confié la responsabilité de convaincre Arthur de devenir roi, lui faire retirer Excalibur de la roche et éventuellement le faire couronner par Ambrosius. Grosse commande pour celle qui ne maitrise pas encore très bien ses pouvoirs, ni ses élans amoureux d'ailleurs. On verra quand même le rapide murissement d'Arthur, les rencontres et faits d'armes des futurs chevaliers de la Table Ronde, la rivalité entre Guenièvre et la magicienne pour les beaux yeux du futur roi. L'action ne manque pas, certaines nouveautés par rapport au récit classique sont de belles trouvailles et les aspects magiques sont bien dosés. L'écriture est fluide, le ton juste et, à part les émois d'ado de Ana, j'ai vraiment bien aimé l'angle que prend Clavel pour aborder la légende. Comme j'avais lu auparavant le troisième tome (je sais ce n'est pas brillant mais enfin . . . ) je me dirigerai certainement vers le dernier très bientôt.

Anna se réveille après 15 ans. le monde autour d'elle a évolué et vieilli contrairement à elle. Arthur n'est plus un nourrisson mais un adolescent sage et courageux. Il est temps pour lui d'apprendre la vérité sur sa naissance et de monter sur le trône. Mais pour ça il doit récupérer Excalibur, figée dans la pierre. Commence alors la quête d'Arthur et de sa troupe qui grossira au fil des pages.

J'ai préféré le tome 2 au premier roman. L'histoire qui lie Ana et Arthur est magique et épique. le personnage de Merlin commence à s'ouvrir et montre une nature aimante.
Les actions défilent, pas de périodes creuses. On a envie d'en savoir plus.

Ben maintenant je comprends mieux pourquoi le premier tome me semblait si laborieux !
C'était l'introduction qui posait les bases de celui-ci.

Oui, cette fois-ci le rythme est beaucoup plus enlevé, il y a de l'action, des révélations, et on commence à voir la légende d'Arthur selon Clavel prendre forme.

Au final, c'est toujours autant jeunesse (au moins on échappe aux dégoulinades pseudo-romantiques des nouveaux romans YA), mais l'auteur réussit à donner envie de lire la suite, pour savoir "qu'est-ce qui va bien pouvoir se passer et comment on va se dépatouiller de là ?", alors que pour l'autre tome, c'était : "on va voir ce qui se passe, ça peut pas être foncièrement nul..."

Eh bien, les jeunes, à vos bouquins !

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