Une fois de plus, les éditions petit à petit nous offre un bien joli recueil de contes.
On y reconnaît bien l'humour et la sagesse africaine. Certains graphismes sont plus colorés que d'autres et sont illustrés de manière plus "enfantine", avec des lignes moins travaillées et plus arrondies. Faisant fi des attentes du lecteurs qui attend la palette de couleur chaude qu'on trouve habituellement dans la représentation des paysages africains.
Je n'est pas été particulièrement "emportée" par ces histoires - question de goût, donc appréciation totalement subjective.
Mais l'histoire de "La petite grenouille" m'a beaucoup frappée. Une histoire qu'on devrait lire aux petites filles pour qu'elles évitent les pervers narcissiques. Très frappant !
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Des contes très inégaux en à peu près tout... Les dessins d'abord: certains sont vraiment plus esthétiques que d'autres, plus expressifs aussi. Les histoires ensuite: certaines sont interessantes et différentes, et d'autres plus banales. Et finalement la morale: car un conte c'est avant tout un récit qui nous fait réfléchir autour d'une conclusion et d'une morale, souvent en lien fort avec la culture du conte, mais qui peuvent être extrapolées à d'autres situations. En bref, c'est sympa mais sans plus.
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Le coq oublia ses plumes. On oublia la hyène. Mais on oublia pas que la guerre n'aboutit jamais à rien !
(dans "La guerre entre les quadrupèdes et les oiseaux")
(…) chez les naïfs, la peur de la solitude finit un jour ou l'autre par causer leur perte.
(dans "La petite grenouille")
- M'Bibizo, donne-moi ta main que je te sorte du puits !
Mais M'Bibizo détestait donner quoi que ce soit. (…)
Sans doute aurait-il survécu si son voisin lui avait dit : "Prends ma main".
(dans "L'avare")
Le mot "Tiens" finit toujours pas lasser celui qui le dit.
Bien que dépourvu de poids physique,
il pèse lourd s'il est dit trop longtemps.
(dans "La poignée de poussière")