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4,23

sur 903 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ready Player One est un roman intéressant mais qui peut paraître un peu long si on n'est pas un grand connaisseur de la culture pop des années 80.

Le point fort de ce roman est sans hésiter son univers très intéressant qui se base sur un monde à réalité virtuelle. On y plonge avec plaisir, y découvrant beaucoup de richesse autant sur le fond que sur la forme ( je dois avouer que j'ai parfois décroché aux longs passages techniques traitant sur les processeurs, assemblages informatiques et autres descriptions du matériel). Et l'intrigue principal qui veut qu'on suive une quête afin d'hériter de l'OASIS tient son lecteur en haleine du début à la fin. Les épreuves sont pas mal du tout et même sans connaitre les références, on peut apprécier ces moment là tout en savourant le plaisir fictif que peuvent apporter les réussites des personnages principaux.

Toutefois, je déplore un peu un manque d'approfondissement des personnages et une trop grandes énumérations de références aux jeux des années 80. Parfois c'est extrêmement long à lire, alors forcement on décroche un peu de da lecture et c'est assez difficile d'y revenir. Heureusement que l'aventure était prenante, sinon j'avoue que j'aurais peut-être abandonné ma lecture...

Malgré tout, je conseille vivement ce roman. Rien que parce qu'il est rare d'avoir une bonne histoire jeunesse dans le genre de la science-fiction ! C'était agréable à lire, plaisant, captivant et une bonne expérience livresque !
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Si vous avez vu le film, oubliez ça, le romane est tout à fait différent. Il y a les grandes bases ; l'OASIS et la chasse à l'oeuf, mais les épreuves pour y accéder, les clefs, les portails, les péripéties et les rebondissements sont différents. Et je comprends le réalisateur du film de s'être éloigné un peu de la trame parce que ce roman contient ÉNORMÉMENT de références. L'auteur est un vrai geek, passionné des années 80. Il y a beaucoup de références à la musique, aux jeux vidéos et aux films de cette époque et ça devient parfois indigeste. Ça ne nuit pas nécessairement à la compréhension de l'histoire, mais l'auteur se concentre beaucoup trop sur les références, au lieu de développer les émotions des personnages.
Lien : https://drogueealalitteratur..
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Player One
(roman) Style: Science-fiction virtuel

Une Adaptation de Player One va bientôt sortir en film le 30 Mars 2018. Réalisateur : Steven Spielberg!!!

Amateur de fantastique avec un mélange de la science fiction. Player One est dans les qualités des Harry Potter ou Trône de fer. Uniques dans son univers, Enerst Cline démontre que lui aussi vien de crée une oeuvre .... qui risque de faire parler beaucoup et couler beaucoup d'encre!!

A vous de juger lisez le!!

Il vous reste quelque mois ... avant Mars.
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Le livre intéressera 3 publics. Les geeks ferus des années 80, les ados qui baignent dans le monde du jeu et les dinosaures qui ont réellement eu dans les mains un TRS80, un commodore 64 ou un Apple 2. Ayant eu les deux derniers, vous pourrez donc facilement me classer dans le profil de lecteur.

La lecture sur tablette est chaudement recommandée vu la richesse des références : nostalgie quand tu nous tiens... J'ai beaucoup apprécié de pouvoir cliquer sur une référence et obtenir directement le renseignement sur le Web.

Pour le reste on a un second life façon World of Warcraft, matiné d'une dystopie et d'un peu de retour haptique dernier cri.

Sympa et un bon moment
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J'ai adoré ce livre, j'étais vraiment à deux doigts d'avoir un coup de coeur. Mais ce roman est vraiment bien. Bon, je vais faire ma chronique avec des questions-réponses. Dites-moi si ce format vous plaît?

Suis-je une geek ? Fan de jeux vidéos ?

Non, j'avoue, je ne joue pas aux jeux vidéos. Enfin, en seulement une occasion, quand je vais chez ma meilleure amie, car elle est fan de jeux vidéos. J'ai eu l'occasion de jouer à Mario, sur Nintendo, et à Super Mario Odyssey. Cependant, je maîtrise tellement bien les manettes que Mario a tendance à tourner en rond les trois quarts du temps.
Ma chronique complète :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Wade est un ado qui vit dans un immeuble fait uniquement de caravanes. Ses parents sont morts, dans ce monde où le virtuel est plus important que le réel. Dans le monde virtuel, il est possible de travailler, d'étudier, de jouer à des jeux vidéo, d'avoir des amis et même de tomber amoureux... il est même possible de tenter l'aventure et être le premier à trouver la clé qui permettra d'accéder à l'empire de James Hallyday, le créateur de l'Oasis, ce monde virtuel.
Pour quelqu'un né dans les 70's, ce livre est une énorme pochette surprise qui regorge de références à des livres, de la musique, des films et bien sur des jeux vidéo qui ont bercé mon enfance. J'ai hâte de voir le film maintenant !
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Je n'avais encore jamais entendu parler de ce livre qui a fait beaucoup de bruit outre atlantique, mais le résumé promettait une lecture originale qui a su interpeler mon côté geek :) le fait que ce roman soit un one-shot a également aiguillé mon vote.

Wade est un jeune homme de 19 ans, habitant dans ce qui pourrait être les bidonvilles du futur, près d'Oklaoma City. En 2045, on retrouve ces bidonvilles constitués d'empilements vertigineux de mobil-homes, à proximité de toutes les grandes villes. Leurs habitants vivent dans la misère, la totale désillusion et cherchent un peu de réconfort dans l'Oasis. L'Oasis est un univers virtuel inventé par James Halliday, dans lequel tout devient possible. Avec le triste constat de l'état de la planète à tous les niveaux (écologique, économique...), l'humanité tout entière préfère fermer les yeux et s'immerger dans cet échappatoire virtuel. À la mort de son créateur, une lueur d'espoir d'une vie un peu meilleure naît parmi la communauté des joueurs. Halliday a caché à l'intérieur de l'Oasis, les clefs qui feront de leur possesseur, l'héritier de son empire. Commence alors l'ultime chasse au trésor à laquelle prennent part Wade (sous le pseudo de Parzival) et des millions de joueurs (surnommés gunters / chasseurs). Mais la route menant à la récompense finale est longue, truffée d'énigmes, baignant dans l'univers des années 80, qu'il faudra résoudre et d'adversaires qu'il faudra surpasser.

Lorsqu'on lit Ready Player One, on ne peut pas s'empêcher de se demander si on est pas en train d'emprunter le même chemin que celui qui a conduit à ce futur en plein déclin. La pollution, le réchauffement climatique, l'épuisement des ressources naturelles et la disparition d'espèces animales et végétales sont des inquiétudes très actuelles. Que ferons-nous lorsqu'il ne restera plus rien ? Un autre univers, même virtuel, est alors très reluisant. C'est ce que la plupart des adultes ont choisi pour eux et leurs enfants. Au lieu d'agir, ils sont restés passifs et se sont voilés la face. La dépression en a conduit plus d'un à se noyer dans la drogue. L'Oasis devient alors une nounou, assure une scolarité online et offre un semblant d'avenir aux jeunes de cette nouvelle génération. Ce postulat m'a vraiment marquée.

Wade a une enfance qui n'échappe pas à la règle. Il est orphelin depuis ses 11 ans et dort dans la buanderie du mobil-home que possède sa tante (une sale bonne femme !). Pour s'en sortir, il récupère et répare des ordinateurs et voue le reste de son temps libre à étudier l'Almanac, une sorte de mémoire qu'a laissé Halliday à disposition des utilisateurs de l'Oasis en quête de l'easter egg (message ou fonction cachée à l'intérieur d'un programme ou d'un jeu vidéo). Je me suis très vite attachée à ce héros solitaire, qui n'a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. le ton qu'il emploie pour décrire son univers est dur, sarcastique. J'ai tout de suite compris et épousé son attrait pour le virtuel et la quête d'Halliday.

Aech partage avec lui cette passion et bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés dans la vie réelle, Wade et lui sont devenus meilleurs amis. Art3mis rêve aussi de mettre la main sur le fameux easter egg. Elle fait partie des gunters et tient également un blog. Wade qui se sent attiré par elle, ne peut pas s'empêcher de se demander qui se cache réellement derrière cet avatar. J'ai beaucoup aimé ces deux personnages, mais je regrette qu'ils aient été finalement peu développés.

Bien que posthume, Halliday est un personnage fascinant et atypique. Mais le premier tiers du livre regorge de trop nombreuses répétitions à son sujet. C'est un point qui m'a un peu dérangée pendant ma lecture.

La passion pour les années 80 qu'éprouve Wade, ainsi que l'auteur, relève de l'obsession. Des références on en croise beaucoup, aussi bien concernant les jeux vidéo (Adventure, Pacman, Swordquest...), les séries TV, la musique, ainsi que le cinéma (Sacré Graal des Monty Python, Blade Runner, Retour vers le futur...). Je ne connaissais pas toutes ces références, mais cela ne m'a pas empêchée d'entrer dans l'aventure. Si ces clins d'oeil vous parlent, c'est un plus, mais ce n'est, à mon avis, pas indispensable. Ce livre peut avoir un public plutôt large (pour peu que l'univers des jeux vidéo vous parle), qu'on soit né avant, pendant ou après les années 80.

Si j'ai mis autant de temps à terminer ce livre (entrecoupé avec d'autres lectures), la faute n'est pas à mettre sur le récit qui était très prenant, ni sur le niveau d'anglais qui est vraiment très abordable (youhou, j'ai lu sans dictionnaire sous la main !!) mais sur l'édition que j'ai acheté. C'est vraiment écrit très très petit, ce qui rend la lecture décourageante. On ne se voit pas avancer ! Si vous avez le choix, préférez une autre édition.

Même si la fin est prévisible, je l'ai trouvé épique et la dernière scène, émouvante. Une conclusion à la hauteur de la quête elle-même.

Pour conclure :
Véritable hommage au rétro-gaming, qui est en plein essor ces derniers temps (il n'y a qu'à constater le nombre de chaines youtube et de podcasts consacrés à cette activité) et aux années 80, Ready Player One fera vibrer la part geek qui est en vous. Les inquiétudes qu'Ernest Cline soulève sont très universelles et ont su me toucher. Même si ce n'est pas un coup de coeur, je suis contente d'avoir découvert ce roman.
Lien : http://a-demi-mot.blogspot.b..
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Elle est pas facile à rédiger, cette critique d'un livre pour lequel j'aurais aimé être l'auteur, et parce que je « suis » le personnage principal.
Oui, je suis Wade Watts, ce jeune homme banal, physiquement, scolairement, émotionnellement, socialement, qui ne vit sa véritable vie qu'à travers un monde imaginaire qu'on appelle la pop culture.
Wade est un geek, un nerd ; moins la culture des jeux vidéos, je suis Parzival. Et son histoire personnelle, lui qui découvre in fine une certaine beauté dans le monde réel, fait écho à la mienne.
Arrêtons là l'auto centrisme, ça n'intéresse que moi et je ne suis pas le sujet.
Tout ça pour dire que Player One s'adressera à l'histoire de chacun pour peu qu'il ait grandi dans ces années 80 qui encore aujourd'hui, plus que jamais aujourd'hui, constituent un bloc culturel qui paraît - à tort certainement - n'avoir jamais été égalé.
D'ailleurs, Ernest Cline, malgré toute la nostalgie de son écriture, sous-entend l'idée que l'innovation de cette période a conduit, aussi bien culturellement que politiquement et socialement, à l'effondrement de la société par la perversion de ces avancées, par l'argent notamment ( et ce fameux quart d'heure de célébrité warholien).
On pourra reprocher à l'auteur une utilisation de la référence un peu trop facile, se contentant souvent de dire « c'est comme dans tel ou tel film ou jeu vidéo », laissant finalement peu de place à la propre découverte de ces références - quand le clin d'oeil est appuyé il perd un peu de sa substantifique moelle. Malgré cela, la structure de l'histoire, la narration, fonctionnent idéalement, même s'il reste un gros passage à vide au milieu du livre (entre les deux premières clés).
On comprend parfaitement enfin ce qui a tapé dans l'oeil de Spielberg, metteur en scène d'une adaptation folle et ô combien supérieure au matériau d'origine - la pop culture y est principalement cinématographique et musicale. le principal artisan des années 80 y dresse son propre miroir dans ce qui constitue un pur chef-d'oeuvre d'une richesse dingue.
Alors merci à toi, Ernest Cline !
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J'ai d'abord vu le film qui ne m'a pas transcendé, mais tous les goûts sont dans la nature... Et c'est tant mieux ! le livre est beaucoup mieux. Il y a un vrai message porté par un héros plus attachant et plus humain que celui de Spielberg. Doit-on abandonné notre humanité à la facilité ? La vie, telle que la nature nous la offerte, ne vaut-elle pas la peine d'être vécue ?
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Séduit par sa bande-annonce j'avais d'abord vu le film qui il faut l'avouer est une bonne raclée au niveau visuel. Parfois épuisant tellement il y a de détails à l'écran ! le geek en prend pour son grade ! Au final, au-delà du grand spectacle, il n'en reste pas grand chose...
Chez un bouquiniste je tombe sur le bouquin, et je me dit "Pourquoi pas...", je le prends et commence à le lire peu de temps après... Et là, surprise : ce n'est pas exactement la même histoire ! le livre nous permet d'entrer bien plus profondément dans ce qui entoure l'oasis et dans la vie de Hallyday. Avec le livre, le gars ou la fille né(e) dans les années 70 et qui a découvert jeux vidéos et jeux de rôles entre 1980 et 1990 retrouve plein de choses... Et savoure...
Les images prennent du sens que le film ne donne pas forcément...
Si juste pour le spectacle, le film prend quelques libertés par rapport au livre, avec une bonne culture musicale on entend même la musique sans aucun haut-parleur branché.
Un bel exemple de la force de l'écrit par rapport aux images imposées par un film.
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