Il est de bon ton de dénigrer ou d'encenser les romans de
Paulo Coelho. Si certaines critiques parlent de philosophie de bas étages, d'autres y découvrent sérénité et plénitude. Comme tous ses romans ne se valent pas, certains restent ancrés dans ma mémoire tandis que d'autres font pschitt et disparaissent de mon horizon aussitôt la dernière page tournée.
«
Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré » fait partie de la 1ère classe. Lu il y a des années, je garde encore en souvenir ce ‘concept', cette philosophie de bas étage que certains aiment décrier. de quoi est-il question dans ce livre ? de l'
Amour, celui avec un grand A, l'
amour suprême, celui d'une vie, celui d'un instant, celui qui bascule votre vie dans un monde parallèle où votre être ne vit que pour l'autre, que cet autre soit une femme, un homme ou un dieu. C'est une histoire de don, le don pour l'autre lorsque l'on se rend compte que donner cet
amour vous grandit, vous forge, vous construit votre propre légende personnelle.
Car dans chaque roman de Coelho, il est souvent question de cette légende personnelle que l'on peut – l'on doit – se créer à force de rêves, de désirs et de passions.
Car dans ce roman, il est également beaucoup question de passions.
Pas besoin d'adhérer à sa religion, à son dieu ou à sa philosophie, son discours est suffisamment universel pour me toucher, m'emporter et me faire réfléchir sur ma vie, sur ma légende personnelle que je n'ai jamais cherché à développer. Peut-être aurais-je dû au lieu d'écrire quelques notes sur un bouquin d'un auteur jamais rencontré que tout le monde a lu. Peut-être même est-il trop tard pour changer et enlever mon costume poilu de bison. Peut-être même que je n'aurais jamais le courage d'avancer dans la vie comme doit être ma légende personnelle. Toujours est-il que ce court roman me permet de réfléchir sur ma propre perception de l'
Amour et du don de soi.
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