Résumé :
Le pèlerin de Compostelle est l'histoire d'un homme qui arrive au bout de son initiation d'une communauté ésotérique aux aspects magico-spirituelles nommé la RAM. le soir où il doit être fait chevalier de la « RAM », il doit recevoir son épée et concrétisé ainsi la cérémonie. Seulement, il échoue à la dernière étape, comme beaucoup d'autre avant lui, et le « Maitre » ne lui remet pas son épée. Il le charge d'entreprendre le pèlerinage de st Jacques de la Compostelle en quête de son arme blanche. Il doit entreprendre ce que la « RAM » appelle le chemin des gens ordinaires au côté d'un guide appelé Petrus, qui lui transmettra les rituelles lui permettant de trouver son épée et de surmonter les différentes épreuves dont est parsemé le chemin de Compostelle. Ce pèlerinage le fera se confronter à des angoisses, des doutes, des démons, et des questions philosophiques. Il devra en effet faire face à de nombreuses mésaventure avant d'arriver à destination et de comprendre le sens profond de sa quête.
Thème du récit :
Le pèlerin de st jaque, qui est un récit de voyage, a pour toile de fond la réflexion sur le but réelle de toute quête. En effet ce que Pétrus, le guide du narrateur, tente d'enseigner à ce dernier et que lors d'un voyage il ne faut jamais perdre de vue son objectif de départ ,ce vers quoi on tend lorsque l'on entreprend quelque chose. Tout en sachant apprécier le voyage lui-même, il affirme que toute aventure peut être subit avec peine ou accepté avec
amour. le thème de l'histoire est donc la doctrine initiatique de la vie. Tout dans la vie d'après le texte de l'auteur doit être animé par un but bien connu et compris, et c'est durant le chemin que l'on entreprend en direction de ce but que l'on comprend son véritable sens. Chemin dont il faut apprendre à savourer les nouvelles expériences et mettre en pratique ce que les anciennes nous ont enseigné.
Le récit est écris à la première personne du singulier et le narrateur n'est jamais dénommer. On sait toutes ses pensées, ses ressenties et sensations, uniquement les siens. le roman est donc écrit comme un témoignage, une sorte de récit de voyage autobiographique. Tout laisse à penser que le récit du narrateur est celui vécu par l'auteur, c'est en tout cas de cette manière qu'il est dépeint par ce dernier.
Le style littéraire du pèlerin de Compostelle est fidèle à celui de Coelho, accessible, volontairement simple et rempli de diverses réflexions philosophiques spirituelles. Des chapitres court et facile à lire qui s'enchainent et desservent la doctrine de l'auteur qui est celle de l'
amour universelle.
La manière dont Coelho nous fait part de son histoire nous pousse à réfléchir à la façon dont nous avançons dans nos propre vie, ce qu'il tente de faire comprendre au lecteur c'est que ce qui est valable pour lui l'est pour tout le monde. Il nous rappelle que l'orgueil qui est capable de nous pousser à avancer et réaliser de grandes choses, peut également nous faire passer à coter de l'essentielle. Il nous fait prendre conscience que la quête est inutile si elle ne dessert aucun but et qu'il est facile de perdre ce but de vu durant les épreuves qui nous sont imposée par le chemin, par la vie. En utilisant des formules philosophiques contradictoire il ne tente pas d'imposer un mécanisme de pensée idéal, mais plutôt de démontrer que toutes les idées sont déjà là, en nous, ce qui est une vision socratique, et que chaque situation, que chaque problème nécessite une réaction qui lui est propre, ce qui est un des principale précepte de la PNL. C'est en tout cas ce que je ressors de son oeuvre, à travers laquelle j'aime voyager perpétuellement, en effet j'ai lu ce livre ainsi que la quasi-totalité de ses autres récits, plusieurs fois, à différents moments de ma vie. Et ils m'ont toujours aidé à prendre du recul sur ma vie, à relativiser, pousser à savourer le bon et tirer profit du mauvais.
Il fait de la vie une quête initiatique éternel, il la considère comme un perpétuelle apprentissage dans le quelle on est tour à tour maitre ou élève, et comme il le dit c'est parfois en transmettant son savoir que l'on apprend le plus.