Ô vous, frères humains

Ce court récit autobiographique m'a paru interminable. J'ai été profondément déçue.

Pendant 200 pages, Albert Cohen nous embarque dans le délire schizophrénique d'un enfant de 10 ans, en l'occurrence lui, qui se débat avec l'idée de la haine qu'on lui porte. Plus précisément, que les personnes portent aux personnes de confession juive. Cet enfant qui se débat avec l'idée de sa prétendue méchanceté va tantôt s'en lamenter et tantôt essayer de s'en accommoder. Et ça n'en finit pas. Les réflexions qui ressortent de ses lamentations sont souvent très alambiquées et, pour moi, ne mènent nul part. D'autant plus que l'auteur rédige des phrases interminables, qui n'ont pas toujours un grand intérêt et qui sont extrêmement répétitives.

Selon l'auteur, ce livre est une sorte de discours bien attentionné adressé aux antisémites. Il aurait pour but de leur renvoyer le mal qu'ils font autour d'eux. Or, c'est très mal fait. Je n'ai pas trouvé ce livre constructif. En aucune façon.

Pfff, décidément, ce livre n'est pas pour moi... Alors, oui il est reconnu et tout et tout mais je n'y ai pas été sensible. le fait d'écrire un livre sur un seul évènement (qui a certes chamboulé sa vie, et il reste courageux d'avoir relaté tous ces évènements) le rend énormément long... Même si les chapitres sont courts, la lecture n'est pas banale car les phrases sont souvent longues. Trop longues; on a tendance à se perdre...
Toutefois, la fin de se livre nous remet vraiment en cause, ainsi que notre jugement. C'est LE point positif de ce roman (enfin à mon goût bien sûr! ^^)