AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 243 notes
5
26 avis
4
19 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sommes-nous « les proies » d'une hallucination ? Sommes-nous « les proies » d'un cauchemar dont on se réveillera en sueur mais rassurés d'être dans notre lit douillet ?
Non, nous sommes « les proies » d'une lecture effarante. Âmes trop sensibles s'abstenir ? Certainement pas, savoir et diffuser sont de la responsabilité de chacun. Et nous ne pouvons que rendre hommage à la journaliste d'investigation Annick Cojean d'avoir rendu public ce sujet.
Dans notre confort de pays libre d'expression, il est difficile de nous imaginer à quel point l'histoire de Soraya puisse avoir eu lieu sans que rien ni personne ne s'en soit ému, scandalisé et dénoncé. Sujet tabou. En parler demeure difficile. Obscurantisme.
Tels sont pourtant les faits : l'horreur dépasse la réalité de ce que nous pouvons imaginer : silence, culpabilité, rejet sont les revers de cette souffrance que son témoignage nous apporte.
Il y a l'ogre pervers Khadafi à la sexualité anormalement débordante, anarchique et destructrice aussi bien pour des jeunes filles que pour des jeunes garçons. Salué en « guide » pendant ses voyages en Afrique de manière passionnelle voire hystérique, reçu par des chefs d'état... on ne connaît que trop les images qui nous firent frémir.
Un chaos de sentiments accompagne tous les témoignages recueillis, la mémoire est-elle parfaitement exacte ou amplifie-t-elle les souvenirs en les gonflant des vécus de chacun ?
Quoi qu'il en soit, l'abjection est totale et bien réelle. Tous les superlatifs du monde ne suffisent pas pour décrire l'épouvante dans laquelle des hommes ont plongé d'autres hommes et particulièrement les femmes notamment en décrétant le viol comme « arme de guerre ».
Les blessures dans la chair, le non-dit trop présent, le trouble permanent, « l'omerta » décrétée empêchent toujours ces femmes de respirer. Et cela durera tant que la raison ne l'emportera pas.
Un espoir : ces associations de femmes qui tentent d'imposer leur existence autrement que comme créatures dont on dispose... mais ces autres sacrifiées qui ne peuvent parler, quand les entendra-t-on ?
Je suis fière qu'une femme journaliste ait eu le courage de s'investir dans ce travail et je la salue.

Commenter  J’apprécie          410
En 2011, après la mort du dictateur Mouammar Kadhafi, Annick Cojean enquête sur le rôle des femmes dans la révolution libyenne. Elle commence à pressentir qu'elles ont été plus que d'autres les victimes du régime. Mais elle n'arrive pas à obtenir de témoignage (pas plus que la Cour pénale internationale qui enquête également), seulement quelques bribes, quelques rumeurs. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Soraya.

À quinze ans Soraya a été repérée par Kadhafi, puis enlevée pour aller grossir les rangs du harem du dictateur. Elle se retrouve alors séquestrée dans le sous-sol sordide d'une des résidence du "guide".
Soraya, comme de nombreuses autres jeunes femmes, voire jeunes filles, se trouve à la merci du "colonel", sommée de se rendre illico dans sa chambre dès que l'envie lui prend. Elle va y subir les pires horreurs, les pires humiliations. Violée, battue, droguée, elle n'est qu'un bout de viande entre les griffes du monstre.
Sa famille est impuissante à la sortir de là :
"Porter plainte ? Auprès de qui ? Pourquoi ? Soraya était partie dans une voiture du protocole, encadrée par des gardes du corps attachés au Guide. Toute protestation était impensable. Qui songerait, en enfer, à porter plainte contre le diable ?"

Le livre est divisé en deux parties : le témoignage de Soraya, puis " l'enquête ". Dans cette seconde partie, on apprend que Kadhafi avait mis en place un système bien organisé. Des rabatteurs cherchaient sans arrêt de nouvelles proies, car le dictateur était avide de chair fraîche sans cesse renouvelée.
Certains passages du livre m'ont littéralement donné envie de vomir. Kadhafi était un grand malade, fou, pervers, drogué et avide de pouvoir sur le monde entier, sur les femmes en particulier. Ses gardes du corps, ses amazones comme on s'amusait à les appeler, faisaient sourire partout : elles n'étaient en réalité que ses esclaves sexuelles.
Dire qu'il a été reçu avec tous les honneurs à l'ONU et qu'il s'est pavané dans presque tous les grands pays de notre planète...
La Lybie est le pays africain qui contient les plus grandes réserves de pétrole : jusqu'où est-on prêt à s'abaisser, et devant qui, pour un peu d'or noir ?

Merci à Annick Cojean de nous ouvrir les yeux sur ces horreurs, sans toutefois tomber dans le voyeurisme. Son livre est une lecture difficile, mais c'est un mal nécessaire.
Commenter  J’apprécie          260
Ce livre se compose de trois parties. D'abord un prologue, où l'auteur nous narre ce qui l'a amené en Libye et sa rencontre avec Soraya. Ensuite vient le douloureux témoignage de cette dernière. Un témoignage poignant. Finalement, Annick Cojean nous livre son enquête. Celle qui consistait à faire éclater la vérité mais qui fut si dure à mener de part le silence qui entoure les horreurs commises par une partie de la population. La honte est plus dure à porter que le silence.

L'auteur nous montre que le viol en Libye n'est pas qu'un crime, c'est une arme de guerre qui consiste à briser des vies, des familles, toute une population. Effarant, consternant. C'est un livre essentiel qu'Annick Cojean a brillamment écrit. Je ne la connaissais pas. Mais en lisant l'enquête qu'elle a mené, j'ai compris que j'aurai toujours beaucoup d'estime pour cette journaliste qui a su briser un tabou. Malheureusement, j'ai l'impression que ce livre n'a pas eu assez d'écho, que le sort des femmes libyennes n'intéresse plus. Que le silence perdure.
Commenter  J’apprécie          164
Je pensais avoir tout connu des monstres qui ont fait l'histoire de la planète : Napoléon, Hitler, Saddam, Amin Dada et autres détritus de ce monde ...
Malheureusement NON ! Je n'ai pas tout connu, tout découvert ... j'ai oublié Khadafi dit le "Guide" ou encore (et c'est abject !) "Papa Mouammar" !!!


Après l'exécution du dictateur, tortionnaire et violeur en octobre 2011 (et c'est tant mieux !!!) Annick Cojean, journaliste au "Monde" passe des mois en Libye afin de retracer l'horreur qu'on vécu des milliers de femmes et de jeunes hommes... Horreur ??? le mot est très faible ! la journaliste va faire un travail remarquable : en première partie du livre, l'histoire de Sorraya, kidnappée dans son école avec l'appui du Directeur, par les Amazones de Khadafi et de leur Chef Mabrouka, ces femmes habillées en militaire qui faisaient fantasmer tous les hommes politiques du monde, à commencer par Sarkozy et ses Ministres.
Sorraya est emmenée dans le Palais du Dictateur : prise de sang à l'infirmerie pour s'assurer qu'elle est "saine", préparée comme une prostituée, puis emmenée dans la chambre du Guide, battue, violée, droguée à répétition plusieurs fois dans la nuit, elle subira ce calvaire pendant de nombreuses années ... mais elle n'est pas la seule ! le sous-sol du Palais rengorge de filles de 12 à 23 ans, ainsi que de jeunes hommes, tous au service de "Papa" comme il se fait appeler.
Il se faisait livrer toutes les semaines des cartons de Viagra, puisqu'il devait violer et battre entre 5 et 8 filles ou hommes en 24H00 !!!!
Khadafi était un malade du sexe dans toute ses formes, il embauchait ses Amazones pour être rabatteuse dans tout le pays, les cafés, les mariages, les écoles, et même la TV où le Guide organisait des enlèvements chez les actrices, présentatrices, journalistes dans tout le Moyen-Orient; Il "invitait" ces personnes avec toutes excuses, affrétait les avions, hôtel de luxe, restaurant gastronomique, jusqu'à sa chambre ... L'invitée repartait avec une valise de 100.000 dollars pour son silence ! Que ce soit le peuple Libyen et le monde entier ne devait rien savoir ...

La deuxième partie du livre est l'enquête "après l'exécution du Raïs", quand les langues n'ont plus peur de se délier .. et encore ... le fantôme du Guide traîne encore partout tant il avait de la puissance ! Les Libyens sont terrorisés !!!
La journaliste, Annick Cojean rencontre des généraux, Amazones, Ministres, emprisonnés par les rebelles après la chute de leur Guide.
Pour aller de l'avant, réunir toute la société mondiale et informer le peuple libyen qui pendant quarante deux ans de règne par ce monstre, doit être informé des pendaisons, tortures, séquestrations, meurtres en masse, crimes sexuels de tous ordres, personne sur cette planète n'a idée du nombre de personnes ayant souffert.
Un Barbare qui agressait sexuellement de jeunes hommes de 15 ans, devant ses gardes fidèles et ce, n'importe où. Dans le plus grand lycée de jeunes filles de Tripoli, le guide avait une chambre et ... un laboratoire gynécologique, où il pratiquait des expériences sexuelles sur les vierges !
Jamais rassasié, il rabattait tout ce qu'il l'intéressait, bizarrement, la journaliste parle également d'une des soeurs Sarkozy, qui elle aussi, aurait fait des voyages en Libye !!... Comment notre ancien Président as-t-il pu accueillir un Monstre pareil à Paris et accepter le financement d'une campagne Présidentielle par un Pédophile en puissance ??? J'ose espérer qu'il n'était, à l'époque pas informé !!!!

Prônant dans toute l'Afrique l'Islam avec une place importante pour toutes les femmes dans la société, le sexe fût en Libye un moyen de pouvoir : "Tu t'écrases ! Tu m'obéis ! Sinon je viole ta femme, ta fille, tes fils !!" Et, il le faisait condamnant tout le monde au silence.
Le viol fût une arme politique avant qu'il en fasse une arme de guerre !

En Octobre 2011, la foule s'est vengée !
Avant le lynchage du dictateur tortionnaire, un rebelle violé plusieurs fois par Khadafi à l'âge de 14 ans, introduisit brutalement un bâton de métal entre les fesses du Monstre déchu, qui aussitôt saigna. La foule clamait alors : Violé !! Violé !! Violé !!!

Aujourd'hui, qu'est devenue la Libye ???
Un tortionnaire mort, mais combien d'autres dans les rues prônant le drapeau noir de Daesch ? Et ces femmes ? Ces enfants ???? Un meurt et dix autres arrivent ??


Un récit, une enquête difficile et choquante, âme sensible s'y préparer, mais je conseille vivement cette lecture afin de prendre conscience, que nous les femmes, sommes chanceuses dans notre pays et surtout une lecture afin de combattre ceux qui veulent nous voler notre liberté avec leur idéologie en se servant de la religion !

Commenter  J’apprécie          103
Les proies, dans le harem de Khadafi est un excellent document qui nous explique ce qui c'est passé en Lybie. Comment le viol était devenu une arme de guerre, et quelque chose de "normal" pour Khadafi. Il a violé et séquestré de nombreuses femmes, parfois vierges, épouses... en toute impunité.
Ce livre est un témoignage, celui de Soraya, une des nombreuses victimes que l'auteur, Annick Cojean (venue en Lybie à la mort de Khadafi pour écrire un article dans le Monde) a rencontré et a incité à nous faire découvrir la vérité sur ce qui se passait dans ce pays et dans le palais de Khadafi.
Il faut le lire pour ne pas ignorer ce qui c'est passé, et ne pas oublier ça pour éviter que ça recommence, mais d'un autre coté par moment c'est vraiment insoutenable.
Les âmes sensibles doivent s'abstenir car ce n'est pas toujours une lecture facile, certains passages sont choquants.
Je dois vous avouer que parfois j'ai eu envie de vomir en lisant certains passages.
L'auteur a pourtant livré un témoignage exceptionnel en évitant de tomber dans le voyeurisme mais il faut bien appeler un chat un chat !
Et elle a du mettre certains passages difficiles comme les viols subis par Soraya. En effet, elle ne pouvait pas omettre de tels faits.
Ce qu'on découvre grâce à ce témoignage est abject, cette gamine de 23 ans a vécue des choses abominables, on préférerait croire que c'est exagéré mais non, il faut se rendre à l'évidence : ce témoignage est bel et bien réel ! Il y a d'autres témoignages identiques à celui de Soraya donc le doute n'est pas permis, cet homme a violé des centaines de femmes et il est impossible de ne pas frémir en lisant cet ouvrage.
Non seulement il ne laisse pas indifférent mais en plus, on ne risque pas de l'oublier !
Je mets cinq étoiles pour le travail de la journaliste, pour ce témoignage exceptionnel, mais après, à voir si vous souhaitez le lire ou non car ce n'est pas évident du tout ce genre de lecture, il faut parfois avoir le coeur bien accroché !
Commenter  J’apprécie          80
Ayant lu la dernière nuit du Raïs de Yasmina Khadra j'ai voulu en savoir plus sur Mouammar kadhafi et ce que j'ai découvert dans ce document de la journaliste Annick Cojean est hallucinant. "Lune" en a fait une critique complète aussi je vais seulement ajouter ce commentaire : au cours de la lecture de tous ces témoignages je me demandais comment une abomination pareille avait pu se perpétuer aussi longtemps et à cette échelle, je ne pouvais penser que personne ne savait ! même le peuple. C'est à la fin du livre que j'ai eu les réponses et elles sont encore plus effroyables que je pouvais le supposer.
Commenter  J’apprécie          85
J'ai bien aimé ce livre car il parle d'une histoire qui s'est vraiment passée; le personnage principal est vraiment touchant. Le livre parle d'une jeunne fille faite prisonnière par kadhafi .Elle nous raconte comment le"guide "arrive à les emprisonner et à les garder comme esclaves sexuelles. Elle nous parle de sa maltraitance et de sa vie qu'elle ne pourra plus jamais reconstruire. Je vous conseille ce livre car il est tiré d'une histoire réelle et il est surtout facile à lire.
Mélissa champigny , 1Arcu

Témoignage terrible d'une victime du régime Kadhafi, révélant le scandale du "harem" que ce dernier entretenait dans le secret de ses palais. En façade, une garde personnelle et rapprochée composée de femmes, militaires aguerries. En réalité, des jeunes femmes le plus souvent kidnappées très jeunes et enrôlées de force, pour une mission bien moins glorieuse...
A. Raballand
Commenter  J’apprécie          80
Tout commence par le récit de Soraya. Elle avait 14 ans quand Kadhafi l'a choisie pour rejoindre son harem. Là, elle va connaître la drogue, l'alcool, la violence sexuelle et morale.

C'est dans l'antre de Khadafi à Bab-el-Azizia que sont regroupées des dizaines de jeunes filles enlevées. Elles vivent dans les sous-sols et peuvent être appelées à toute heure du jour ou de la nuit pour servir les demandes les plus monstrueuses de Kadhafi.

L'horreur ne n'arrête cependant pas là puisque Khadafi violait également des hommes, qu'il avait d'autres filles à sa disposition dans tout le pays, qu'il avait organisé un réseau pour faire venir des jeunes filles d'autres pays, qu'il fournissait ses hommes en viagra et en drogue pour qu'il puisse violer des familles... Une organisation quasi internationale au service d'un monstre !

Mon avis :
Difficile de dire que c'est un coup de coeur pourtant s'en est un, mais ce terme est trop en décalage avec ce document.

Plusieurs fois, j'ai cru ne pas pouvoir continuer cette lecture. Je faisais des cauchemars la nuit. Certaines images me revenaient en pleine journée ... Mais, je me suis dit que ces jeunes filles n'avaient pas eu le choix d'arrêter ou de continuer et que cette journaliste elle aussi était allée au bout de son enquête, alors moi-aussi j'ai continuer ma lecture.

A un moment, j'ai ressenti le besoin d'aller chercher sur internet les photos de Kadhafi. Je me souvenais de lui mais c'était flou. Quand, j'ai revu ce visage, j'ai été absolument horrifiée par ce regard rempli de haine et de violence(...)
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
Commenter  J’apprécie          70
Les faces cachées de l'histoire n'ont pas fini de nous surprendre, mais par ce livre on est abasourdi, surtout qu'il s'agit de faits d'histoire contemporaine, ce qui nous parle d'autant plus.
Un livre de vérité, dur dans sa réalité décrite dans les moindres détails, mais que nul ne peut ignorer.
Voilà un abuseur, un tyran, un exemple de cruauté qui est mis à découvert, hélas trop tard pour apporter à ses victimes la paix et le support de leur société qu'elles seraient en droit d'attendre après de tels traitements.
Ce livre que je relirai certainement une deuxième ou troisième fois me porte à m'interroger sur l'éventuelle complicité silencieuse des états extérieurs, et sur la puissance et l'immunité qu'apportent les pétrodollars.
Un grand bravo à l'auteure pour ce témoignage en espérant qu'il donne aux femmes Libyennes et du monde arabe en général la force de relever la tête et de faire face aux tortionnaires de la gent masculine. Aucun silence, aucun pardon n'est permis face à de tels actes.

Commenter  J’apprécie          70
Connaissant la réputation sulfureuse du colonel Khadafi, plutôt dans sa politique et ses relations diplomatiques que dans ses moeurs, c'est avec curiosité que j'ai commencé Les proies de Annick Cojean.
Dans une première partie, l'auteur nous livre le témoignage de Soraya, repérée lors d'une cérémonie dans son école par le Guide à l'âge de quinze ans, et ainsi arrachée à sa famille et à sa vie, pour devenir une véritable esclave sexuelle: viols, violences et abus divers vont alors se succéder.
Dans le seconde partie de l'ouvrage, Annick Cojean mène l'enquête en Libye, pour tenter de comprendre comment un tel système de terreur, indéboulonnable, a pu se mettre en place et se maintenir pendant tant d'années, et aussi pour recueillir d'autres témoignages de cette barbarie.

Ce livre a provoqué chez moi de l'effroi et de la colère. de l'effroi, en me rendant compte que malgré ce que l'on pense le mal existe réellement, et qu'il peut s'incarner en n'importe qui, avec une ampleur que l'on ne peut imaginer. de la colère, contre tous ceux qui savait et qui ont choisi de fermer les yeux, autant les membres du système, que les dirigeants étrangers, contre les autres femmes du régime qui loin de se contenter d'ignorer ce qui se faisait, soutenaient et prenaient part aux maltraitances. Enfin, de la colère contre les familles de ces victimes, qui loin de les soutenir lorsqu'elles témoignent, préfèrent les renier. En plus de l'enfer qu'elles ont vécu, ces filles n'ont aujourd'hui aucune chance de refaire leur vie dans ce pays.

Je conseille fortement la lecture de ce livre qui n'est certes pas réjouissant, on aurait aimé que de telles histoires n'arrivent pas, ne serait-ce que pour que ce type de témoignage ne reste pas dans le silence et pour que l'enfer qu'ont vécu ces femmes éclate au grand jour, pour que justice leur soit faite.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (561) Voir plus



Quiz Voir plus

annick cojean les prois dans le harem de kadhafi

comment s'appelle la fille dont Annick fais le temoigne ?

Leila
soraya
faida
houda

12 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Les proies : Dans le harem de Kadhafi de Annick CojeanCréer un quiz sur ce livre

{* *}