Des noeuds d'acier

Conseillé par une amie, je découvre Sabine Collette par son premier roman.
Surprenant, glaçant, abominable.

Théo, garçon cynique et très antipathique, sort de prison, après 19 mois, pour avoir causé des blessures irrémédiables à son frère.

Il trace la route après avoir rendu visite à son frère à l'hôpital transgressant de ce fait l'interdit de périmètre qui lui avait été infligé lors du procès.

Il se réfugie dans une maison d'hôtes et visite à pied la région très boisée. Sur les conseils de son hôte, il part en randonnée pour la journée. Il découvre ainsi une ferme isolée qui semble abandonnée. En s'approchant, il est interpellé par un homme armé d'un fusil.

Théo vient d'entrer en enfer…

Pourquoi « Surprenant » parce qu'au fil du récit, l'auteure va changer notre regard sur Théo. de cynique et d'antipathique il devient un personnage attachant à qui on voudrait porter secours.

Pourquoi « Glaçant » parce qu'au fil du récit on assiste à la déchéance d'un être humain maltraité gratuitement. Ce ne sont pas les récits de Heather Morris sur les camps de concentration mais on est pas loin de la même bestialité.

Enfin dans certaines situations (Bucheronnage sans tronçonneuse, fuite en forêt, manipulation de la herse, … le tout en malnutrition et le corps couvert de plaies infectées), à vouloir en faire trop, on tombe dans l'invraisemblance et du coup le « Car c'est une histoire vraie » perd de sa véracité. Et tant mieux si c'est une totale fiction parce que de l'horreur il y en assez autour de nous.

Malgré tout, faut être honnête, je n'ai pas lâché le livre et le dénouement est absolument abominable.

La vie est parfois dure pour malheureusement pas mal de gens sur cette terre. Mais pour certains malchanceux, notamment ceux qui ont eu le malheur de croiser la plume de Sandrine Colette, elle est spécialement ignoble.
Dans Des noeuds d'acier, le pauvre Théo va en faire les frais. A peine sorti de zonzon, il va se retrouver séquestré par deux petits vieux complétement tarés, qui n'ont aucune considération pour la vie humaine mais se font une haute idée de ce que peut être l'esclavage. Il va en baver, le pauvre misérable, et il vous faudra attendre la fin pour savoir s'il s'en sort car je ne vous dirai rien à ce propos sinon qu'il vous faut lire ce roman à la fois extrêmement dur mais écrit avec une si belle plume que l'on en oublierait presque le fond de cette histoire ignoble. En effet, Sandrine Colette est vraiment superbement douée pour l'art de la description : la nature (souvent pas facile), les saisons, le temps qui passe, les maltraitances, eh oui aussi!
Si vous tenez à votre nuit, ne commencez pas ce roman avant de vous coucher, vous n'en dormirez pas une seconde avant d'avoir compris ce que sera la fin!
Superbe!

Théo sort de prison mais sa liberté va être de courte durée. Car il va apprendre à ses dépens qu'il y a bien pire que la prison. 🫣

Tombé par hasard sur une maison éloignée pendant une randonnée, tombé sous les mains de deux frères complètement tarés, tombé sous le coup des violences physiques et psychologiques, cassé, brisé, la limite entre l'homme et l'animal domestique se franchit. 🏚️

C'est troublant, c'est noir, très noir mais on n'est pas dans la surenchère. C'est justement dosé, parfois le rythme est lent, redondant mais ça sert au récit. 📝

On suit Théo dans sa solitude, ses maigres espoirs, ses journées sans fin, les saisons qui passent, la nature qui continue de vivre alors lui continue de souffrir à petit feu. ⛓️

Un huis clos bien mené, oppressant qui aurait pu être une histoire digne de @karinegiebel mais il me manquait cette plume incisive et surtout un attachement au personnage principal. 😬 (et puis personne ne remplacera jamais Karine Giebel… 🫶🏻)
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J'ai bien aimé cette lecture. C'est intriguant et on a envie de le finir pour enfin avoir le dénouement de l'histoire. La plume de l'autrice est fluide.
Quelques petites choses m'ont quand même chiffonné, notamment le fait que je me demande comment un homme encore assez jeune et athlétique peut se faire kidnapper et rester en captivité aussi longtemps.

Theo vient de sortir de prison. Après une brève visite musclée à son frère hospitalisé, il va chercher à se mettre au vert dans un coin un peu paumé.

Il trouve refuge dans un vieil hôtel où la patronne, âgée le traité bien. Mais lors d'une randonnée il est enlevé et se retrouve enchaîné dans une cavé par deux vieux messieurs. À ses côtés un deuxième prisonnier dans un état de déchéance terrible.

Commence alors pour Theo une vraie descente aux enfers. Où la fatigue physique, les maltraitances, humiliations, le manque de l'essentiel sont quotidiennes.

une vraie claque que ce livre. Relativement court, il se lit vite et on plonge dans l'horreur dès les premières pages.

Le "héros " de l'histoire est au départ très antipathique. Son caractère, les faits qui lui valent son incarcération, le fait qu'il se retourne vers son frère quelques heures à peine après sa sortie font vraiment de lui un méchant au premier abord.

Pourtant, et c'est toute la force de l'autrice, on s'attache à ce personnage, à ces l'anse machiavéliques pour tenter de s'en sortir, aux manipulations qu'il essaye d'exercer sur les deux frères.

C'est un roman extrêmement noir et dur. le récit des sévices subit par le protagoniste est parfois insoutenable. Et pourtant ce livre est extrêmement addictif et page-turner. On est happé par l'écriture, la finesse d'esprit, la tension presque palpable.

Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Mais si vous aimez les thrillers psychologiques vous adorerez ce titre.


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Après avoir découvert l'autrice en dévorant "Et toujours les forêts", j'ai souhaité poursuivre mon parcours avec Sandrine.

"Des Noeuds d'acier" est avant tout un sombre coup de poing. Ce thriller psychologique nous plonge au coeur de l'horreur avec une intensité inégale. L'histoire est d'une noirceur absolue.

L'ambiance du roman oscille entre l'oppression et la fascination. La nature, qui devrait apporter la quiétude, devient un décor terrifiant, à l'image des personnages. Chaque page vous aspire dans un cauchemar.

269 pages d'angoisse pure. Un roman noire qu'on arrive pas à quitter, il m'a fallut un A/R METZ/PARIS et cette fois j'ai remercié la SNCF pour le retard...
L'issue est perfectible, mais cette narration à la première personne nous fait partager la douleur de Théo, on ose croire que chaque page sera pire que la précédente, et pourtant...
La fin n'en est pas une, ses cicatrices ne peuvent se refermer. le pire est que ces faits sont réels, demain chacun de nous peut connaître ce calvaire.
Bref, un roman des plus oppressant avec ce huis-clos au milieu de nulle part
Sandrine COLETTE, une belle découverte

Je dévore tous ses livres. J'aime beaucoup. Celui-ci légèrement moins peut-être parce qu'il me fait penser à un fait réel...
Mais j'aime son écriture, la façon dont elle décrit les personnages, les fait parler, agir. C'est puissant, faire ressortir pleins d'émotions, de sensations, donner des frissons, avec des mots...incroyable.
Ce n'est pas anodin comme lecture et cela marque l'esprit...
On y trouve la douleur, de la folie mais aussi de l'espoir dans ce noir....
Je suis comme envoutée quand je lis Sandrine colette. Je décroche pas du livre ou alors avec difficulté.

En un mot : angoissant.
Théo sort de prison mais se retrouve de nouveau emprisonné par deux hommes qui le forcent à travailler pour eux. Réduit à l'état animal, privé d'hygiène et de confort, s'il veut survivre, il doit obéir.
On est littéralement plongés dans ce quotidien morbide, dans un huis clos angoissant terriblement bien décrit. La plume est fluide, percutante, sans détour.
Âmes sensibles, s'abstenir.

Théo se fait séquestrer par 2 frères complètement fous. La raison ? Aucune, il était au mauvais endroit, au mauvais moment. Il a purgé 1 an et demi prison après avoir tabasser son meilleur ami qui se tapait sa femme. Finalement quel est le pire lieu la prison ou cette fameuse maison avec ces 2 frères complètement givrés ?

Une histoire qui m'a bien plu, j'aurais aimé plus de détails sur la fin, l'impression que celle-ci a été bâclée.