Une fois les jeux terminés, le Capitole n'en a pas pour autant fini avec Peeta et Katniss. Entre deux Hunger Games, ils deviennent l'attention de tous, font la tournée de la victoire dans tous les districts.
Pour Katniss, c'est le supplice. Elle voudrait oublier tout cela mais c'est impossible. Pas une nuit sans cauchemar, pas une journée sans qu'on lui rappelle son acte de rébellion.
Quand Katniss s'était retrouvée seule avec Peeta, elle était sûre de leur victoire. le changement de règle au milieu du jeu était clair : 2 personnes du même district pourront être déclarés gagnantes, si elles sont les deux dernières survivantes du jeu. Mais voilà, cela ne faisait pas une fin légendaire pour les organisateurs. Alors pourquoi ne pas changer les règles à nouveaux ?
Plutôt que faire retentir l'hymne du vainqueur, le Capitole annonce un nouveau changement de règle : Il ne doit y avoir qu'un seul vainqueur !
Pour Katniss, s'en est trop. Elle se refuse à tuer de sang froid Peeta et décide de retourner les jeux contre leurs organisateurs en mettant en scène leur suicide en direct. En faire des martyrs, des amants maudits, n'est pas une fin brillante pour le Capitole qui capitule. le président a perdu la face et trouvera le moyen de se venger.
Les “amoureux” doivent continuer à afficher leur amour, leur bonheur d'être en vie, ensemble, et comble de l'horreur, le président veut organiser leur mariage. Peeta toujours fidèle à lui même, amoureux transit de Katniss, est assez heureux de cette situation : peut-être que Katniss finira par l'aimer un jour. Tout au long de ce second tome d'ailleurs, on découvrira chez lui une noblesse de coeur, une abnégation de soi très forte. C'est d'ailleurs le personnage du roman qui a le plus de grâce.
Pour Katniss, par contre c'est le couperet qui tombe. Elle qui souhaitait passer du temps avec son ami d'enfance Gale, n'a plus le droit de le rencontrer sans le mettre en danger. Gale, plus proche du peuple qu'elle, essaye de lui montrer le chemin : « Gale a raison. Si les gens ont assez de courage, nous tenons peut-être une occasion unique. Il a raison aussi en affirmant que, puisque c'est moi qui ai tout déclenché, je pourrais faire beaucoup. Même si j'ignore totalement par où commencer. »
Dans certains districts, la révolte gronde. Katniss, sans l'avoir voulu, porte en elle l'esprit de la rébellion, représente même la figure de la révolution. Mais l'heure des 75ème jeux approche. Tous les 25 ans, les règles du jeu changent et cette année, le Capitole travaille sur une version des plus cruelles. Tous les survivants des Hunger Games précédents devront s'affronter. Pour le Katniss, choquée et surtout très effrayée, le cauchemar recommence, il est temps de retourner à l'arène.
Ce deuxième tome est assez décevant. le premier tiers est long, bien trop long. Katniss explique son retour dans son district, ce qui se passe pendant la tournée mais sans grande émotion. Il n'y a plus le rythme haletant qu'on avait dans le premier tome. Katniss est de plus assez irritante dans ce trio amoureux. Puis, à l'annonce de son retour dans l'arène, quand elle persuadée que tout sera fait pour qu'elle n'y survive pas, les mots et chapitres s'enchaînent à la vitesse grand V.
Je m'attendais dans ce 2è tome a un développement et une orientation plus politique. La révolte des districts est bien vite étouffée. Comme l'état est le principal pourvoyeur d'emploi, qu'il rémunère juste ce qu'il faut pour survivre, il lui suffit de fermer les portes des usines pour faire revenir les gens à la raison. Empêcher les gens de travailler, c'est tout simplement les empêcher de se nourrir. Briser les fauteurs de trouble sur la place publique, c'est vite faire taire toute velléité de rébellion.
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