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3,73

sur 557 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman fait de courts chapitres, ce qui pousse le lecteur a tourner les pages sans le vouloir.
Un roman assez addictif, plein de rebondissements.

J'ai passé un agréable moment de lecture.
Les personnages sont travaillés, torturés pour certains.
Le scénario est assez original, néanmoins les.nombreux rebondissements rendent certaines choses peu crédibles, et c'est bien dommage.

L'écriture de l'auteur est simple et agréable.
Donc dans l'ensemble un roman plaisant.
Je découvre l'auteur par ce roman. Je continuerai à lire d'autres romans dans les mois à venir.

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Voilà, ça y est , je viens de tourner la dernière page de ce roman et je suis heureux de m'en être sorti sain et " SAUF" .Pas banale, tout de même, cette histoire . Lui , c'est Mathieu, un gars de 48 ans, élevé 'par son oncle et sa tante , et qui a eu quelques démêlés avec la justice , et sa femme Anna . Il y a aussi Mylène et Gary , ses deux comparses qui l'aident à gérer avec bonheur son entreprise de dépôt- vente . Et tout va bien ... Et tout va déraper à cause d'un mystérieux album - photos déposé par une étrange personne , une femme qui ne donne pas son nom , et un album-photos qui suscite des convoitises au point d'engendrer cambriolage , incendie , coups de feu ....Et c'est parti ....À partir de là , les faits s'enchaînent....jusqu'à un dénouement....qui révèlera de sacrés secrets de famille .
J'ai déjà eu l'occasion de lire " Hervé Commère " , et , une fois de plus , j'avoue avoir été un lecteur attentif parce que très intéressé et mené par le bout du nez du début à la fin . Pas de temps mort , un nombre de personnages très raisonnable donc bien " analysés " , une intrigue construite avec une logique et une maestria irréprochables , surprenants, originaux ....Et de la Bretagne à la Norvège....
Il est très intéressant de trouver ici confirmation que le sort de chacun et chacune d'entre nous , s'il dépend de notre propre cheminement , de nos choix, de notre motivation , de notre libre - arbitre , dépend aussi pour beaucoup de tous ceux et celles qui ont encadré , voire façonné notre enfance , et notre enfance.....bien difficile de lui échapper.
L'écriture de cet auteur est pour lui un atout extraordinaire , on semble " glisser " tranquillement sur un tapis de velours" , sans heurt , sans la moindre aspérité , une belle écriture et une imagination fertile , de nature à nous balader jusqu'au bout du bout .Quant à la brièveté des chapitres , une habile façon de " dynamiser " le propos .C'est très bien.
Un roman à conseiller fortement dans cette période de confinement et ...de stress.
..
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Mais il est fou, dis ! Dingue ! (comme le disait Jacquouille). Oui, il est dingue, cet auteur, moi je te le dis !

Hervé Commère m'avait déjà époustouflé avec « Ce qu'il nous faut c'est un mort » et là, il m'a décoiffé.

Pire, je pourrais même dire qu'il m'a troué le c** mais je ne voudrais pas qu'il ait des problèmes et qu'on l'accuse d'abus textuel sur la pauvre lectrice que je suis.

Oui, ce roman est un truc de ouf (pour parler djeuns), tout en étant réaliste. C'est court, c'est intense, sans que l'auteur ait bradé la qualité de son histoire, de ses personnages ou de son écriture.

Au départ, tu te poses moult questions sur le pourquoi du comment un album photo, censé avoir brûlé avec le manoir, se retrouve dans les mains de Mathieu, propriétaire d'un dépôt-vente et, accessoirement, fils de ses parents qui sont mort dans l'incendie dudit manoir. Tu m'suis ?

Il y a du mystère, qui, tel un brouillard léger, entoure cet album photo. Ensuite, le brouillard s'épaissi, tout comme le mystère et les questions affluent dans ta tête, sans que tu puisses trouver la solution de l'affaire. Je pensais l'avoir trouvé et je me suis plantée. Et royalement !

Avançant à vitesse élevée dans ta lecture, malgré la purée de pois, tu la vois se lever vers la moitié du roman et là, tu as la trouille : si l'auteur nous raconte tout, qu'est-ce qu'on va faire le reste du roman ? Se gratter les cou…des ??

Si le brouillard s'est levé en partie, l'auteur sort ensuite le canon à smog et t'enfumes un peu plus, te faisant tourner en bourrique au niveau cérébral car tu cherches le fin mot de l'histoire, mais aucun des scénarios échafaudés dans ta tête ne sera plausible.

D'ailleurs, la tête, je me la suis prise, éliminant l'impossible pour que, ce qui me reste, si improbable soit-il, devienne nécessairement la vérité. Et je me suis plantée…

Punaise, quel roman ! Je suis essoufflée par l'enquête menée par Mathieu et sa femme, Anna, aidé tout deux par les employés de Mathieu : Gary, le gitan (♫ que tu ne connais pas ♪) et la vendeuse, Mylène (pas Farmer).

Du rythme, du mystère, du suspense, de l'action, des personnages intéressants, sympathiques, avec leur part d'ombre, une enquête qui ne sera pas pépère, sorte de chasse à la vérité, une chasse au présent pour éclairer le passé et ce qui est arrivé dans ce putain de manoir, la nuit 6 au 7 août 1976.

Un truc de fou, je vous le dis ! Et comme le disait si bien Jeanne D'Arc alors que les flammes dansaient autour d'elle « Vous ne m'avez pas crue, et bien, vous m'aurez cuite ».

Faites fumer vos méninges sur ce roman de fou et, comme moi, perdez le sens du temps, oubliez ses heures (Qui tuaient parfois À coups de pourquoi ♫), oubliez de manger, de boire et lancez-vous comme un affamé sur ce roman qui vous enfumera plus que si vous étiez une noix de jambon dans un fumoir.

Son précédent roman avait placé la barre très haute au niveau émotions et profondeur.

Celui-ci ne le dépassera pas, ne l'égalera pas, mais ce n'est pas grave car les histoires ne sont pas les mêmes. En tout cas, il le talonne de près.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Pffiou ! Ca décoiffe Commère ! Mon brushing est en l'air maintenant, à force de foncer en moto Triumph de Paris à la Bretagne à toute blinde ! Heureusement qu'on a pris la Mercedes pour aller en Norvège, parce que je commençais à avoir le vertige. Mais je n'en avais pas fini avec les péripéties ébouriffantes une fois là-bas, oh que non...C'est pour ça qu'il m'a fallu quelques jours et une autre lecture entre, histoire de me remettre les idées et les cheveux en place. Maintenant que je suis posée au chaud dans mon canap', je peux partager mes impressions avec vous.
D'abord, je trouve que Mat, qui a perdu ses parents dans l'incendie de leur manoir à l'âge de 6 ans s'en est quand même très bien sorti, grâce notamment à son oncle Raymond, et à sa tante (tiens, d'ailleurs elle n'a pas de prénom). Il a eu sa période petit voyou, mais maintenant il est patron d'une brocante, et il a même deux employés, Gary, gitan doué pour repérer les bonnes affaires, et Mylène, pas loin de la retraite mais qui avait besoin d'un boulot. Et puis il a Anna aussi, sa compagne, maman d'une ado prénommée Laurie qui vit chez eux une semaine sur deux. Tout se passe au mieux jusqu'à ce qu'une mystérieuse cliente vienne vendre un vieil album photo à Gary. Un album qui aurait du brûler bien des années auparavant avec les parents de Mat...
A partir de là, on ne reprend plus son souffle, les événements vont s'enchaîner sans nous laisser de répit. Cambriolage, nouvel incendie, morts présents et passés, l'histoire s'emballe ! Et le rythme est d'autant plus soutenu que les chapitres sont courts, ce qui bien sûr entraîne l'effet désiré : on en lit encore un, et puis le suivant, et non, on ne peut s'arrêter maintenant, c'est trop palpitant et on finit par y passer sa nuit ! Bon, je l'ai lu en deux fois, parce que j'ai bossé le 1er décembre et qu'il fallait bien que je m'interrompe pour aller au travail, mais quand même, c'est le genre d'histoire qu'on a du mal à lâcher. de toute façon il y a tellement de rebondissements que si l'on morcèle trop la lecture il faut retourner en arrière pour se souvenir des derniers. A un moment, vers la fin, j'ai même saturé, je me suis dis "non, là il abuse le mec, c'est trop". C'est d'ailleurs le petit reproche qu'on pourrait faire à ce roman, il y a un chouïa trop de retournements de situation. L'autre toute petite réserve concerne le personnage de Mylène, son histoire n'est pas tout à fait crédible quand même. Mais j'ai quand même passé un très bon moment à accompagner toute la bande dans ces aventures échevelées !
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D'Hervé Commere, je n'ai lu que « Ce qu'il nous faut c'est un mort », et j'avais beaucoup aimé. Son dernier roman intitulé Sauf, se montre à la hauteur.
En quelques chapitres à l'écriture serrée et incisive et moins de cinquante pages lues avec fébrilité, il nous plonge au coeur d'une énigme surgie du passé qui s'est invitée sans prévenir dans la vie de Mathieu, un brocanteur de Montreuil vivant avec Anna une prof d'anglais divorcée et mère d'une adolescente Laurie avec les quels il vit sur l'île Sainte-Catherine sur la Marne à Créteil dans une maison qu'il a entièrement retapée.
Ce n'est pas la première fois que le malheur s'invite ainsi, à la façon d'un butor, dans la vie de Mathieu. En 1976, alors qu'il n'a que 6 ans, en séjour dans une colonie de vacances de Haute-Savoie, sa tante lui annonce la mort de ses parents dans le mystérieux incendie de leur « manoir sur la pointe de Lochrist, à Kerloch. », en Bretagne, une «(…) bâtisse (…) presque au bord du vide, avec la mer déchaînée en bas », le 6 août 1976.
Quelqu'un, mais qui, semble vouloir rejouer pour lui la tragédie qu'ont vécu ses parents et des suites de laquelle il est sorti indemne grâce à son oncle et sa tante qui l'ont élevé.
Mathieu est confronté au passé de ses parents qu'il n'a pratiquement pas connus. Il y fera face avec Anna, sa compagne, Gary, un gitan d'un mètre soixante et Mylène, une bourgeoise parisienne, ses employés du dépôt-ventes de Montreuil.
Passé l'âge de vingt ans, Mathieu avait tourné la page et renoncé à rechercher les coupables de l'incendie qui couta la vie à ses parents. 42 ans après, il se trouve, à son corps défendant, une nouvelle fois confronté à cette question. Et cette fois-ci il ne pourra pas tourner la page, car ce n'est pas lui qui tient le livre.
L'inspecteur Dagan, chargé d'élucider le casse de son entrepôt et l'incendie de sa maison de Sainte-Catherine lui laisse peu d'espoir. L'enquête de police sera bientôt close. Et Mathieu confesse que lui aussi dans le passé il a jeté l'éponge : « J'ai souvent pensé qu'ils avaient été assassinés, et pour toutes les raisons du monde. J'ai même imaginé qu'ils avaient été tués par mon oncle et ma tante pour me récupérer, j'ai tout imaginé. Agents secrets supprimés par le bloc de l'Est, voleurs de diamants éliminés par le consortium d'Anvers, amant ou maîtresse du président de la République de l'époque. J'ai imaginé qu'ils organisaient des orgies dans le manoir où se retrouvaient des têtes connues qu'ils faisaient chanter ensuite. Vous voyez, je ne leur ai pas toujours donné le beau rôle. »
Il se retrouve seul face à l'histoire de ses parents. Aidé par Anna et sa fille Laurie, Mathieu se verra contraint d'accomplir un voyage vers le passé, son passé, un voyage qui passe par Kerloch, ses secrets, ses habitants taiseux et les mystères qu'ils entretiennent jalousement.
Sa tante, la soeur de son père, ne lui sera pas d'une grande utilité. Elle se refuse à remuer le passé : « Pour elle, tout est limpide, même en l'absence de réponse. Mieux : s'il n'y a pas de réponse, c'est qu'il n'y a plus de question. » Son oncle ne fait guère d'effort pour lui parler de ses parents.
Gary le gitan, lui, affirme, « — Il n'y a que deux mobiles, (…) L'amour ou l'argent. » et se dit prêt à mobiliser la communauté tzigane de France de Suisse et de Belgique pour donner la chasse à ceux qui sont rentrés par effraction dans la vie de Mathieu.
Mylène mettra elle son patrimoine personnel à disposition de Mathieu et Anna.
Mathieu, Anna, Mylène, Gary vont fonctionner comme une véritable équipe, jouant de leurs différences et de leur complémentarité. Une équipe d'amateurs, mais beaucoup plus motivés que les détectives de la police
« En sortant de table tous les quatre, nous tombions de fatigue. On était bien ensemble. On s'est installés dans la voiture sans parler, ni démarrer. On s'est endormis un à un. C'est le soleil qui nous a réveillés. »
« Ces deux-là (Mylène et Gary) s'adorent autant qu'ils s'intriguent. Ils sont aux deux opposés d'une même courbe, celle de la hiérarchie sociale, pour laquelle ils éprouvent tous les deux une grande indifférence, si ce n'est un profond mépris. »
L'enquête va les mener de Kerloch à Lyon. Mathieu « piétine au milieu des fantômes. » il n'entrevoit « rien d'autre qu'un océan de souffrance et de larmes, peut-être de plomb. »
Mathieu se dit « prêt à en découdre et prêt à (se) cogner à la vérité », mais une fois confronté aux mensonges de ceux qui ont choisi son passé pour lui, il découvre une vérité qui le dépasse.
« J'avais 6 ans quand ils sont morts, j'en ai 48 aujourd'hui. Quarante-deux ans que je n'ai pas vu ces yeux, ces deux bouches, ces cheveux un peu longs que j'avais oubliés. »
« Combien de temps est-on le produit de son enfance, selon vous ? »
Un roman à lire d'une seule traite. Un grand Commere.

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Mathieu perd ses parents à 6 ans en 1976, alors qu'il est en colonie de vacances. Il va désormais vivre chez son oncle et sa tante en région parisienne. Maintenant adulte, il est antiquaire et reçoit un album photos de la maison où il habitait avant alors que tout est censé avoir brûlé. Il va poser des questions à ceux qui l'ont recueilli mais il comprend très vite qu'il dérange. Mat va remonter le passé en se rendant dans son ancien village en Bretagne et à l'étranger où son enquête le mène. Qui lui a menti et pourquoi ? Qui est-il et qui étaient vraiment ses parents ?

J'ai choisi ce thriller en librairie attirée par sa couverture assez glauque qui représente un intérieur abandonné et sa quatrième de couverture mystérieuse et attirante. Je ne connaissais pas cet auteur jusque là.
J'ai bien aimé ce roman policier que j'ai lu rapidement, très vite on est pris par l'intrigue et on a envie d'en savoir plus. le fait que le personnage principal soit représenté comme un jeune garçon de 6 ans à l'époque du drame suscite encore plus sans doute l'attachement et la sympathie du lecteur.
L'intrigue en elle-même est assez réfléchie, l'auteur n'a pas fait les choses à la va vite et à chaque fois il y a de nouveaux rebondissements qui complexifient l'histoire.
On tremble aussi pour le personnage principal et sa compagne qui passent tout près de la mort à plusieurs reprises.
Les chapitres courts maintiennent l'attention du lecteur et leur tempo rythmé concorde bien avec l'histoire.
Pour résumer, un thriller efficace, bien tourné, facile et rapide à lire, à emmener, pourquoi pas, en vacances cet été.
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La vie pourrait être un long fleuve tranquille, Sauf... sous la plume d'Hervé Commère.
À 48 ans, Mathieu,  sait que la vie contient son lot de drames et de bonheurs.
Côté sombre, la disparition de ses parents dans l'incendie de leur "château"  alors qu'enfant il se trouvait en colonie de vacances.
Côté clair, Anna, celle qui partage aujourd'hui sa vie de brocanteur.
Lorsqu'un jour, une mystérieuse inconnue vient vendre un album photo, sa vie bascule.
Quand une vie se construit sur des mensonges...
Hervé Commère nous invite à suivre son personnage en quête de vérités.
Page après page, l'auteur reconstruit le puzzle d'une vie, emmenant doucement mais sûrement, le lecteur, happé dès les premières lignes, de surprises en surprises jusqu'à la révélation finale.
Roman à rebondissements d'un auteur que j'avais découvert  avec Ce qu'il nous faut c'est un mort et que j'ai rencontré il y a quelques jours au Quai du polar de Lyon.
Un vrai plaisir de lecture.








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Sauf de Hervé Commère est un roman emprunté à la bibliothèque.
L'année de ses six ans, à l'été 1976, Mat a perdu ses parents dans l'incendie de leur manoir en Bretagne. Rien n'a survécu aux flammes, pas le moindre objet.
Mat est aujourd'hui propriétaire d'un dépôt-vente. Comme à chaque retour de congés, il passe en revue les dernières acquisitions. La veille, ses employés ont récupéré un album photos à couverture de velours. Sur chaque page de cet album, des photos de lui enfant. Sauf que cet album ne devrait plus exister. Il ne peut pas exister. Et pourtant...
Qui donc lui a adressé cet album ? Et pourquoi ? Il part à la recherche de la vérité, quitte à se mettre en danger...
Sauf est un thriller haletant. Il y a énormément de rebondissements, du suspense, une histoire qui se tient. Tout est fait pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.
J'ai trouvé ce roman très bien écrit.
Mais curieusement, il y a tellement de rebondissements que j'ai eu du mal à reprendre ma respiration. C'est presque trop :) Oui, je sais, c'est bizarre de dire ça par rapport à un thriller mais il y a beaucoup d'informations et du coup par moment je me suis un peu perdue.
J'ai aimé les personnages, l'histoire. Je ne m'attendait pas à tant de rebondissements et à cette fin. J'ai apprécié ma lecture, sans que ce ne soit pour autant un coup de coeur.
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur, que je relirais avec plaisir ; et je mets quatre étoiles à Sauf :)
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Ce que j'ai ressenti:

▪️À brûler des intérieurs…

Mathieu est hanté par de sombres souvenirs. Sauf qu'il essaye de s'en sortir. Bien qu'il est une vie heureuse, il a été marqué par trop de drames et les flammes de la violence. Il lutte depuis, contre cette nature profonde, chaque jour…Jusqu'à ce que le passé se rappelle a lui. Sauf qu'il est virulent, cet impact. Il se glisse dans les pages d'un album photo comme si de rien n'était! Sauf qu'il bouleverse de beaucoup les illusions enfouies et renverse les convictions établies. Avec ses amis et sa douce, le petit Matelot va marcher sur les cendres de ses souvenirs, mais il ne sait pas encore que l'incendie le guette…

"Mais nous n'avons plus le choix. Je n'ai plus le choix. Et puis les démons sont là, et bien là, ça n'est pas nous qui les réveillons."

▪️L'amour ou L'argent. Et le chiffre 6.

Les vérités sont aussi limpides que évidentes. Avec ce thriller ultra rythmé, on s'aperçoit encore plus que l'amour et l'argent mènent le monde dans une course folle…Mais lequel des deux est le plus fort?! Je vous laisse voir ça, mais sachez qu'il y a beaucoup de mystères et de profits à la clef, d'amours et d'amitiés, de paysages grandioses et le chiffre 6. C'est extrêmement troublant, je l'ai relevé à plusieurs reprises et comme l'auteur m'a posé une question dans sa dédicace, j'aimerai en faire de même pour savoir pourquoi ce chiffre en particulier revient comme une obsession? Pour vous, il vous reste à ouvrir ses pages pour tenter d'approcher les questions soulevées par cette histoire : Est-on prisonnier de son enfance? de son ADN? Des personnes qui nous aiment? Des perspectives d'argent? Mathieu va le découvrir au péril de sa vie et les réponses pourraient bien vous brûler les doigts aussi, comme elles l'ont fait pour moi. Mais j'ai adoré ça!

"Il est six heures du matin et je n'ai pas le droit d'être là, il me l'a rappelé dans son bureau, puis dans sa voiture en roulant jusqu'ici."

▪️Sauf, que c'était génial!!!!

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Elle est dynamique autant que passionnée, et les secrets s'enchaînent les uns après les autres. À la fin de chaque chapitre, le seul truc que je voulais faire , c'était lire la prochaine page! C'était fou, sauf que c'était génial! Bref, c'est un page-turner très efficace! Hervé Commère a une plume addictive et j'ai aimé les chemins sur lesquels il m'a mené en moto ou dans une vieille voiture, avec des personnages qui ont parfois dépasser les limites, mais qu'on se plait à suivre dans leurs cheminements personnels…J'ai d'ailleurs toujours eu un faible pour les histoires avec les manoirs, et celui-ci avec sa mer de travers et son ombre de mystères a réussi à me faire rêver aux falaises bretonnes et norvégiennes…Jusqu'à la vérité vertigineuse!

"J'avais 6 ans quand c'est arrivé."


Ma note Plaisir de Lecture 8/10
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Mat, la quarantaine, est propriétaire d'un dépôt-vente. Il a pu grâce à sa tante et son oncle se reconstruire après la mort de ses parents, suite à l'incendie du manoir de Bretagne qu'ils habitaient, alors qu'il avait six ans. Mais voilà qu'une inconnue vient proposer un vieil album photo. Des photos que Mat reconnaît immédiatement puisqu'il s'agit de celles de son enfance et du manoir. Comment ces images peuvent-elles lui revenir ? Quelqu'un a t-il réussi à conserver des biens issus du manoir brûlé ?

Pas mal d'interrogations, qui s'aggravent lorsqu'on tente manifestement de récupérer ledit album en s'introduisant de nuit dans l'entrepôt.
Les ennuis de Mat commencent, sa vie est bouleversée. Sa maison, son havre de tranquillité, finit à son tour brûlé par des délinquants des pus violents. Chaque avancée dans son enquête, menée en parallèle de celle de la police, vient obscurcir ce passé que Mat croyait figé, mais qui désormais le fait douter. Heureusement il peut compter sur le soutien sans faille de son épouse Anna et de ses employés Mylène et Gary.

Commère réussi un début d'intrigue tonitruant. le récit est vif, rapidement prenant. Les personnages prennent à chaque chapitre un peu plus de personnalité et le quatuor formé par Mat, Anna et les deux employés assez originaux est franchement attachant.

Mais Commère s'essouffle au bout d'un moment. Trop de retournements, trop d'emphase. le final est en tous points excessif. Cela s'explique en partie par la folie qui a atteint plusieurs des protagonistes, mais tout paraît du coup artificiel, factice, alors que le Mat du début, avec sa petite vie sympathique était lui dans la normalité absolue.

Le roman reste cependant un plaisir de lecture, facile, léger et enlevé.
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