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excellent même si pas toujours facile d'entrer dans la pensée de cet auteur
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Très belle promenade dans le monde de la philosophie dont je ne suis pas particulièrement familier. Dans ces entretiens avec F.L'Yvonnet, A. Comte-Sponville résume très clairement sa pensée tout en faisant des contre-points très pédagogiques par des ouvertures sur les pensées d'autres philosophes .. et nous donne ainsi envie de les lire.
J'ai beaucoup apprécié cette façon simple de s'exprimer, sans aucune concession ni sur le style, ni sur la rigueur. J'apprécie également beaucoup le fait que A. Comte-Sponville parle à la première personne, mettant régulièrement en avant sa sensibilité et son histoire personnelle, notamment ses relations avec d'autres intellectuels.
Enfin, la vision qu'il exprime est enracinée dans le réel tout en s'attachant à s'appuyer sur des bases conceptuelles.
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André Comte-Sponville est l'un des rares philosophes français qui est reconnu par le grand public, notamment parce qu'il passe souvent à la télévision; de plus, il écrit d'une manière accessible sur des sujets qui ne sont pas abscons. Ce succès tient aussi à sa réputation de "philosophe du bonheur" - une désignation qu'il récuse. Mais il est attaqué par certains critiques ou auteurs, qui lui reprochent vertement d'être un vecteur de bons sentiments, trop modéré dans ses prises de position et trop vulgarisateur. En fait, André Comte-Sponville se définit lui-même comme matérialiste, rationaliste et humaniste. Bon connaisseur de tous les philosophes classiques, il ne cherche pas particulièrement à élaborer de nouveaux concepts philosophiques. C'est d'ailleurs ce qui lui est reproché...
Dans le présent livre, il décrit son itinéraire personnel - sans toutefois se livrer à des confidences trop intimes. Bien entendu, il insiste plutôt sur le chemin intellectuel qu'il a suivi; c'est ainsi que j'ai appris (par exemple) qu'il a été militant du PCF pendant dix ans. Sollicité par François L'Yvonnet, il expose successivement ses points de vue sur ses philosophes préférés, le bonheur, la valeur des civilisations, la politique, l'éthique, l'art, etc…
Avec calme et fermeté, il prend clairement position sur tous ces sujets, au risque de faire hurler ses détracteurs idéologiquement plus marqués qui lui et beaucoup plus agressifs dans la critique de notre société. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié cette (longue) lecture. La plupart des chapitres sont assez facilement lisibles; seules certaines nuances philosophiques et quelques arguties un peu cérébrales m'ont (un peu) gêné.
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J'ai aimé ce livre de la première à la dernière page. André Comte Spongille n'a pas son pareille pour vulgariser les questions philosophiques les plus ardues, il nous rend intelligent et traduit étonnamment bien nos pensées désordonnées et entremêlées. Je n'enchainerai pas ce type de livre comme les perles d'un collier , l'un à la suite de l'autre, mais cet ouvrage est un voyage éclairant sur les questions que ce pose tout être humain en quête de sens.
Si de temps en temps les pensées bouillonnent en vous, foncez acheter ce livre, que de réponses vous aller y dénicher !
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« le fait est que je ne connais aucun cinéaste qui me paraisse l'égal d'un Michel-Ange, d'un Shakespeare ou d'un Beethoven. »
« Cela m'empêche pourtant de voir en von Sternberg l'égal d'un Dürer, d'un Haydn ou d'un Goethe – à quoi je doute d'ailleurs qu'il ait jamais prétendu. Bref, je ne puis me défaire d'un sentiment que le cinéma est paradoxalement un art mineur - du fait même de la multiplicité et de la puissance inégalée des techniques qu'il met en oeuvre en même temps que l'art roi du XXe siècle. »Je suis en train de lire « C'est chose tendre que la vie », livre de 500 pages où il s'épanche sur sa vie, interviewé par François L'Yvonnet. Un magnifique bouquin qui pullule de : « MOI JE MOI JE MOI JE, MOI PHILOSOPHE, je sais réfléchir, pas comme la masse infâme (wink wink). »
Branlosophe à la magnifique coupe grisâtre à faire pâlir de jalousie le compte instagram « Cheveux de riches », on a envie, au bas mot et en restant gentil, de boire trois bouteilles de canard WC par page tellement cela dégouline de pudibonderie et de pédanterie crasse méprisante envers "les autres arts modernes parce que tu comprends, les arts vintage style les bouquins et la peinture c'est tellement mieux. Quel argument est-ce que j'avance? Ba c'est juste mieux parce qu'il y a pas toute cette technicité, fin c'est vintage, fin c'est mieux parce que c'était avant. Maintenant c'est moderne, c'est donc moins bien." AH OUAIS, quel argument en béton armé Monsieur Spongeville !
« Ah vraiment, je suis pas méprisant et vraiment, cela ne reste que mon goût personnel, mais l'artisanat, la chanson française, le cinéma sont des arts mineurs par rapport à la littayratüüüre ou la paintüreeee. »
Si je pouvais inventer un golden Globes des branlosophes les plus agaçants, il y aurait : BHL, Enthoven, mais alors Peigne-zizi Spongeville perce le plafond….
Sur ce, je vais lire Tom tom et Nana (ben ouais, comme c'est un livre, c'est forcément mieux?) et je vais mépriser cette plèbe qui va regarder le nouveau Park Chan Wook (c'est un film, c'est forcément pourri) tout en admirant le magnifique étron d'Urs Fischer.
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C'est un livre d'entretien et ça tombe bien : causer Dédé il adore ça.
En mode je l'apprécie beaucoup et en matière de philo, j'en connais un rayon.
Mais magnanime, il essaie de se mettre à notre portée.
Ce n'est pas facile mais bien aimable.
Et puis il a des très bons goûts : Pascal, Montaigne, Spinoza, Alain...
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