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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel bonheur de retrouver mon cher Harry Bosch !
Pourtant, les polars et moi... une histoire de crime organisé... qui se passe alternativement à Los Angeles et Las Vegas...

C'était pas gagné, et il fallait bien que ce soit écrit par Michael Connelly pour que je lise ces 600 pages sans rechigner. (Message personnel : Michael, mon chou, si tu passes par là, quelques dizaines de pages en moins, ce serait cool.)

Nous retrouvons donc notre Inspecteur Harry à Hollywood.
Appelé sur une scène de crime, quelle ne fut pas sa stupéfaction de découvrir qu'un bas du front avait mis le souk avant d'appeler les autorités compétentes.

D'autant plus inexcusable, que c'est un flic en uniforme qui s'est permis d'ouvrir le coffre de la Rolls pour y découvrir le cadavre.
Pourtant, attiré telle une mouche, par l'odeur, il savait ce qu'il allait y découvrir.
Notre ami va être rejoint par son fidèle Jerry et une petite nouvelle très prometteuse, Rider.

Le voiture se trouve en hauteur, à quelques encâblures (je sais qu'on n'est pas en mer, mais j'écris ce que je veux) d'un lieu de spectacle en plein air, au Hollywood Bowl, où se produit le Philharmonique de Los Angeles.
Il faut dire que c'est le Labor Day (fête du travail) et les gradins sont pleins à craquer.
Comment sortir le corps de là sans que la foule le voie ?

Harry prend des mesures (auxquelles je suis fière d'avoir pensé aussi), ce qui lui vaut des interrogations de sa nouvelle supérieure, une femme très sympathique : Billets. Grace pour les intimes.

Après avoir fait leur tambouille, ils découvrent que le mort n'est autre que Tony Aliso, un vague producteur réalisateur de films plus que médiocres.
Le type est richissime et dépense avec une relative parcimonie son argent aux tables de poker de Las Vegas, au grand dam de sa femme dont j'ai oublié le prénom, qui patiente dans sa villa à L.A.

Je ne vais pas vous raconter l'enquêtes, faut pas rêver, vous aussi vous devrez vous taper les centaines de pages.
J'ajouterai juste un petit poil de croustillant... Harry retrouve par hasard l'amour de sa vie.

Forcément tout ça va être bien alambiqué à la sauce Connelly, pour notre plus grand plaisir.

Mon avis, ça va être très rapide. J'ai adoré !
Il y a du monde, comme dans tout polar, mais ça ne m'a pas dérangée du tout, ce qui est exceptionnel, la plume magnifique, les personnages très bien décrits. On s'immerge facilement et à fond.
Suspense et rebondissements multiples sont bien présents, les émotions aussi.

Si vous n'avez encore jamais lu l'auteur, c'est une lacune à combler au plus vite.
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Me voilà déjà dans le cinquième roman mettant Harry Bosch en tête d'affiche. Et si chaque tome peut se lire indépendamment des autres, j'aime cette petite continuité qu'il y a dans la vie de Harry, nous permettant de vraiment s'attacher à ce bonhomme pas toujours commode mais intègre.

Nous le retrouvons ici mener sa première enquête depuis qu'il avait été mis à pied pour dépression, alors qu'il avait eu une "légère" altercation avec son supérieur et que sa maison avait pris cher pendant le séisme. Mais maintenant, tout va pour le mieux. Il a une nouvelle boss avec qui le courant passe mieux, il se détend en repeignant les murs de sa maison, et il peut enfin reprendre du service. Il est même à la tête d'une petite équipe : Edgar avec qui il avait déjà travaillé, que l'on connaît déjà pour l'avoir rencontré dans les tomes précédents ; et Rider, petite nouvelle à l'avenir prometteur. Ils ne seront pas trop de trois pour résoudre l'affaire qui leur est assignée, à savoir le meurtre d'un homme découvert dans le coffre de sa Rolls Royce, deux balles dans la tête.

De Los Angeles à Las Vegas, du monde du cinéma à celui des jeux d'argent, Harry et son équipe devront résoudre bien des énigmes pour comprendre tous les tenants de cette enquête qui leur mange tout leur temps. Mafia, blanchiment d'argent et crime organisé, voilà ce qui les attendent en gros, avec en prime le FBI et les Affaires internes dans les pattes (dans celles de Harry particulièrement).

Mais nous ne serons pas au bout de nos surprises, puisqu'en parallèle de son enquête et tout à la fois étroitement mêlée, Harry se retrouvera nez à nez avec une ancienne conquête... que nous avons déjà eu le privilège de rencontrer auparavant... et dont la relation prend un tournant inattentu.. Mais je n'en dis pas plus.

Encore une fois, je viens de passer un excellent moment à accompagner Harry dans cette enquête bien plus retorse qu'elle n'y paraît (comme d'habitude en fait). Vous constatez que je l'appelle par son prénom maintenant, lui et moi commençons à bien nous connaître désormais. Je l'aime bien ce flic, de plus en plus d'ailleurs. Intègre et sachant dire merde aux cons, il continue de bien faire son boulot et de mener son enquête jusqu'au bout, même quand on la lui siffle sous le nez. Il va encore se retrouver dans des situations délicates et se mettre à dos les Affaires internes, mais il s'en sortira sans trop de casse cette fois-ci.

Quant à l'intrigue elle-même, elle est menée tambour battant mais sans trop de précipitation non plus. L'auteur est fortiche pour ça, il prend son temps malgré tout et est toujours aussi minutieux. Les (faux) indices et les (fausses) pistes donnent le rythme. La lecture se veut à la fois bien détaillée et dynamique.

Et comme Harry et moi, on est pote maintenant, je ne me suis pas gênée pour m'incruster dans son enquête. Il nous dirige dans un premier temps, à toute vitesse sur une autoroute bien droite, vers Las Vegas, ses casinos, ses parties de poker et ses danseuses nues affriolantes. Et ce n'est qu'au dernier moment qu'on aperçoit le virage à 180°. Après avoir échappé au tonneau in extremis, on se retrouve sur cette même autoroute à contresens, vers Los Angeles et son taux de criminalité qui bat tous les records... avec le FBI aux fesses, toutes sirènes hurlantes, pour mieux être accueillis par la police des polices à l'arrivée qui, à défaut d'être dans le rétroviseur, nous a dans le collimateur. Bref, on ne peut mener notre enquête comme on voudrait, alors on éteint les feux de la bagnole et on agit en catimini. C'est juste dommage que mon coéquipier Harry ne sache pas toujours faire dans la délicatesse et la discrétion... Mais on la résoudra quand même cette affaire et on n'hésitera pas à leur mettre dans les dents, à tous ceux qui nous auront mis des bâtons dans les roues !

Bref, vivement le prochain !
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Un policier raciste dès les premières pages, peu de temps après la bastonnade filmée de Rodney King, et les émeutes qui en ont découlé (l'histoire se répète) . Michael Connelly dans le cadavre dans la Rolls dénonce les violences policières et les valises que trimballe le LAPD, la police de Los Angeles. Pour sortir de l'impasse, la police des polices redouble de vigilance ,et Harry Bosch fait les frais de ces précautions parfois inutiles.
Il s agit du meurtre d un homme très riche à la tête d'une entreprise de blanchisserie, (appelons le blanchiment )retrouvé mort dans le coffre de sa Rolls. Il a donc connu “ la petite musique du coffre » expression de la mafia.
Harry est un rebelle, et on le retrouve dans ses meilleurs moments : rusé, à la recherche de la vérité, mais n'en confiant qu'une partie à ses supérieurs, prenant des risques, refusant d obéir , continuant une enquête de laquelle il a été déchargé, se basant sur les détails, travaillant sans dormir, et...... amoureux.
Un des meilleurs Connelly, avec les évocations du tremblement de terre de 1994, les précautions de ses chefs pour éviter les bavures, ce qui n'empêche pas leurs concussions, le recrutement de noirs dans la police, ce qui n'empêche pas les quolibets racistes, l'évocation de Los Angeles, le mauvais procès fait à O. J. Simpson, le fait que les hôpitaux psychiatriques ont dû , faute de place, relâcher leurs patients dans la nature, le viol, (cf citations) et le souvenir de Harry dans les tunnels du Vietnam.
Mauvaise piste, rebondissements, réflexions intéressantes, et rébellion permanente de notre héros.
(Rien à voir avec Mariachi Plazza, dont je me demande même s'il a été écrit par Connelly. )
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Il est des gens qui sont peu soigneux. Si, si, je vous assure. Laisser un cadavre dans le coffre d'une rolls, tout près d'un lieu où se déroule un concert classique, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Heureusement, un policier passait par là, a eu des doutes, et a ouvert le coffre. Il a un peu salopé la scène de crime, ce que ne manquera pas de lui dire le chef des enquêteurs dépêché sur les lieux, un certain Harry Bosch. Entre deux réorganisations de la police, le voici à la tête d'un groupe comportant deux autres enquêteurs, parce qu'il est le plus gradé. Il s'entend bien avec eux, il apprécie sa nouvelle chef, bref, tout pourrait aller pour le mieux, si cette enquête ne l'emmenait sur des chemins de traverse.

En effet, la victime semble liée à la mafia locale. le groupe d'enquêteurs qui s'occupe de ce genre d'affaires la refuse pourtant, arguant l'absence de lien entre le producteur pas très doué et la mafia. Cela ne les empêche bizarrement pas de se renseigner sur le développement de l'enquête, cherchant des informations par-ci, par-là. Vous avez dit bizarre ? Vous avez parfaitement raison.

Harry et les siens enquêtent. Ils constatent que la veuve est indifférente au sort de son mari, qui était passé à autre chose depuis des années. On s'habitue à vivre dans le luxe, dans une résidence qui n'est pas une prison dorée, plutôt une solitude dorée et sécurisée. Ils cherchent dans le passé proche de la victime, ils s'appuient aussi sur le rapport d'autopsie, sur les résultats d'analyse, qui prennent du temps. Oui, vingt-sept meurtres ont eu lieu le même week-end à L.A. donc si tu veux ton rapport d'autopsie et des analyses, tu fais comme tout le monde, tu attends ton tour ! Les services sont débordés et font de leur mieux.
En revanche, il est des personnes qui ont tout sauf envie que les choses avancent. Et si j'ai parlé de l'OCID plus haut, il est d'autres services qui n'ont pas envie de dire tout ce qu'ils font. La communication ? Ce n'est pas forcément ce qui domine entre les services. Puis, Harry va voir quelqu'un issu de son passé ressurgir devant lui. Cela entravera-t-il l'enquête ? Peut-être.
Sérieux, solide, bien construit, Un cadavre dans la rolls est un modèle dans la manière dont les interrogatoires sont menés – interroger ne veut pas dire torturer, ou jouer avec les droits des personnes interrogées. La ligne est fine, parfois, et Harry Bosch ne la franchit pas. Oui, lire des policiers classiques, des policiers qui pourraient aussi ne pas s'en sortir indemnes, cela fait du bien aussi.
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Lu il y a longtemps. Encore un roman policier bien ficelé, plein de rebondissements qui nous tient en haleine tout le long. J'aurais pensé me lasser en ayant toujours à peu près les même trames, mais ce n'est pas le cas et je ne suis aucunement déçue je continue avec plaisir avec M Bosh.
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Un bon polar comme on aimerai en lire plus souvent. Une très bonne intrigue, et surtout le talent de M. Michael Connelly, pour passer un excellent moment en compagnie de l'inspecteur Harry Bosh. Tous les ingrédients d'un bon polar sont présents: corruption, argent, femmes, poker, retrouvail, FBI, mafia, ficelles de métier...
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Harry Bosch sur une enquête, refuse de croire les évidences et mène ses propres réflexions entre Los Angeles et Las Vegas, dans l'indifférence générale. C'est le 5ème roman de la série "Harry Bosch". C'est encore le début de la série, Harry n'a pas encore tout découvert de son passé, et sa vie "sentimentale" reste "classique" si j'ose m'exprimer ainsi. Dans les romans ultérieurs, Michael Connelly ira plus loin dans sa relation avec Harry.
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lu dans les années 90, c 'est une trouvaille dans une boite à livres qui m'a replongé dans les aventures d'Harry Bosch.
J'ai bien aimé retrouvé cette ambiance à L.A., les méthodes un peu désuets, de ses années là, mais grâce au flair de Harry finit par réussir à trouver le coupable. C'est bien mené, car plusieurs pistes sont au départ envisageables, suivi de rebondissements qui orientent l'affaire dans une autre direction, du coup, le lecteur ne s'ennuie pas.
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A lire après "Le dernier coyote"
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un excellent polar comme d'habitude !
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