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4,15

sur 4018 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il semble que je sois entré dans une période polars/thrillers, en tout cas je me rends compte qu'ils sont très présents dans mes lectures depuis six mois.
Conséquence logique, je découvre des auteurs et je déniche pas mal de titres dont certains "cultes", c'est a priori le cas du "Poète" que j'ai été ravi de lire.
Pour commencer j'ai adoré le style de Michael Connelly, sa belle écriture et un rythme parfaitement dosé, parfaitement adapté à cette histoire au contexte travaillé.
Côté intrigue, l'auteur va nous régaler, difficile de faire plus complexe que cette histoire à tiroirs qui ne laisse rien au hasard. Pourtant ce qui m'a le plus impressionné ici c'est le contexte, à savoir cette incursion dans le monde de la police américaine et du FBI, mais aussi cette découverte du journalisme à sensation made in USA.
L'action est commentée à la première personne par Jack McEvoy, journaliste de métier et particulièrement impliqué puisqu'il enquête sur la mort de son frère, et le roman selon moi doit beaucoup à la psychologie et aux états d'âme de Jack, un personnage particulièrement travaillé avec ses qualités et défauts.
J'ai été impressionné, cette intrigue c'est du lourd, du très lourd même, l'auteur a été journaliste et il va ici nous donner quelques ficelles sur ce métier ainsi que sur la mentalité de la corporation, intéressant et instructif.
Intéressant également le fait d'évoluer au coeur du dispositif du FBI, oui vraiment le contexte est captivant. Pour tout dire j'ai tellement apprécié que j'avais du mal à lâcher ce petit pavé et son intrigue tordue et pourtant, pourtant...
Le mieux est l'ennemi du bien, je pense que pour être totalement fan, il faudra passer sur certaines invraisemblances, mon sentiment est que l'auteur en a fait un peu trop, trop de rebondissements, trop de situations peu crédibles et trop de fausses pistes aussi, jusqu'à cette fin un peu... too much.
Cela dit l'ensemble est très bon et je comprends sans peine le succès rencontré et la récompense obtenue par ce titre, je reste cependant persuadé que quelques scènes étaient de trop.
C'est pour ce qui me concerne un paradoxe, celui d'avoir aimé un livre avec des défauts que je ne pardonne pas d'habitude, j'ai vu le verre à moitié plein car j'ai vraiment pris du plaisir à cette lecture.
Quand Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture, Jack, son frère jumeau, journaliste de faits divers, refuse de croire à la thèse du suicide. Il commence à enquêter et ne va pas tarder à trouver quelques indices troublants...
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Ayant décidé de lire les romans de Michael Connelly par ordre chronologique de parution, il me faut bien de temps en temps faire des infidélités à Harry Bosch, comme c'est le cas avec "Le poète", dans lequel nous rencontrons Jack McEvoy pour la première fois.

Jack est journaliste, spécialiste des affaires criminelles. Quand il y a meurtre dans le coin, l'article est pour sa poire, il est donc plus ou moins "habitué" à côtoyer la mort de près. Mais quand il s'agit de celle de son frère jumeau, flic à la Criminelle, ce n'est clairement pas la même chose... D'autant qu'il y croyait à la thèse du suicide au départ. Mais c'est en faisant des recherches sur les suicides des flics justement, dans le but d'en publier un article, qu'il a compris que son frère avait été assassiné...

De là démarre son enquête, en solo pour commencer, puis en tant que collaborateur du FBI ensuite. Tout commence à Denver dans le Colorado pour mieux se terminer à Los Angeles, là où l'auteur a déjà bien pris ses marques. Mais le voyage ne se fera pas en un jour, certaines étapes sont nécessaires : Chicago, Quantico et Phoenix notamment. On suit à la trace un serial killer, dont le profil est difficile à établir. Tantôt pédophile et tueur d'enfants, tantôt tueur de flics, tantôt poète féru des écrits d'Edgar Allan Poe, les Grands du FBI ont un peu de mal avec la (psycho)pathalogie de ce monstre.

Ainsi, nous suivons étape par étape cette enquête qui nous fait voir du pays, avec en prime quelques chapitres se déroulant du point de vue du tueur. L'auteur, comme à son habitude, s'attarde à tout installer, nous laissant le temps de bien faire connaissance avec son nouveau personnage principal. Je dois reconnaître que j'y ai ressenti quelques longueurs, mais tout finit par s'accélérer, au point d'avoir lu les deux derniers tiers presque d'une traite. Ça commence à devenir de plus en plus intéressant et happant dès lors que le FBI s'en mêle. L'intrigue, que j'ai crue la plupart du temps évidente quant au dénouement qui se profilait petit à petit, est en fait bien plus retorse qu'elle n'y paraît. Les 100 dernières pages regorgent de rebondissements et d'étonnantes révélations. Encore une fois, j'ai été tenue en haleine et je n'ai rien vu venir.

Et si j'ai trouvé le personnage de Jack quelque peu fadasse au départ, j'ai fini par l'apprécier de plus en plus. Jack McEvoy n'est pas une pâle copie de Harry Bosch et de son caractère impétueux. Peut-être m'y attendais-je un peu, ce qui pourrait expliquer pourquoi justement je trouvais Jack un peu fade, mais ça n'a pas duré. Bien plus posé, se contrôlant davantage, sachant s'écraser quand il le faut, Jack n'en est pas moins un personnage que l'on finit par aimer côtoyer, d'autant qu'il trimballe quelques casseroles derrière lui également.

L'intrigue en elle-même nous amène à fréquenter de près des thèmes qui reviennent souvent quand il s'agit de tueurs en série : le profilage, l'étude comportementale, l'élément déclencheur, et ici saucés de journalisme, de petites guéguerres entre flics et agents du FBI (et entre agents également), de réseaux de pédophiles et de suicides de flics. On est dans un thriller noir, cela ne fait aucun doute, mais tout de même très soft. Tout y est bien dépeint et décrit sans que les horreurs ne soient jamais détaillées (notre imagination fait très bien le boulot, pas besoin de plus).

"Le poète" est un roman tel que Michael Connelly m'a habituée : une intrigue qui démarre lentement (un peu trop peut-être), aux nombreux éléments, bien ficelée, au dénouement inattentu, et avec des personnages fouillés qu'on aime à suivre, qu'on les apprécie ou pas du tout. le tout toujours aussi bien écrit et décrit.

Pas déçue pour un sou, c'est à chaque fois pareil quand je termine l'un des romans de Michael Connelly : j'ai envie d'en commencer un autre sur le champ !
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Même si "Le poète" mérite amplement son excellente moyenne, ce ne fut pas mon préféré. Mais je comprends ce qui a particulièrement plu à un large public : le côté effrayant, menaçant, ce danger que laisse planer l'énigmatique "poète" qui donne son nom à cet ouvrage.

Ce roman est indépendant des sagas Harry Bosch et Mickey Haller. Il peut donc se lire à n'importe-quel moment, avant ou après, en même temps, comme on veut, pour le même plaisir ! :)
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Première incursion dans l'univers de Michael Connelly avec le poète et je dois dire que ce fut une bonne expérience de lecture puisqu'elle m'a donné envie de continuer de le lire.

Le poète est un roman qui m'a beaucoup plu parce qu'il contient, pour moi, tous les ingrédients qui permettent une bonne lecture, qui font un « bon » livre (j'ai conscience que c'est complètement subjectif, d'où les guillemets) : des personnages bien développés, complexes et souvent torturés, une intrigue intéressante, du suspense et de nombreux rebondissements. le récit se fait tour à tour à la première personne par la voix du personnage principal, Jack McEvoy, et à la troisième personne quand on suit William Gladden, un tueur en série pédophile. La psychologie des personnages est très importante dans ce roman et Michael Connelly a conçu des personnages parfois difficiles à cerner, au passé lourd. Jack McEvoy est un journaliste, un vrai, un de ceux qui pourraient faire pâlir les « pointures » des chaînes d'information en continu. Il n'hésite pas à mettre les mains dans la boue et à mouiller sa chemise pour découvrir la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais c'est normal, son frère jumeau a été assassiné… L'enquête n'est pas simple, les portes sont difficiles à ouvrir mais Jack McEvoy est du genre pugnace. Il tient autant à son article exclusif qu'à la vérité sur la mort de Sean. Et il va parfois se perdre dans les méandres de l'esprit humain pour comprendre – si tant est qu'il soit possible de comprendre grand-chose. Car Michael Connelly développe également les théories sur les tueurs en série, sur leur mode opératoire et sur leurs motivations qui, parfois, ne riment à rien : « Essayer de comprendre le fonctionnement de ces individus, c'est comme rassembler un miroir brisé », explique notamment l'agent fédéral Rachel Walling à Jack.

Tout cela fait du Poète un très bon roman policier. Je l'ai trouvé un peu dense parfois car il y a beaucoup d'éléments et de détails, surtout sur le fonctionnement de la justice américaine et du FBI. Par ailleurs, le roman ayant été écrit en 1996, j'ai eu du mal à visualiser certains outils informatiques de l'époque et le récit s'appuie beaucoup sur ces techniques. Mais ça n'a pas gâché ma lecture. Seule la fin, avec son ultime rebondissement, m'a parue un peu « too much ». J'ai eu l'impression que ce dernier revirement n'était pas nécessaire.

Mais hormis cette fin qui m'a semblée un peu tirée par les cheveux, j'ai beaucoup aimé ce livre et je suis ravie d'avoir découvert la plume de Connelly et le personnage de Jack McEvoy qui, d'après ce que j'ai compris, revient dans certains de ses autres romans. J'avoue que si j'étais encore journaliste, il deviendrait mon héros. Fictif, certes, mais une vraie source d'inspiration.
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Ah que voilà un bon policier à l'américaine bien écrit comme je les aime.
Un flic est retrouvé mort dans sa voiture et tout le monde pense à un suicide, son frère, un journaliste, fouille un peu, enquète de son coté et le suicide ne lui semble pas vraiment la cause de la mort. Bien sur il a raison et son enquète va se poursuivre avec de multiples rebondissements.
C'est captivant, on se laisse emporter par ce récit bien écrit et bien construit par un auteur qui fait référence dans ce domaine.
Je le conseille sans réserve aux amateur de polars et aux autres bien sur.
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Jack, journaliste à Denver, ne peut croire au suicide de son frère Sean. Pour ses collègues, la thèse ne fait aucun doute, il était déprimé à la suite d'une enquête sur un meurtre qui n'aboutissait pas et ne supportait plus la pression de son métier. Il a laissé un étrange mot d'adieu qui se révèle être un vers de Poe. Jack se lance dans une enquête sur les suicides de policiers afin de persuader les collègues de Sean de rouvrir l'enquête, il finit même pas attirer l'attention du FBI. En même temps un homme se fait arrêter en Californie après avoir photographié des enfants sur un manège, mais la police locale le relâche rapidement faute de preuves. le début se met en place lentement, nous suivons les deux enquêtes, un serial killer sévit depuis plusieurs années et s'en prend à des policiers à travers tous le pays, le FBI se doit d'intervenir.

Ce roman est réputé être le meilleur de l'auteur et effectivement il nous tient en haleine du début à la fin. Après un début assez lent, les rebondissements s'enchaînent, les fausses pistes, les tensions au sein de l'équipe du FBI, quelques relations et rivalités amoureuses se multiplient pour notre plus grand plaisir. le FBI veut débarquer Jack de l'enquête mais il s'accroche.

Au final j'ai préféré L'épouvantail où Jack est plus mûr. Mais c'est sans doute parce que je les ai lus à la suite, il y a plus de dix ans entre les deux et l'écriture de l'auteur a évolué. L'intrigue est très bien ficelée, efficace et le scénario intéressant. Elle présente toutefois deux importants points faibles : la psychologie des personnages et le dénouement. Les personnages ont peu de profondeur, y compris les plus importants, ce qui les pousse à agir n'est pas détaillé ou trop peu. Jack est assez ambigu, il avait une relation en pointillé avec son jumeau, marquée par la culpabilité après un drame survenu dans leur enfance, mais là aussi cette relation aurait pu être mieux expliquée. Même s'il veut aussi prouver l'assassinat de Sean pour que sa belle-soeur soit indemnisée en conséquence, il ne perd jamais de vue le scoop et sa carrière de journaliste, ce que lui reprochera Gordon. le dénouement arrive trop rapidement, sans que rien n'annonce qui est vraiment le Poète, un peu comme un cheveu sur la soupe et ce n'est pas très convaincant. On ne sait absolument rien de ses motivations et raisons de tuer, comme il arrive à s'échapper, il évite de s'expliquer. Rachel dit que ce genre de tueur « vient de la Lune », qu'il n'y a rien à comprendre, mais c'est un peu léger.

Le milieu de la presse est bien analysé, ses acteurs sont prêts à tout pour dénicher LE scoop et les trahisons y sont la norme, Jack en fera l'expérience, mais il reconnaît qu'il aurait fait pareil. Rappelons que l'auteur est un ancien chroniqueur judiciaire, comme son personnage, il sait donc de quoi il parle. C'est aussi très amusant de voir l'évolution technique depuis trente ans. le FBI présente un appareil photo numérique (sûrement bien peu efficace à côté de nos téléphones) comme une nouveauté incroyable et haut de gamme. D'ailleurs à propos de téléphone, les agents du FBI doivent chercher des cabines pour appeler le bureau lors d'une planque, on peine à se souvenir de ce monde-là avec nos smartphones greffés à la main.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, mais ce n'est pas le coup de coeur que j'en attendais après la lecture de L'épouvantail, sûrement parce que ce livre est considéré comme le roman parfait de l'auteur et que j'en attendais trop. Il ne me reste plus qu'à découvrir le dernier volet des aventures de Jack.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Je découvre Michael Connelly avec ce livre, Le poète, gentiment offert par T., un grand fan de l'auteur et surtout, mon grand ami, mon confident.
Je ne reviendrais pas sur l'histoire. Vu les 126 précédentes critiques, tout le monde doit la connaitre par coeur.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Les 200 premières pages m'ont parues assez longues. Jusqu'au moment où le nom du Poète est évoqué. A partir de là, l'intrigue devient haletante et captivante. Il est difficile de décrocher !
De nombreux rebondissements qui nous laissent bouche bée.
Un final grandiose !
Un bon roman policier à l'Américaine !
Je ne manquerais pas de lire la suite des aventures de Jack McEvoy.
Merci encore mon T. adoré...
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Un mélange de policier et thriller à la construction efficace qui donne envie de tourner très vite les pages, pages qui, à mon goût, sont un peu nombreuses et font trainer un peu ce roman en longueur. Un rythme assez lent donc mais avec quelques accélérations, en particulier sur la fin. Un roman qu'on lit facilement et avec intérêt sans être pour autant un chef d'oeuvre du genre.
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Du tres bon Connelly !!

Le probleme lorsque l'on se fie aux critiques , c'est que l'on s'attend ( moi en tout cas , perso , en ce qui me concerne..) à etre pris du debut à la fin par telle ou telle histoire ainsi portée aux nues...L'on imagine pas un seul instant qu'il faille patienter un chouilla avant de donner la chasse , de commencer la traque ne pouvant que déboucher sur l'arrestation , voire l'éradication pure et simple de ce nouvel ennemi n°1 ! Je vais relativiser un peu en avouant avoir mis quelques chapitres avant d'etre embarqué par ce poete maudit .

Sean Mc Avoy est découvert mort dans sa voiture . Un flic en arrivant à de telles extrémités n'est pas des plus étonnant . C'est pourquoi cette affaire sera tres vite classée , la these du suicide étant immanquablement retenue . Jack , frere jumeau de la victime , se refusant à croire que son frangin ai pu en arriver là décide alors de fourrer son nez de journaleux dans ce sordide fait divers afin de n'avoir aucun doute à ce sujet . Commence alors , en partenariat avec le FBI , une trépidante enquete révelant au grand jour l'existence d'un serial killer doublé d'un redoutable tueur de flics ! Comme énoncé précédemment (renvoi à la ligne 7 , bat. A , esc. C ) , je n'ai pas été happé immédiatement par cette histoire que j'ai trouvé sensiblement longue à démarrrer ( pour calmer les fans , je m'infligerai 5 secondesde Céline Dion , cochon qui s'en dédit et c'est cher payé !! ) . Mais force est de constater qu'une fois la trame posée et les protagonistes assimilés , l'histoire déroule à un train d'enfer pour déboucher sur un final des plus étonnant , de par son inventivité , mais également des plus frustrant...Puisque l'auteur nous délivre un large pan de cette partie d'echec sans véritablement faire echec et mat !

Les personnages sont des plus classiques et des plus convenus ! Jack est journaliste et s'emmerde prodigieusement dans ce boulot dont il a fait le tour ! Son acharnement doublé d'un sens certain d'enqueteur l'amenera logiquement a collaborer avec le FBI et ses agents forcément peu enclins a travailler avec ce gratte-papier qui vient marcher sur leurs plates bandes ! Parmi eux , l'on retrouve la brute épaisse de service, Thorson , qui se révelera au fil des pages comme beaucoup plus sensé et professionnel que prévu ! Pour corser l'affaire , Rachel , ex de Thorson , est également de la partie et l'on sent a des km venir son inévitable rapprochement avec Jack...Originalité , quand tu me tiens...Rachel , personnage troublant soufflant le chaud et le froid et dont le passé recele quantité de zones d'ombres...Le personnage le plus interessant et sans lequel ce livre serait juste un polar de plus est , et de loin , le Poete . Son caractere , son histoire personnelle , ses deviances font que l'on s'immerge volontiers dans ce récit afin d'en découvrir toujours plus sur cet esprit dérangé et ses motivations si particulieres .
Ce qui en fait un excellent polar , c'est l'ossature de cette enquete , la trame complexe et totalement maitrisée que l'on découvre au fil des pages et qui est d'une éfficacité redoutable ! Petit bémol sur ce journaliste qui fait la nique aux G-men , découvrant beaucoup trop facilement certains indices jusqu'alors ignorés par ces enqueteurs professionnels mais bon , on va pas chercher la petite bete , l'interet est ailleurs , tout comme la vérité Scully !
Encore une fois , un polar incroyablement bien construit avec son lot inhérent de rebondissements , son enquete au cordeau et surtout sa conclusion qui vous laisse sur le cul tout en faisant naitre en vous un leger sentiment de frustration...

Le Poete , un vrai récital !!
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Faire d'un journaliste l'enquêteur, frère de surcroît de la victime, offre un angle particulier à ce roman ; Décidé à écrire un article, Jack ne peut accéder directement aux indices. Il doit ruser avec la police pour les obtenir.
Les liens entre la police et la presse sont en arrière-plan, ainsi que la guerre intestine des polices U.S. et les règles de violation de la constitution américaine du "plaider coupable". Les références américaines m'ont dépaysé et pourtant ce contexte a toute son importance pour l'intrigue. Se pose ainsi la question de la responsabilité de la presse. "Peut-on donner l'information sur des événements en direct sans risques pour les otages ?" Cette question récurrente n'a-t-elle pas bruité récemment dans les médias?

L'histoire du poète n'est pas celle d'un thriller. Elle se déploie dans plusieurs directions mais la fin est palpitante, surprenante, rebondissante.
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