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Critique de marchenry


Michael Connelly est un champion. En boxe, il unifierait toutes les ceintures. Champion du monde catégorie welters. Ou super welters. Enfin : ce genre. Son premier roman date de 1993. 28 ans et 36 romans plus tard, il est toujours là. Et bien là. Aucune baisse de régime. Aucun challenger pour tenir ne serait-ce que cinq ou six rounds face à lui (Jo Nesbo ? James Ellroy ? Deon Meyer ? Don Winslow ?). Alors ok, son avant dernier, Séquences mortelles, était mou du genou - victoire (difficile) aux points.

Il n'en va pas de même pour L'innocence et la loi. Épatant. Seule frustration : voir aussi peu Harry Bosch relégué au rang d'enquêteur secondaire (il lève toutefois le gros poisson, histoire de rappeler que bon tout de même).

Celui qu'on voit en revanche c'est son demi frère : Mickey Haller. C'est le sixième épisode de la série. Bien qu'avocat il est moins droit que Harry, plus tordu. Retors ou malin : à vous de choisir. Ce coup-ci, il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis (un cadavre retrouvé dans sa Lincoln). Ça fait désordre d'autant que ledit cadavre est celui d'un ex client abattu, circonstance aggravante, dans son propre garage. Il se défend lui-même. Ce n'est pas simple. On ne lui fait pas de cadeau. Il fait la navette entre la prison et le tribunal. Au tribunal, on y passe les deux tiers du roman. Il faut aimer l'unité de temps, d'action et de lieu. C'est une leçon de droit (US) (voire californien). C'est une succession de rebondissements. C'est un concentré d'intelligence et de savoir-faire.

Et c'est ce verdict : félicitations du jury.
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