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3,99

sur 436 notes
Un livre reçu grâce à Babelio/Masse critique, et en plus un Harry Bosch, c'est carrément le bonheur ;-)
Connelly nous a toujours habitués à des polars très axés sur les procédures policières.
Ici le roman est pratiquement entièrement construit sur le fonctionnement de la procédure judiciaire américaine.
En effet Mickey Haller, le demi-frère de Bosch, avocat, déjà rencontré précédemment, est accusé de meurtre et va assurer lui-même sa défense.
On a retrouvé dans son coffre le cadavre d'un homme et il est immédiatement incarcéré.
Il va devoir retrouver dans ses affaires passées quel client lui en veut assez pour le piéger de cette façon.
Bosch se propose bien sûr pour le seconder et enquêter.
Et le roman va vraiment se dérouler autour des différentes étapes de la grosse machine judiciaire américaine.
Caution ou pas caution, libération avec bracelet, interdiction de sortie de l'Etat, démêlés avec la partie adverse (l'accusation), arbitrage constant du juge, sélection des jurés, contestation sur les preuves, sur les témoins…

Cela pourra paraître rébarbatif à certains lecteurs, pour ma part j'ai été scotchée du début à la fin et je ne peux qu'admirer le savoir-faire de Connelly pour nous intéresser à ces pratiques ! Bravo au « boss » ;-)
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Si je vous dis que j'ai dévoré L'innocence et la loi, le dernier Michael Connelly, ça vous étonne ?
Ceux qui me connaissent, non, évidemment, fan de la première heure, beaucoup baissent les bras et pensent qu'il y a bien longtemps que j'ai perdu toute objectivité...
Je ne vais pas les contrarier, c'est inutile.
Oui, j'ai adoré ce nouvel opus, impossible de le lâcher, Connelly au sommet de sa forme.
J'avertis tout de suite, le bandeau qui présente le bouquin annonce les retrouvailles Haller - Bosch, pas d'emballement, notre bon vieux Harry est là en guest-star, un second rôle très discret, trop même, pour les inconditionnels.
Par contre Mickey Haller est là et bien là.
Pas le choix, c'est lui le coupable présumé et c'est lui aussi le défenseur qui va essayer de se sortir du piège dans lequel il semble être tombé.
Un banal contrôle de police.
Un coffre de voiture ouvert.
Un cadavre à l'intérieur.
Ça pue.
Et notre avocat se retrouve en prison.
Lui qui maltraite si souvent l'accusation dans les tribunaux va se retrouver dans un double rôle. 
Accusé et défenseur.
Connelly nous développe toute la panoplie chère aux polars juridiques.
Suspense et rebondissements garantis.
Haller et son équipe ont du pain sur la planche, d'autant qu'en face, l'attaque est hargneuse, on veut le faire tomber peu importe les moyens.
Voilà ce que j'appelle un vrai page-turner.
Et vous savez quoi ?
Je suis encore plus fan du maître qu'avant... et j'ai bien l'impression que ce n'est pas prêt de s'arrêter...

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Mickey Haller est arrêté par un agent de police alors qu'il sort d'un pot avec ses collègues pour fêter dignement sa dernière réussite, sous prétexte que sa voiture n'a pas de plaque. Il en profite pour l'obliger à ouvrir le coffre de sa voiture, au prétexte qu'il y a du sang et voilà notre avocat menotté arrêté incarcéré séance tenante avec une caution faramineuse…

Il décide d'assurer sa propre défense, mais l'accusation, en la personne de Dana Berg, lui met les bâtons dans les roues (c'est même pire que cela, on est dans le registre de l'acharnement, la subornation) on ne lui donne pas les documents, les témoignages, sur lesquelles se base l'incarcération … Heureusement pour lui, la juge ne se laisse pas manipuler. Et, Mickey est entouré de son équipe pour mener l'enquête, parmi eux son demi-frère Harry Bosch.

Avec ce roman, Michael Connelly nous plonge dans l'univers du système judiciaire américain, et tous ses défauts, ou excès, et la manière dont l'accusation a tous les pouvoirs, par rapport à la défense est sidérante. On comprend mieux pourquoi il y a autant d'erreurs judiciaires, de condamnations injustifiées, surtout quand il s'agit de personnes pauvres, de minorités.

Il est effarant de constater qu'en prison, un homme peut se faire agresser, racketter y compris par les surveillants, y compris dans le fourgon qui conduit les prisonniers au tribunal.

La manière dont les membres du jury sont sélectionnés et haute en couleurs…

Bienvenue dans l'Amérique de Trump, avec son cortège de manipulations, sa justice à 2, 3 (voire plus) vitesses qui laisse le lecteur perplexe.

J'ai eu du plaisir à retrouver l'univers de Michael Connolly, la manière brillante dont il expose les faits et développe son intrigue même si j'ai moins pris de plaisir à la lecture de ce roman pourtant assez addictif. En fait, j'apprécie peu en général les « thrillers judiciaires », tout comme les séries où les avocats sont les héros, je préfère les enquêtes policières pures, avec des experts, des profileurs…

L'auteur est magistral, car il arrive à me faire apprécier un livre qui sort complètement de mes centres d'intérêt en matière de polars. Les aventures d'Harry Bosch m'attendent…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

#Linnocenceetlaloi #NetGalleyFrance !
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Tous les livres de Michael Connelly sont excellents, mais L'innocence et la loi mérite un coup de coeur, à la fois pour cette plongée au sein de la justice américaine et pour le rythme haletant du livre. Ma seule réserve concerne le dénouement, un peu en dessous du reste du livre.
Alors qu'il sort d'un bar où il a fêté une victoire au tribunal, l'avocat Mickey Haller est arrêté parce que sa voiture n'a pas de plaque arrière. le policier ne veut rien entendre et lui demande d'ouvrir le coffre. À l'intérieur… un cadavre.
Mickey Haller est bien placé pour savoir qu'il n'a pas tué Sam Scales. Sauf que la police prouve que l'homme a été assassiné dans le garage de l'avocat.
Le titre L'innocence et la loi prend tout son sens, Mickey est innocent mais on dirait bien que la loi va en décider autrement.
C'est sans compter le caractère teigneux de l'avocat. Malheureusement pour lui, il doit faire face à un procureur à sa hauteur. Tous les deux mettent la patience du juge à rude épreuve.
Merci à NetGalley et Calmann-Lévy pour cette lecture.

Lien : https://dequoilire.com/linno..
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Lorsque au terme d'une soirée, Mickey Haller, avocat, sort de l'établissement dans lequel il vient de fêter une victoire judiciaire, il est aussitôt intercepté par la police de Los Angeles au volant de son véhicule. Il n'imaginait pas que ce contrôle, a priori inopiné, déboucherait sur la découverte dans le coffre de sa voiture du cadavre d'un ancien client qu'il avait décidé de ne plus défendre.


Afin de démontrer son innocence, Mickey Haller est contraint de livrer une bataille judiciaire compliquée. Il n'envisageait pas, à cet instant, être possiblement tombé dans le piège d'une cause et d'intérêts très loin de ses préoccupations.


Désireux de se défendre lui-même - mais particulièrement malmené par une avocate chargée de représenter l'accusation - il s'adjoint les services et les compétences de confrères et d'amis, ainsi que de son demi-frère, Harry Bosch, inspecteur de police à la retraite.


Le procès ne s'engage pas favorablement ; le juge ordonne la détention immédiate de Mickey Haller.


Ancien journaliste et chroniqueur judiciaire, Michael Connelly consacre sa carrière professionnelle à l'écriture régulière de romans policiers. Il est également scénariste pour la télévision.


« L'innocence et la loi » (Calmann-Lévy,2021) est essentiellement le roman d'une intrigue au sein du système judiciaire états-unien. Assurément, Connelly écrit une histoire captivante : manigances, rebondissements, tromperies jusqu'à la fin qui, si elle ne déçoit pas par sa cohérence, n'est pas exceptionnelle par sa résolution.


Michael Connelly, agile dans la construction de l'intrigue judiciaire et dans les dialogues, ne maitrise absolument pas les contours de la procédure judiciaire américaine. C'est fort étonnant de la part d'un ancien chroniqueur de justice dont de nombreux romans et scenarii sont des procès. La traduction française, très perfectible, amplifie ce défaut.


Pour autant, le roman est intéressant et prenant.


Bonne lecture


Michel



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Ancien chroniqueur judiciaire pour le Los Angeles Times, Michael Connelly est aussi à l'aise dans un tribunal que dans son canapé. Il a même l'immense talent de savoir relater toute la complexité de la justice américaine sans lasser son lecteur.

Je dois reconnaître que j'apprécie de plus en plus ses thrillers judiciaires avec Mickey Haller pour héros. Événement inédit dans "L'innocence et la loi", notre avocat de la défense est propulsé de l'autre côté de la barrière. En effet, lors d'un contrôle de police, un cadavre est découvert dans le coffre de sa Lincoln. le voilà accusé et emprisonné, la libération sous caution lui ayant été interdite. Nul doute qu'il a été piégé et pour prouver son innocence, il n' a pas d'autre moyen que de dénicher le vrai coupable. Haller décide de se défendre lui-même, entouré de sa fine équipe. Même Harry Bosch, son demi-frère participe discrètement à l'enquête. Comme il prépare son dossier du fond de sa prison, Michael Connelly en profite pour décrire le milieu carcéral américain auquel on a rien à envier... Bien sûr, tout le procès est décrit méticuleusement, de la sélection des jurés au choix des témoins, sans oublier les multiples coups bas que se tendent l'accusation et la défense.

Entre prison et tribunal, ce thriller ne propose pas un grand voyage mais l'intensité est telle que je n'ai pas vu défiler les pages. Je lui accorde un 18/20, seul regret, la fin est arrivée trop vite. J'ai envie pour une fois de souligner l'excellent travail du traducteur Robert Pépin.
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Passionnant roman de procédures judiciaires montrant les combines plus ou moins acceptées dans la magistrature et le ministère public. le tout est accompagné de descriptions du système carcéral et d'enquêtes policières avec en second rôle notre cher Hyeronymus Bosch.
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Lorsque le roman s'ouvre, J. Michael Haller est incarcéré au Twin Towers Correctional Institute, en attente des procédures qui le mèneront à son procès, le cadavre d'un de ses anciens clients ayant été retrouvé dans le coffre de sa Lincoln, alors qu'il se trouvait au volant. Supporté par son ex-femme Maggie et sa fille Hayley, de même que par son équipe qu'on retrouve avec plaisir - Cisco, Lorna, Jennifer, et Bosch, qui donne un petit coup de main -, il a choisi de se défendre lui-même. Et ce n'est rien de moins que son innocence qu'il veut démontrer, pour en finir avec ce cauchemar. Véritable roman de prétoire, L'innocence et la loi décrit, à travers Haller qui est le narrateur, les démarches, requêtes et techniques relatives à l'exercice du droit. Même si je ne suis pas une grande fan de ce personnage, que l'auteur humanise particulièrement par contre dans cet opus, mon intérêt a été soutenu tout au long de l'histoire malgré ses quatre-cent-cinquante pages, et une intrigue qui n'est pas des plus intéressantes. J'aurais aimé que Bosch soit plus intégré à l'histoire, son rôle étant on ne peut plus secondaire. Connelly met bien à profit ses talents de chroniqueur judiciaire.
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Dernier Connelly en date, et premier roman de l'auteur à aborder l'arrivée du Covid aux USA, L'innocence et la loi marque le retour du demi-frère de Harry Bosch, l'avocat Mickey Haller. Ce malin des prétoires s'est fait pas mal d'ennemis. Aussi, quand au sortir d'une soirée destinée à fêter le dernier acquittement qu'il a obtenu, il est contrôlé par policier en patrouille qui s'aperçoit que du sang goutte depuis le coffre de sa Lincoln et y découvre un cadavre dans le coffre, Haller bascule en quelques instants d'avocat pénaliste reconnu à détenu lambda dans la prison Twin Towers Correctional Center de Los Angeles.
Tout accuse Haller : le défunt, un escroc qu'il avait souvent défendu et qui lui devait encore pas mal d'argent, a été drogué, placé dans le coffre de la voiture et tué dans le garage de Haller, des traces de sang l'attestent. Pour le ministère public, pas de doutes : la place de l'avocat est en prison – et pour longtemps. Haller va devoir se défendre lui-même et envisager toutes les hypothèses pour se sortir de ce (très) mauvais pas.

Connelly revient au roman de prétoire. Un style qu'il maîtrise parfaitement du fait de sa grande connaissance de la procédure criminelle américaine. Globalement, le roman se lit bien, l'auteur sait se faire très didactique quant aux spécificités du système américain. Mais, pour une fois, Connelly ne convainc pas totalement le lecteur français. L'accusation veut réellement la peau d'Haller, ne prend jamais en compte aucun élément à sa décharge et n'envisage jamais l'existence d'un autre coupable. Dés lors le déséquilibre des forces entre les parties conduit à des batailles sur des points mineurs de procédure, qui sont cependant absolument nécessaires pour la défense de l'accusé. le procès n'est plus qu'un théâtre où chaque partie raconte son histoire, sa version des faits, pour tenter de convaincre le jury.

Les différences de fonctionnement du système judiciaire sont éclatantes, et parfois pesantes. Une bonne partie des débats préludant le procès en lui-même se limite à des chicaneries, avant que les plaidoiries n'enchaînent les "objection votre honneur".

Michael Connelly maîtrise une nouvelle fois très bien ce genre littéraire singulier – l'autre référence du genre étant John Grisham - mais sans apporter au lecteur la fièvre habituelle liée à ses intrigues à rebonds.
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Mickey Haller, le frère d'Harry Bosch fête un acquittement dans son bar préféré avec ses amis. Lorsqu'il rentre il est arrêté pour un contrôle routier car sa voiture n'a pas de plaque d'immatriculation à l'arrière, le policier veut lui faire ouvrir son coffre ce qu'il refuse, mais comme un liquide poisseux s'en écoule, l'agent passe outre… et trouve un cadavre. Haller ne peut payer sa caution de cinq millions, ce qui lui vaut d'être emprisonné. Il clame son innocence et crie au coup monté. Il décide d'assurer lui-même sa défense avec sa collègue Jennifer et l'aide de son enquêteur Cisco, auquel se joint Harry. Il y a très peu d'action hormis dans les dernières pages, tout se passe au tribunal, où on assiste à des audiences diverses et variées sur les questions de procédure. L'avocate de l'accusation est complètement bornée et tout à fait hostile à l'accusé. C'est sans fin et ça tourne en rond.

D'habitude, j'aime beaucoup les livres de Michael Connelly, même si je suis loin de les avoir tous lus, mais ce dernier opus n'a vraiment pas passé, j'ai rarement lu quelque chose d'aussi ennuyeux. On ne devrait pas le cataloguer comme polar, même si je sais que le thriller judiciaire est un genre en soi aux USA, on pourrait le mettre dans les cours de droit sur les procédures américaines et autres pinailleries. L'histoire tiendrait en moins de dix pages, tout le reste étant consacré aux détails des innombrables audiences et autres séances judiciaires. J'en avais déjà marre après quinze pour cent et j'avoue l'avoir lu en regardant souvent le compteur en bas de la liseuse qui m'indiquait ce qu'il restait du roman. C'est rare que ça soit à ce point et je l'aurais sans doute laisser tomber si ça n'avait pas été un SP. Donc je n'ai pas aimé la forme, que dire du fond ?

Il est bien ancré dans l'actualité puisque c'est le début de la pandémie et Mickey a très peur d'attraper le Covid en prison où seuls les gardiens portent des masques alors qu'on annonce que le virus y fera des ravages. C'est une des formes de maltraitance envers les détenus que dénonce l'auteur, ainsi que les agressions, le non respect des droits de la défense par les écoute téléphoniques. Les prisons sont un lieu de violence, les gardiens et les autorités compétentes ferment les yeux.

L'autre thème dominant est le fait que la justice américaine marche sur la tête, ce que tous les Européens savent bien. L'accusé y est présumé coupable et c'est à lui de prouver le contraire. le héros du roman est un avocat pas spécialement pauvre, il est bien entouré par ses ex-femmes toutes avocates et son frère policier, mais ce système est clairement préjudiciable aux personnes défavorisées, ce n'est pas pour rien que la majorité des prisonniers appartiennent aux minorités. Comme si cela ne suffisait pas, il est clairement dit qu'il s'agit d'une sorte de jeu de pouvoir entre les avocats de l'accusation et de la défense, le fond de l'affaire compte assez peu au final. Comme le disent les personnages, peu importe que l'accusé soit coupable ou innocent. D'ailleurs Mickey refuse plusieurs fois un non-lieu sur les entourloupes de l'accusation, il veut que son innocence soit reconnue, mais même à la fin, certains de ses collègues n'y voient qu'un coup de poker gagnant. Je ne connais pas spécialement les mécanismes de la justice chez nous, mais je pense qu'elle n'est pas aussi cynique.

Donc même si j'ai trouvé la forme de ce livre totalement rébarbative et que je me suis ennuyée ferme en attendant de voir le compteur de la liseuse afficher cent pour cent, ce livre présente un intérêt pour nous dépendre l'Amérique de Trump version tribunal. Ceux qui s'intéressent au droit vont se régaler, pour ma part, j'espère retrouver Harry prochainement pour une vraie enquête. Merci à Netgalley et Calman-Lévy pour cette découverte.

#Linnocenceetlaloi #NetGalleyFrance !
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