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sur 672 notes
Entre mes deux chats qui se foutent sur la gueule pour la rigolade, rebondissant sur mes murs, dérapant sur mon parquet, il est entre 1H et 4H du mat à vue de tête dans le cul, ma gosse chouine sa toux qui la fait vomir un tas de trucs :

« Ayé qu'elle me dit, ayé papa… »

Moi je la tiens au dessus de la baignoire ma petite nénette, elle a de la fièvre c'est le bordel, le temps de tout bien nettoyer comme il faut et chacun dans son lit à mater son sommeil…Il y a des nuits comme ça, un peu à la con, ou tu vas te lever plusieurs fois pour caresser la détresse de ta môme qui pleure ton nom, c'est mignon, mais un peu casse couille déjà au bout de la troisième fois, alors le matin quand il faut te faire violence pour foutre un pied devant l'autre, t'as pas le sourire facile, et tes putains de chats qui miaulent leur envie de miauler, se frottant de tout leur poils sur ta jambe nue, ronronnant d'un plaisir que tu ne partages pas vraiment…

Du coup t'es mal foutu pour la journée, ton chocolat manque de caféine, tes yeux piquent, gonflés tout ce qu'ils sont à la fatigue d'un vendredi décoré à la grisaille ce cet hiver un peu long, t'as pas envie d'en jouer un air de la journée, mais t'as du taf, tu le sais c'est le bordel, mais t'as pas envie quand même, alors tu végètes en quête d'une motivation restée coucher...

Mais ce soir c'est le week end, cool, je vais pouvoir ne pas me reposer, trop de trucs à ne pas faire comme la grasse matinée jusqu'à 7H00, et puis les corvées qui saoulent, comme les courses, mon rôle : pousser le caddie dans les allées, il y a toujours plein de monde, des gens que tu n'as plus envie de voir, tu baisses la tête pour éviter de croiser les regards et tu avances genre de rien vers une allée plus peinard…

Le week end c'est aussi l'occasion de faire plein de trucs plutôt cool, mais pas en ce moment, en ce moment c'est chasteté imposée, chacun de son côté, pas de touche minou, ton zizi tu le laisse bien planqué dans ta frustration, il te reste le resto, les sorties, mais t'as pas le déclic pour relancer la machine, tu deviens terne, t'as perdu ta soif d'envie, faut trouver la parade à ennui, mais t'es en manque d'inspiration pour retrouver le bonheur…

Pfff, c'est le gars qui se mord la queue, qui tourne en rond, qui cherche mais ne trouve pas, c'est long à retrouver la sérénité…

Enfin bref tout ça pour parler, écrire, se branler le cerveau pour éviter l'apathie qui se profile en ces jours de disette de bonheur, la fatigue te pèse sur la tronche et le moral qui se berne de répétition en répétition, allez quoi, bouge toi un peu, remue toi, fais des trucs, occupe toi, lis un bouquin, nique du terroriste sur call of duty, fais la cuisine, un bon petit plat d'enculé, genre des bonnes pâtes à la carbonara, pâtes fraiche, lardons fumés, un gros pot de crème fraiche et c'est du délice assuré…

Il me faudrait un truc pour m'occuper l'esprit, bon déjà si je niquais un peu plus, je pense que je serais moins défaitiste, bah oui mesdames : un homme en manque de minou est un homme qui boude, qui fronce des sourcils, qui picole…

Je crois que je vais organiser un petit truc entre nous, rien de sexuel je vous rassure, enfin on verra, une petite rencontre en privé, genre petit resto, bar à vins et charcuterie, une connerie dans le genre, c'est en train de germer, je réfléchis, l'année dernière, il y avait que des meufs, et moi je veux qu'il y ait des mecs, pour équilibrer les échanges, je verrai ça…


Bon il est 9h25 et je n'ai encore rien branlé, d'ailleurs je vais continuer jusqu'à 10 heures, j'aime bien les chiffres ronds, et puis c'est l'heure de « Bonjour madame », attention « bonjour Salope » est beaucoup moins classe, ya « bonjour monsieur aussi » pour les plus curieuses voir les plus curieux, « Bonjour Poney », chats et tout un tas d'autres truc chelous…

franchement qu'est ce que j'en ai à foutre d'un poney à 10h00 du mat alors qu'une nana un peu nue avec la bonne lumière, ça le fait grave…

Bref je suis une lumière morte

Bon voilà a plus les copains

Ps : Bon petit polar mais sans plus, ce n'est pas le meilleur de l'auteur…
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Le 11 septembre 2001 à changé l'Amérique.


Comme plusieurs auteurs, Michael Connelly utilise l'actualité dans son roman mais uniquement comme toile de fond.


Par contre, ce n'est pas un roman pamphlétaire. Même si les abus de pouvoir de la part de FBI occupe une bonne partie du roman, ils ne prennent pas trop de place.


Harry Bosch a quitté la brigade, alors nous n'avons plus droit à ces mesquineries de la part de plusieurs membres de la brigade.


Nous avons plutôt droit à une enquête complexe et bien menée, à une discrète et belle histoire d'amour et beaucoup d'action. Et, comme pour plusieurs auteurs américains, un héros qui en fait un peu trop.


Du Harry Bosch à son meilleur.
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Un vrai polar noir au vrai sens du terme. La curiosité de l'énigme nous tient en haleine le long du récit de l'histoire
Cette dernière tout d'abord est pleine de fausses pistes et de répercussions. Elle va emmener l'inspecteur en retraite Harry Bosch dans des zones d'obscurité, que Connelly décrit admirablement. Il restaure vraiment une ambiance olivâtre, cachée par les paillettes d'Hollywood.
Il dévoile également l'Amérique traumatisée de l'après 11 septembre, qui autorise ses agences d'investigations à être au-dessus des lois. Ce n'est plus la justice qui compte, mais la raison d'Etat.

Michael Connelly soigne aussi ses personnages, en créant des êtres pris entre leur devoir, leurs désarrois et leurs envies. Derrière les aspects se cachent des hommes et des femmes blessés par la vie, .
AU milieu de cet imbroglio L'inspecteur Harry Bosh cherche à rendre justice à une jeune femme que tout le monde à oublier, tout en cherchant les mots pour dire l'amour qu'il a encore pour son ex-épouse Eleonor .
Un polar a' ne pas oublier


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Harry Bosch, l'inspecteur fétiche de Michael Connelly a pris sa retraite. Mais pour un policier qui a consacré toute sa vie à résoudre des énigmes, quitte à sacrifier femme et enfants pour mener à bien sa carrière, il est inconcevable de s'adonner à la pêche.
Il prend sa licence de « privé » et se replonge dans une ancienne affaire non élucidée.

Au passage, il égratigne le FBI, encense les rapports de police, souvent extrêmement révélateurs pour qui veut bien prendre la peine de les examiner sous toutes leurs facettes, mais ne se pose aucune question sur son implication dans la guerre du Vietnam.
Le titre de son livre « Lumière morte » est d'ailleurs le nom donné aux lueurs que disaient voir les soldats américains dans les tunnels du Vietnam lorsqu'un combattant venait à y mourir.
C'est dans un tunnel que Harry Bosch après avoir intuitivement perçu la lumière morte, retrouvera l'agent du FBI assassiné lâchement par deux policiers enquêteurs.
Les quelques incohérences que j'ai relevées : des portes qui s'ouvrent trop facilement devant un ex-policier glanant des infos pour une enquête dont il n'est même pas en charge, une fin tirée par les cheveux qui n'a pas vraiment sa raison d'être, une forme trop olympique pour un policier à la retraite qui ressuscite aussi précipitamment que dans les dessins animés.
Cela dit il faut bien avouer que cette oeuvre est très agréable à lire, et que dans l'ensemble c'est plutôt réussi.
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Une enquête qui ne m'aura pas réellement passionné. Assez moyenne comparée aux intrigues des précédents opus. Par contre , c'est tout un plaisir que de noter une remarquable émancipation de notre flic préféré devenu privé. Et cette fin? Un grand tournant dans la vie de Bosch qui présage de futurs tomes passionnants.
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Harry Bosch ne peut oublier la victime d'un meurtre sur lequel il n'a travaillé que quelques jours et dont le coupable n'a jamais été retrouvé.
Ayant pris sa retraite, il décide de recommencer l'enquête.
Quand toutes les pistes, fausses pistes, sur-pistes, sous-pistes ont été suivies et mises à plat, que la mécanique est démontée , que Bosch a rempli la mission qu'il s'était fixée, il nous reste le plaisir d'avoir lu un excellent roman et surtout celui de nous être baladés dans Los Angeles et ses environs.
Quelqu'un devrait expliquer ça à l'auteur du Chuchoteur
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Harry reprend l'enquête qu'il avait dû mettre de côté dans L'Oiseau des Ténèbres et qui n'avait jamais été résolue, malgré les obstacles dus au temps passé et aux personnes qui veulent le voir lâcher prise.

Parce que oui, y'a encore des gens qui pensent qu'on peut faire lâcher son os à Bosch 😆

C'est une enquête policière assez classique, la différence avec les précédentes résidant dans le fait que Bosch n'appartient plus au LAPD et n'a donc plus accès à ses ressources. Il n'est plus non plus protégé par sa hiérarchie. Ce qui ne l'empêche pas de découvrir le fin mot de l'histoire et d'obtenir justice pour cette victime et pour celles qu'il rencontre sur sa route.

Ce tome a aussi une dimension personnelle avec la réapparition dans l'intrigue de l'ex-épouse d'Harry. La vie sentimentale des personnages n'est pas ce qui me passionne le plus dans les romans policiers, mais ici ça débouche sur un élément dont j'ignorais quand il allait intervenir, mais dont je connaissais l'existence, puisque j'ai lu 2 tomes postérieurs à celui-ci et que j'ai vu toutes les saisons de la série télé.

Un bon tome, une bonne lecture. J'ai largement préféré cet opus au précédent (Wonderland Avenue) et j'ai très hâte de lire le suivant (Los Angeles River).
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Harry Bosch a quitté le LAPD. Cela ne l'empêche pas de mener des enquêtes. Heureusement, d'ailleurs, sinon il n'y aurait pas de bouquin et pas de critique. Donc Harry décide de se pencher sur un cold case, ce qui n'ira pas sans mal, remonter l'enquête qui n'a pas abouti à l'époque. Bien entendu, "on" cherche à lui mettre des bâtons dans les roues, car sinon, cf ce qui précède.

Du Michael Connelly, donc du très haut niveau, grand plaisir de lecture, à déguster sans modération.
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Harry Bosch met les pendules à l'heure.
Dans sa préface de Lumière morte, Michael Connelly himself explique que les choses ont changé, que son/notre détective préféré, Harry Bosch, a vieilli et se retrouve désormais à la retraite.
Pour marquer le changement, Connelly explique qu'il s'est même efforcé de changer de style narratif pour passer à la première personne et nous faire mieux partager les pensées de Harry Bosch.
Mais on a tant de plaisir à retrouver tout cela après avoir fréquenté Harry durant de longues années qu'on se demande : ah bon, c'était pas écrit comme ça avant ? Comme si on avait toujours été dans les pensées de Hiéronymus Bosch.
Alors Harry à la retraite ?
Oui, oui. Bien sûr il s'ennuie et s'étiole, faisant semblant de jouer au privé sans grande conviction.
Alors on se doute bien, ne serait-ce que pour notre plus grand plaisir, que l'ami Harry va rouvrir un de ses vieux dossier, un cold case. Un frozen case même.
Sauf que ce dossier-là, fallait surtout pas le rouvrir, Harry.

[…] – Quelles sont mes chances de jamais consulter l'ensemble du dossier ?
– Je dirais entre zéro et aucune. […]
– Ils sont montés dans mon bureau, ont ouvert mon tiroir et l'ont embarqué. Je ne reverrai plus ce dossier. Et peut-être qu'ils ne me rendront même jamais le tiroir. […]

Depuis le 11 septembre on le sait, les États-Unis n'ont plus qu'une obsession, la lutte contre le terrorisme : TMSB, Tous les Moyens Sont Bons, au point d'enterrer les autres crimes s'ils touchent de près ou de loin au terrorisme, au point de vouloir fermer la trop grande gueule de notre ami Harry s'il tente de rouvrir des dossiers bien fermés.
Heureusement, Connelly ne s'appesantit pas trop sur ce volet politique un peu convenu qui (comme dans À genoux) ne sert que de décor à un polar très noir, à l'ambiance peut-être encore plus sombre que d'habitude.
Peut-être parce que cette fois-ci il n'y a pas d'affreux barjot, de psychopathe allumé, de serial-killer monstrueux, … non, rien que de l'américain bien normal dans cette enquête qui va mêler showbiz arrogant, LAPD corrompu et FBI paranoïaque.
Avec ce qu'il faut de retournements de situation et de coups de théâtre, jusque y compris dans la vie privée du privé !
Pour celles et ceux qui aiment les don quichottes du LAPD, même à la retraite.

Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Harry Bosch a pris sa retraite, mais c'est mal le connaître si vous pensez qu'il va arrêter ses enquêtes, devenu un privé, il se retrouve mêlé à une nouvelle intrigue : le meurtre d'Angella Benton, une jeune assistante de production à Hollywood. On a beau lui dire de renoncer, Bosch c'est pas le genre de gars qui se démonte pour si peu, il va donc nous entraîner dans une enquête haletante et sombre, très sombre. Michael Connelly sait où mettre des rebondissements pour tenir le lecteur en haleine et même si je n'ai pas trop apprécié le roman, j'ai aimé le style et la classe de son personnage principal.
Si je n'ai pas vraiment apprécié, sans être une déception, c'est surtout à cause de l'intrigue que je ne juge pas franchement originale, j'ai l'impression d'avoir déjà lu et relu ce type de livre et l'auteur ne se démarque pas avec ce roman. le décor et l'ambiance sont bons mais sans plus, je n'ai pas retrouvé l'inspiration de l'auteur dans ce roman.
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