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3,68

sur 415 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans la grande tribu des auteurs de polars, il en est encore d'importants qu'il me reste à découvrir, il en est même certains dont je devrais avoir honte de ne connaitre que le patronyme... Mais bon, amis "Babéliotes" on a tous nos préférences, ceux dont on ne peut pas rater la sortie du dernier opus.
Pour moi, qui prône pourtant la diversité et l'éclectisme, Michael Connelly est incontournable.
Si ma dernière rencontre avec Harry Bosch, le flic cher à l'auteur (Dans la ville en feu), m'avait laissé sur ma faim, je viens de retrouver l'appétit, et quel appétit mes amis... gargantuesque...puisque j'ai dévoré ce Mariachi Plaza en quelques heures.
Proche d'un candidat au poste de gouverneur et dix ans après avoir été la cible d'un tireur non identifié, un homme meurt des suites de ses blessures.
C'est à Harry Bosch qu'est confiée l'enquête.
Associé à une jeune inspectrice et sous la pression permanente de sa hiérarchie et des politiciens en campagne.
Avec ses manières bien à lui, parfois en marge de la légalité, ce bon vieux Hieronymus (Ne riez pas, c'est son vrai prénom), à quelques mois de la retraite, aura à coeur de découvrir le coupable de ce crime.
Sa jeune collègue, quant à elle, ressort des archives un vieux dossier qui la touche de près. Il lui faudra convaincre son mentor et l'entrainer dans sa quête de la vérité sur cette affaire qui vit des enfants périr dans un incendie d'origine criminel.
Connelly ne fait pas dans le sanglant ou la surenchère de violence, il fait dans l'investigation et l'enquête de terrain. Son flic est un fonceur qui va au contact.
Michael Connelly pointe du doigt les travers d'une société que le pouvoir politique tente de contrôler. Bosch est un poil à gratter que même une hiérarchie aux ordres a du mal à gérer.
Une fois de plus, l'auteur réussit à tenir son lecteur en haleine tout au long de ce roman. L'un des meilleurs de la série consacrée à son policier, il me semble.
Mais, encore une fois, je ne suis pas objectif... Je suis fan...
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« Mariachi Plaza » est, une fois de plus, un sans-faute signé Michaël CONNELLY. Attaché au service des affaires non-résolues, son inspecteur fétiche, Harry Bosch, campe cette fois encore un flic ‘jusqu'au-bouliste', ayant développé le sens des valeurs et du devoir de patience que tout bon flic se doit de cultiver. Même si, aux yeux de certains Harry Bosch apparaît comme un dinosaure, il reste plaisant à suivre. le plus vieux de l'équipe du LAPD de Los Angeles, ce monstre sacré d'inspecteur est cette fois désigné pour former un duo avec la petite dernière rentrée, l'inspectrice Lucia Soto. Sachant qu'il sera bientôt à la retraite, il se donne pour mission, non seulement de régler l'affaire qui s'écrira vite au pluriel mais aussi le devoir de former cette jeune recrue qui, après lui, prendra la relève … et nourrira quelques nouveaux ouvrages qui pourront naître de la plume de M. CONNELLY.
L'auteur va donc plonger son Harry Bosch dans quelques vieux dossiers poussiéreux qui, repris en main par le maître, s'animent, réveillent de vieux démons et dégagent l'odeur nauséabonde que renferment toujours les affaires qui allient les magouilleurs de tout poil aux décideurs politiques et aux arrivistes assoiffés de pouvoir et prêts à n'importe quelle bassesse. Sur le tout, quelques grains de sel amoureux ou présentés comme tels et le roman peut être bouclé !
La recette ‘Cold Case' n'est pas nouvelle, l'intrication d'une affaire dans une autre qui se mêle à une troisième est aussi un procédé récurent chez les auteurs polarisâtes. Mais M. CONNELLY est un tel maître dans l'art d'écrire que ses histoires solides font oublier les trucs et ficelles du montage et plongent le lecteur dans une image noire, dure, impitoyable de notre société, triste reflet d'une partie de notre quotidien et du ‘Petit Monde' dans lequel nous vivons.
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Sur la couverture il est indiqué "policier" et dans le genre Michael CONNELLY c'est ce que l'on fait de mieux : pas de description du bleu de l'Océan, ou outremer, ou émeraude; pas de description des collines verdoyantes de L.A. ( qui ne le sont pas d'ailleurs (verdoyantes)) Rien sur la couleur du ciel ...
mais les immeubles de béton, oui , ou la largeur des routes (8 voies !)
et la couleur des politiques : vous savez ceux qui trouvent que la police en fait jamais assez; et donc qu'il faut réformer la police ( et tous les services publics qui coûtent cher et rapportent peu) (je parle des leurs, pas des nôtres, bien entendu) Et justement une réforme il vient encore d'y en avoir une. Les équipes seront maintenant constituées d'un vieux et d'un jeune, d'un blanc et d'un métis (ou vice versa), d'un homme et d'une femme, parité oblige.
A ce jeu Harry se voit maintenant accompagné d'une jeune femme, Lucy, qui à mon avis pourrait bien un jour remplacer ledit Harry, qui lui est maintenant à moins d'un an de la retraite dans le cadre de son contrat DROP.
Son supérieur lui attribue une nouvelle enquête : pas tout à fait un "cold case" quoique ... un mariachi vient de décéder; depuis des années il vivait avec une balle dans la colonne vertébrale, balle qui d'ailleurs ne lui était peut-être pas destinée. le légiste vient d'extraire la balle et oh surprise il s'agit d'une balle ...de fusil ! à L.A. !
Vous voulez savoir la suite ? il faut lire le livre: une enquête passionnante
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Délirons un peu.
Si j'étais en voyage à L.A. USA, et qu'il m'arrivait malheur (gros malheur j'entends), je souhaiterais fortement que Bosch se charge de l'enquête.
Je "dormirais" alors sur mes deux oreilles (mais les pieds devants).

Inquiétudes toutefois suite à cette lecture: ça sent la fin pour Harry.
Qu'adviendra-t-il dans le prochain Connelly ?
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Harry Bosch est de retour, et cela fera plaisir à ses fans.Il m'a semblé apaiser – ou presque. Il a noué des liens avec sa fille Maddie, dont il a la garde depuis la mort de sa mère (voir Les neuf dragons à ce sujet : celle-ci envisage de devenir policier, un moyen de rébellion comme un autre contre son père, qui veille étroitement sur elle. La vie personnelle d'Harry est remplie de relations inachevées, d'occasion manquée – et il le sait, ne s'attendant plus trop à un changement. Sa carrière – pas sûre qu'il aimerait ce mot – touche à sa fin, plus qu'un an à tirer, plus qu'un an avant que l'on trouve le moyen de ne pas lui verser l'intégralité de sa pension, un grand classique dans la police. Il a aussi le privilège de devoir former une jeune enquêtrice, qui s'est retrouvée à ce poste non en gravissant les échelons, mais grâce à un acte de bravoure qui a permis de la promouvoir. En France, on aurait parlé de « minorité visible ». Atout pour la brigade: elle parle espagnol, langue qu'Harry Bosch ne maîtrise pas vraiment.
Je me suis demandée comment cette affaire serait qualifiée en France. En effet, il est rarissime d'enquêter sur un « cold casse » dont la victime vient de décéder, des suites de ses blessures reçues dix ans plus tôt, ce qui n'est pas vraiment une belle promotion pour la médecine. En revanche, Orlando Merced était devenu l'image même des minorités victimes des guerres de gang, et l'ancien maire n'hésitait pas à l'exhiber, pardon, le faire participer à ses campagnes.
Si Harry Bosch devait rédiger le manuel du parfait enquêter, il parlerait tout d'abord d'acharnement : il ne compte pas ses heures, et Lucia, sa nouvelle équipière, non plus. Il ne prend pas toujours le temps de respecter les règles – la paperasserie, les rapports à ses supérieurs ne sont pas ses priorités, et il déplore que cela le soit devenue. Je ne parle même pas du budget à respecter, ou des fonds à trouver dès qu'Harry veut suivre une piste – pas sûre qu'en France, de telles démarches seraient possibles, mais, en même temps, les Etats-Unis sont tellement vastes. Un bon rapport qualité/prix est exigé, et un hébergement bon marché, un restaurant peu coûteux font partie des éléments que les enquêteurs doivent connaître, au point que l'on se demande quand ils peuvent vraiment se concentrer sur leurs enquêtes.
D'abord, s'appuyer sur ce qu'ont fait leurs prédécesseurs. Harry Bosch n'a pas l'arrogance de se croire meilleur que les autres, il est un, parmi d'autres, et je ne résiste pas au plaisir de citer ses préceptes : Les bons flics ont tous comme un espace creux en eux-mêmes. Un vide où la flamme ne cesse de brûler. Pour quelque chose. Appelons ça la justice. Ou le désir de savoir. le besoin de croire que les tenants du mal ne sauraient profiter des ténèbres à jamais.
Puis, être patient. Enquêter est un travail de fourmi, entre lectures de rapport, d'articles de journaux, interrogatoires de témoins qui ont déjà tout dit, qui pensent avoir tout dit, ou qui ne veulent surtout pas tout dire. C'est aussi faire le lien avec d'autres enquêtes, liens que le recul des années permet d'établir – et de montrer que, si les nouvelles technologies ont du bon, rien ne vaudra jamais la communication entre les services de police – il faut simplement s'en donner la peine. Pas toujours facile, pas toujours possible. Au passage, les journalistes en prennent aussi pour leur grade, si prompts sont-ils à écrire ce qui les arrange. Quant aux hommes politiques, ils pensent d'abord aux élections, au pouvoir, et tout ce qui peut leur être utile est bon à prendre. Mais Harry Bosch le savait déjà, son équipière s'en doutait largement aussi. Ajoutons qu'Harry ne lui cache pas que faire équipe avec lui n'est pas sans risque (voir presque tous les tomes précédents) mais il n'est pas de policiers sans faille.
Mariachi plaza ravira les fans de Connelly, et plaira aux amateurs de romans policiers.
PS : le titre anglais est The burning room. A la lecture du roman et à la façon dont Harry Bosch considère le rôle du policier, je le trouve plus parlant.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le petit avis de Kris
Quand un homme décède de complications dues à un tir de balle reçu dix ans plus tôt, Harry Bosch ouvre à nouveau le dossier du crime. Avec l'aide de la jeune détective Lucia Soto, il découvre que le meurtre a des implications politiques et des liens avec l'assassinat de plusieurs jeunes enfants.
Le seul, l'unique Connelly, sans doute copié mais difficile à égaler …. Faut dire qu'il y a matière aux US pour alimenter à chaque fois de nouvelles intrigues. Un pur bonheur !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Connelly au sommet de son art. Je regrette un peu d'avoir lu Jusqu'à l'impensable juste avant Mariachi Plaza, alors qu'il aurait fallu que je fasse l'inverse. Mais ce n'est pas bien grave finalement, car cette histoire est largement indépendante du dernier opus. Mais attention: les lecteurs qui souhaiteraient lire Mariachi Plaza feraient bien de se munir d'un calepin et d'un crayon, tant les personnages et les lieux sont nombreux! Si on ne lit pas très régulièrement un ou deux chapitres, on est vite perdu. Deux enquêtes, deux coéquipiers qui sont très attachants, entre le vieux briscard qui connaît toutes les ficelles du métier et la jeune inspectrice pleine de fougue et prête à tout apprendre, on ne s'ennuie pas une seconde! Les enquêtes elles-mêmes sont passionnantes et entraînent le lecteur sur des fausses-pistes, des virées dans le désert, et à la poursuite de personnages politiques fort peu reluisants... Ç'en est même désespérant de noirceur! Ce que j'aime par dessus tout, c'est la personnalité d'Harry Bosch, sans illusions, prêt à faire son métier le plus professionnellement possible mais toujours confronté à la dure réalité politique de son milieu...
Ses rapports avec les femmes sont toujours teintés d'amertume, de mélancolie presque, et on sent bien l'homme vieillissant qui n'a pas trouvé chaussure à son pied. Mais Connelly ne tombe jamais dans le piège du mièvre, ni du voyeurisme facile, les seuls moments d'intimité étant ceux, peu nombreux, qu'il passe avec sa fille qu'il voit grandir et lui échapper.
J'en redemande!
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Inutile de vous présenter cet auteur ainsi que son personnage!
Mr Connelly nous livre encore une belle enquête voire 2, mené par l'inusable Bosch!
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Je me disais que j'allais me lasser, encore M Bosch, pour la xième fois. Eh bien non, on rentre dans son histoire, ses recherches, son travail, ses hauts et ses bas, c'est comme si on y était. Satisfaite, un bon polar malgré une mini-mini sensation de déjà vu chez M Connely.
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C'est en 2001 que j'ai découvert Michael Connelly. J'ai lu cette année là 10 de ses romans parus en poche.. Et depuis 2001, je "dévore" chaque année le dernier "Connelly" avec plus ou moins d'appétit. L'an dernier c'était plutôt moins et cette année plutôt plus.

Le décès d'Orlando Merced, victime 10 ans plutôt d'un coup de feu ayant entraîné une hémiplégie, permet au médecin légiste d'extraire de sa colonne vertébrale la balle responsable de son état, et ainsi d'identifier le type d'arme. L'accident survenu en pleine campagne électorale pour la municipalité, Merced devint le symbole des minorités de Los Angeles.

Harry Bosch inspecteur au bureau des affaires non résolues est chargé de reprendre l'examen du dossier. Il sera assisté par la jeune inspectrice Lucia Soto. Cette dernière compte travailler ,en quelque sorte clandestinement, sur une autre affaire, datant de plus de vingt ans. Il s'agit de l'incendie criminel survenu dans un immeuble et ayant entraîné la mort d'un certain nombre d'enfants d'une crèche. Lucia est l'une des enfants rescapés.

Les affaires résolues, Bosh, toujours en difficulté avec sa hiérarchie, va se trouver suspendu pour une faute mineure. Il s'agirait d'une technique courante de la police américaine pour ne pas voir à verser l'intégralité de la pension de retraite.

Je souhaite que la suspension soit levée avant son départ définitif en retraite pour connaître encore le plaisir de lire de nouvelles aventures d'Harry Bosch !

En effet c'est toujours un bonheur de lecture que de s'immerger dans les aventures de l'un de mes inspecteurs préférés. Au fur et à mesure des années, on constate que sa personnalité se modifie, et même se bonifie avec l'âge. On le retrouve toujours un peu inquiet pour sa fille qu'il a un peu de mal à voir grandir.

Enfin, je constate dans cet ouvrage un peu plus d'action que dans le précédent (dans la ville en feu), à la lecture duquel je m'étais parfois un peu ennuyée.





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