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3,89

sur 3318 notes
Comme pour A Mélie, sans mélo, j'ai passé un bon moment. Les personnages sont simples, monsieur et madame "tout-le-monde".
C'est une belle histoire de solidarité qui met du baume au coeur dans un monde plus individualiste parfois et où ces élans se font plus rares qu'autrefois.
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Ferdinand vit seul dans sa maison. Un jour, il ramène le chien égaré de sa voisine. S'ensuit une véritable amitié qui va jusqu'à faire déménager ladite voisine chez Ferdinand.

Des thèmes très à la mode : isolement des personnages âgés, relations inter générationnelles, difficultés dans le couple.

Mais franchement c'est caricatural et niais : la description de Muriel en est assez révélatrice. Comme il ne se passe absolument rien dans ce livre, on multiplie à l'envi les personnages. Malgré la petite taille de l'ouvrage, j'ai sauté plein de pages pour arriver jusqu'à la fin.

Bref, une lecture qui m'a beaucoup ennuyée , qui n'a aucun intérêt et que demain déjà, j'aurai oubliée.
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Pour avoir déjà lu À Mélie sans mélo du même auteur, je savais que je passerais par toute une palette de sentiments : des rires aux larmes, avec toutes les nuances qui mènent des uns aux autres.

Ferdinand vit dans une grande ferme, seul depuis que son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants ont déménagé… et la solitude lui pèse. Un jour qu'il rentre, il trouve dans la rue le chien de sa voisine Marceline, il raccompagne l'animal et fait la connaissance de sa maîtresse, une gentille vieille qui cultive et vend ses légumes au marché, aidée de son âne Cornelius. Les deux vieux ne s'étendent pas trop et d'ailleurs leur conversation est celle d'un sourd tellement ils ne se comprennent pas.
Quelques jours plus tard, un orage s'abat sur la région, Ferdinand découvre, avec ses petits-fils, que le toit de Marceline fuit. Il finit par lui proposer de l'héberger le temps qu'elle fasse réparer sa masure.
C'est le début d'une chouette histoire : un élan de solidarité formidable. Ce ne sera pas la seule personne à qui il va ouvrir sa porte.

J'ai aimé chaque personnages, peut-être un peu moins Muriel et Hortense que les autres. Ils sont attachants chacun à leur manière. Ce n'est pas difficile, ils sont bien dépeints. La plume de l'auteure y est pour beaucoup : quand elle nous conte les aventures d'un des personnages, elle le fait parler à travers la narration dans un style propre à chacun… un récit plus oral qu'écrit et cela rend la lecture tellement fluide et rapide que c'en est un plaisir. D'ailleurs, beaucoup trop rapide à mon goût… j'ai essayé de ralentir autant que possible mon rythme, mais même en prenant mon temps, je n'ai pas réussi à faire durer plus que nécessaire.
J'adore la relation que les personnages entretiennent : l'amitié de longue date entre Ferdinand et Guy, l'amitié naissante avec Marceline, le lien filiale entre les soeurs Lumière,…

Je suis triste d'avoir quitté la ferme de Ferdinand, je suis tenté d'aller faire un tour sur le site solidarvioc.com – ou un truc du genre – pour prolonger le plaisir de passer encore un peu de temps avec les héros de cette histoire.
C'est un gros coup de coeur pour cette lecture.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Ce roman, c'est une petite douceur qui se savoure, lentement. Ferdinand et les autres vous attendent au tournant !

C'est l'histoire d'une sacré bande. Mais pas une bande comme les autres. Non, non. Une bande de papis et mamies. Tous en colocation dans la ferme de Ferdinand.

Ce roman se lit très rapidement, mais il vous enveloppe dans une sorte de très grande légèreté. Ce roman, c'est avant tout de la bienveillance mais aussi beaucoup de charme. Il s'en dégage un parfum d'aménité. Quand j'ai refermé ce roman, je me suis sentie sereine, émue par la beauté des âmes de ces personnages. Et qu'est ce que ça fait du bien.

Une lecture qui embaume le coeur. J'en avais besoin, et rien que pour ça : merci Ferdinand, merci la bande.
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Ayant une Paulette dans mon entourage, j'avais très envie de découvrir ce livre.
Bien sûr ce n'est pas de la grande littérature et je n'y ai rien appris, en revanche je me suis évadée, au fil des pages, et j'ai trouvé des personnages qui réalisaient des rêves semblables aux miens : une grande maison ou une ferme prête à accueillir des parents, des enfants, des amis esseulés ou traversant une mauvaise passe. Juste des gens qui décident de s'épauler et qui reprennent goût à la vie malgré leurs plaies et leurs souffrances.
Bien sûr qu'il y a de nombreuses incohérences. Ainsi les enfants qui vivent la séparation de leurs parents si sereinement. Dans la vraie vie, cela se passe différemment. Ainsi la perte d'un être cher, dans la réalité, c'est à mille lieux du livre.
Mais ce livre n'a pas pour objectif de narrer la réalité souvent âpre de la vie ; il est fait pour offrir une bulle d'oxygène à son lecteur durant quelques pages et réussi fort bien son office.
Merci à l'auteure.
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Ferdinand est veuf et vit seul dans sa grande ferme depuis que son fils et sa famille sont partis en ville, certes ils ne sont pas loin, mais ses petits-fils lui manquent beaucoup.

Suite à un orage violent, la maison de sa voisine Marceline prend l'eau et Ferdinand lui propose de l'héberger en attendant les réparations.
Marceline finit par cohabiter définitivement et au fil de l'histoire d'autres personnes s'y joindront.

Un roman léger ou le maitre mot est : solidarité

Faut reconnaitre qu'une telle cohabitation laisse « rêveur » mais n'oublions pas ....
ce n'est qu'un roman.

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Un petit roman tout en douceur, très bien écrit. On dirait un enfant qui raconte l'histoire de Ferdinand, Marceline, Hortense, Simone, et les autres. Sans oublier les Lulus bien sûr. Un beau moment de solidarité, de partage et d'amitié, parsemé d'humour tout en délicatesse.
Malgré une fin surprenante j'ai beaucoup aimé. Un petit roman qui fait sourire et qui fait du bien.
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C'est parce que je devais lire un livre Feel good pour le challenge Plumes féminines sur Babelio que j'ai terminé ce roman de Barbara Constantine assez décevant.
J'ai bien fait, comme ça au moins j'ai compris le titre "Et puis, Paulette..." qui n'est pas très heureux.
L'idée de départ ne peut être que louable, celle de la cohabitation et de l'entraide entre différentes générations. Mais qu'est-ce que c'est mièvre avec un langage qui se veut brancher mais qui sonne faux.
Et puis cela m'a agacée de mettre les vieux dans la même catégorie parce qu'entre 60 ans et 95 ans il y a 35 ans d'écart soit autant de différence qu'entre 25 ans et 60 ans.
Bref, on a vraiment le sentiment que l'autrice veut cocher les cases de tous les thèmes à la mode mais elle en fait trop et cela devient affligeant : la solitude, l'abus de faiblesse, le choix du maintien à domicile des personnes en fin de vie, la culture bio, le bien-être animal, les ruptures familiales... quand arrive le déni de grossesse cela devient ridicule.
Ces thèmes sont pourtant intéressants mais traités sans subtilité et à force de vouloir évoquer trop de sujets cela forme un livre superficiel.


Challenge Plumes féminines 2021
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Connaissez-vous l'univers particulier, plein de tendresse, d'humanité, d'optimisme de Barbara Constantine?
J'ai une vraie tendresse particulière pour ses romans, où les générations s'entremêlent, s'entraident, où l'espoir est au rendez-vous. le premier roman que j'ai lu d'elle était "Et puis Paulette". Ensuite j'ai eu envie de découvrir "Tom, petit Tom..." et ses autres douces et belles histoires.
Et vous, qu'avez-vous lu de Barbara Constantine?
Belle journée à vous! 🙏💙📘🌈
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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J'ai lu ce roman en un week-end pour ne pas rompre le charme.

Des gens qui savent que la vie est dure et qui veulent la rendre plus douce et plus belle. L'entraide intergénérationnelle fait aussi partie de ma vie. Aujourd'hui je vis dans un milieu rural est c'est encore plus flagrant qu'il est nécessaire de s'entre-aider.

Les romans de Barbara Constantine jouent des partitions qui se ressemblent avec des variations sur le même thème, mais chaque livre va pointer le doigt sur un sujet en particulier. Il ya aussi une évolution dans son écriture. On sent qu'elle aime bien ses personnages car elle fait de petites allusions discrètes à ceux de ces romans précédents. Ainsi on entend parler de Raymond et Mine (Allumer le chat), de Mélie (A Mélie sans mélo), on retrouve le thème du jeune et jardin (Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom). Les chats et les vélos font toujours partie du paysage ! Il y a bien d'autres détails, mais ceci n'est pas une étude de l'oeuvre de Barbara Constantine. le lecteur aussi s'attache à certains personnages.

Ce roman met en avant le veuvage au masculin. On a un cas où c'est une délivrance, le temps a passé, qu'est-ce que j'ai ri de sa sincérité. Quelle jolie épitaphe ! Dans l'autre cas c'est un cas plus délicat puisque c'est un couple amoureux de plus ça passe là. C'était touchant aussi l'histoire des soeurs Lumière, une petite leçon d'Histoire.

La maternité, la perte de l'enfant, le dénie de grosse, l'absence d'enfant. On a toute une palette de sentiments.

Un roman en apparence sur les bons sentiments et plus on se penche plus on voit les différents sujets abordés : la solitude, la difficulté de communiquer, la perte du goût de vivre, le laisser aller, le divorce, la perte de logement, les difficultés économiques…

Et malgré toutes les vicissitudes de la vie d'aujourd'hui, on a un roman avec des moments tendres et joyaux. On ne bascule pas dans l'angélisme. La « communauté » se crée avec des bases, c'est bien « réfléchi » et solide. Ferdinand va savoir sortir de sa zone de confort et enfin faire surgir sa vraie personnalité.

Le roman se termine sur des notes positives. Tout n'est pas résolu, il faudra laisser le temps au temps.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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En quelle circonstances Ferdinand est-il amené à aller chez sa voisine ?

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