Et puis, Paulette...

Ferdinand, fermier à la retraite, veuf depuis peu, se retrouve bien seul lorsque son fils et sa famille quittent la ferme. Il propose alors d'héberger sa voisine lorsque sa maison prend l'eau. Ensuite c'est au tour de son vieux copain atterré par la mort de sa femme adorée, puis celui d'un couple de vieilles filles menacées d'expulsion par un neveu peu scrupuleux...C'est la naissance d'une expérience de solidarité et d'amitié, "solidarvioc", qui ne réunira pas que des vieillards.

L'idée est jolie, la lecture agréable...mais c'est tout. Tout est si parfait, les sentiments comme les gens que l'on n'est jamais vraiment surpris ni ému. Il ont besoin d'une infirmière? En voilà une! Un ouvrier agricole, le voici.
Pour moi, c'est comme une pâtisserie: trop sucré.

C'est parce que je devais lire un livre Feel good pour le challenge Plumes féminines sur Babelio que j'ai terminé ce roman de Barbara Constantine assez décevant.
J'ai bien fait, comme ça au moins j'ai compris le titre "Et puis, Paulette..." qui n'est pas très heureux.
L'idée de départ ne peut être que louable, celle de la cohabitation et de l'entraide entre différentes générations. Mais qu'est-ce que c'est mièvre avec un langage qui se veut brancher mais qui sonne faux.
Et puis cela m'a agacée de mettre les vieux dans la même catégorie parce qu'entre 60 ans et 95 ans il y a 35 ans d'écart soit autant de différence qu'entre 25 ans et 60 ans.
Bref, on a vraiment le sentiment que l'autrice veut cocher les cases de tous les thèmes à la mode mais elle en fait trop et cela devient affligeant : la solitude, l'abus de faiblesse, le choix du maintien à domicile des personnes en fin de vie, la culture bio, le bien-être animal, les ruptures familiales... quand arrive le déni de grossesse cela devient ridicule.
Ces thèmes sont pourtant intéressants mais traités sans subtilité et à force de vouloir évoquer trop de sujets cela forme un livre superficiel.


Challenge Plumes féminines 2021

Lecture rose bonbon et loukoums, mais très plaisant !
On y trouve tout ce qui fait notre "air du temp"s depuis le retour à la campagne, la culture biologique, la colocation intergénérationnelle, des envies de rapports humains simple et chaleureux, des engeulades et un déni de grossesse.
Ecriture agéable pour un conte pour adultes, qui n'ont rien à faire d'être éclairés , bien informés ou avertis. Commencer ce livre un sourire aux lèvres et en laissant de côté ...le raisonnable !

Ouvrir un Barbara Constantine, c'est comme poser un carré de chocolat sur sa langue.
Elle y raconte des choses de la vie, avec des mots simples et vrais.
On lit avec l'oeil humide et le sourire en coin.
Un monde idéal où toutes les histoires finissent bien, un petit anti-dépresseur littéraire.

Ce n'est pas de la grande littérature, c'est bourré de bon sentiments, d'histoires de générations, de partage et de cohabitation. C'est comme si on s'asseyait dans le canapé en tricotant et en regardant un téléfilm sur France 3 l'après-midi.

C'est un roman que j'offrirais à ma grand-mère si elle était encore là parce que c'est bourré d'optimisme, y compris concernant la mort.

Pas la peine de résumer pour la 218ème fois...
Un livre emprunté sur sa "bonne tête" (couverture un peu naïve, la chanson en arrière-plan, pourquoi pas pour un soir sans se fatiguer?)
Je m'attendais un peu à une histoire à la Anna Gavalda, un Ensemble c'est tout... Et déception: rien de vraisemblable, angélisme exaspérant, optimisme déprimant (si, si... à ce point là, l'optimisme peut être consternant, non?)
D'abord, ce n'est pas une ferme, mais un vrai château , chez Ferdinand, combien de pièces, là-dedans?
Et la voisine qui s'installe, après les dégâts causés par la tempête, pas de démarches auprès d'un assureur?
Et l'ami veuf qui rejoint la maison, il retrouve le goût de vivre du jour au lendemain, que dis-je, en une heure? et les deux vieilles dames, elles abandonnent leur maison, comme ça? sans hésiter? sans regrets?
Non vraiment, trop loin de la réalité pour y croire un tantinet. Un livre à réserver à des enfants, jusqu'à 10 ans peut-être, et encore...

Cette auteure je l'ai découverte avec le livre "Tom petit Tom tout petit homme Tom" vous pouvez trouver mon billet ICI ou sous le menu de mes lectures à gauche de mon blog !

Ce livre voyageur a aussi voyagé avec moi car je l'ai emporté dans ma valise pour mes vacances en Corse. D'une part je devais le lire cet été et d'autre part je savais que ce serait une lecture légère, idéale pour les vacances !

Premièrement ce livre ce lit très rapidement, comme à son habitude Barbara Constantine le découpe en pas mal de chapitres ici 70 tous ayant un titre (c'est un procédé que j'aime bien ). le style est simple et agréable à lire.


J'ai beaucoup moins accroché à l'histoire que lors de ma lecture de Tom Tom ...

L'histoire est pourtant sympa, comment des personnes âgées, seules la plupart du temps, vont s'aider et finalement vivre ensemble dans une grande ferme (celle de Ferdinand) . Je ne sais pas, j'ai trouvé que c'était un peu trop idyllique comme tableau. D'autant plus que la solidarité intergénérationnelle se met en marche et pas à l'intérieur d'une même famille...

Alors pour moi qui vit à côté d'une résidence de personnes âgées, je crois hélas que ce type d'initiative se réduit à peau de chagrin dans la vraie vie ... Et qu'en plus notre société dans le cadre de la famille les enfants ne s'occupent que très rarement, au sein de leur propre maison, de leurs parents vieillissants....

Remarque je suis un peu dure car justement le livre ouvre peut être des idées et des perspectives ou tout du moins ouvre à la reflexion quant à ce sujet très peu souvent abordé en France par les politiques. Sujet de société intéressant qui devrait être débattu !

En tout cas, ce serait idéal avant que la dépendance s'installe qu'il y ait des échanges entre générations.
Des étudiants et des retraités qui vivraient ensemble dans un même appartement tout en offrant les uns aux autres ce qu'ils n'ont pas (un toit pour les premiers à moindre frais et de la compagnie et des petites services pour les plus anciens).

Oui faire naître la solidarvioc serait une riche idée ! (un site à été mis en ligne par l'auteure qui voulait faire vivre ses personnages après le livre c'est ici )

Comme je le disais je n'ai pas trop adhéré à cette histoire et puis c'est un peu l'escalade !
J'ai bien cru que la ferme de Ferdinand n'allait pas être assez vaste ! Car il y a aussi les animaux : poules, âne, chat, chien et j'en passe ! Et puis cette Paulette ... M'enfin c'est pas un peu trop là !

Une des choses qui m'a plu dans ce livre c'est comment l'auteur parle très bien de la mort et des chers disparus.

J'ai beaucoup aimé à la fois l'humour avec par exemple le chapitre "Ferdinand et ses plaques" (extrait n°1) et la poésie avec le chapitre "Les grues" (extrait n°2)


Lien : http://imagimots.blogspot.fr..

C'est l'histoire d'une "auberge espagnole" intergénérationnelle dans la campagne française.
Il y a Ferdinand qui vit seul dans sa grande ferme, Marceline sa voisine qui n'a pas les moyens de faire réparer son toit, Guy qui a besoin d'être entouré depuis que sa femme est morte, et bien d'autres encore...
Tous ces personnages nous ressemblent, ils sont attachants, blessés par la vie mais toujours debouts.
Un livre plein d'optimisme bien qu'un peu trop utopique.

J'hésitais à me lancer dans la lecture de ce roman, et puis Paulette (ma copine Paulette !) m'a dit, si-si, tu peux y aller, il est sympa. Franchement, pour être honnête, j'avoue avoir été déçue. Par le côté beaucoup trop gentillet de l'histoire (pour ne pas dire cucu). Si vous voulez une lecture facile, pleine de bons (très bons !) sentiments, alors oui, ce roman est pour vous.

Et puis Paulette… ce livre, gros coup de coeur des libraires et de la presse, m'a tenté par son gentil résumé plein de bons sentiments. Un petit ouvrage qui nous emmène au pays des bisounours où tout est presque beau et gentil. Ces vieux qui décident d'habiter ensemble, de faire de la culture bio et pourquoi pas même installer des toilettes sèches.

Les pages se tournent avec douceur et rien ne perturbe la lecture. Bien au contraire, il est très pratique pour se vider la tête et penser à autre chose, voir à rien. Son soupçon de partage donne envie de croire au partage, à l'échange et à la générosité. Nous ne sommes pas vraiment dans une société au chacun ne pense qu'à soi, il peut être amener à vouloir aider les autres et sortir du carcan de l'épanouissement personnel par la consommation.

Un bon petit livre d'été, de plage histoire de lire du très léger et du positif.