J'ai découvert l'auteure avec "Tom, petit homme" que j'ai adoré, un véritable coup de coeur. Ensuite j'ai lu "
A Mélie, sans Mélo" que j'ai bien aimé. J'ai enchainé avec "
Allumer le chat" que j'ai détesté, je l'ai abandonné en cours de route. Et voici "
Et puis, Paulette..." dont j'attendais la parution en poche.
Je l'ai commencé avec une petite appréhension vu ma mauvaise expérience avec "Tuer le chat". J'ai d'abord été très attiré par la couverture qui me plait beaucoup.
Dès les premières pages, je me suis dit que la mayonnaise prenait et j'ai lu ce bouquin assez rapidement.
J'ai assez de mal à en parler. Il ne se passe rien d'extraordinaire dans ce roman, pas de suspense, pas de grande histoire d'amour, pas de grands secrets révélés, ... Et pourtant, mon avis est positif même si ce 4e roman de
Barbara Constantine ne rejoindra pas ma liste des grands coups de coeur.
C'est un bouquin que j'ai qualifié de "gentil"; ça veut dire qu'on ne s'y ennuie pas, qu'il est agréable à lire, qu'il se lit facilement et j'ajouterais qu'il a dû s'écrire facilement aussi.
L'histoire?
Une grande maison vide qui ne demande qu'à se remplir de gens très différents, de gens de tout âge et de toute condition, une cohabitation qui se passe sans heurts, un mélange de générations.
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme depuis la mort de sa femme avec qui ce n'était pas vraiment le grand amour. Son fils, sa belle-fille et les deux Lulus (ses petits-enfants Lucien et Ludovic) sont partis depuis peu. Marceline, sa voisine, découvre que le toit de sa maison est sur le point de s'effondrer et elle n'a pas vraiment de quoi le faire réparer. Et si Marceline venait habiter à la ferme? Et hop! la maison revit avec l'arrivée de la vieille dame.
Guy et Gaby formaient un couple heureux. Depuis la mort de son épouse, l'ami d'enfance de Ferdinand dépérit. On ne peut pas le laisser seul. Et hop! une troisième personne vient remplir la maison.
La vieille ferme ne deviendra pas seulement une communauté de vieux car de jeunes gens, un peu blessés par la vie viendront ajouter un peu de piment dans la vie communautaire.
Et puis Paulette...tout à la fin du récit.
Un livre qu'on lit avec un certain plaisir même si ce n'est pas de la grande littérature et si je n'adhère pas complètement au style de l'auteure.