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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En 1907 , le Panier n'est pas le quartier le plus glamour de Marseille mais y trouver un cadavre éviscéré et recousu , debout contre un mur un soir de mistral c'est un peu fort de café! le duo Raoul Signoret et Eugène Baruteau , l'un journaliste , l'autre chef de la Sureté et ,respectivement neveu et oncle, vont s'engager dans une enquête bien sanglante qui les mènera dans les dessous du Panier ,labyrinthes antiques où se déroulent de bien étranges cérémonies . Ce n'est plus si belle la vie mais Cybèle la mort car le cadavre fait des petits . Jean Contrucci construit un récit passionnant nourri mais non occulté par son érudition encyclopédique sur la ville. Et il en rend avec naturel le langage émaillé d'expression qui bercèrent mon enfance .
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comme à chaque coup de coeur de ce genre, il va m'a fallu remonter aux sources et acheter tous les autres livres de la série, pour retrouver l'histoire individuelle des protagonistes récurrents : le héros Raoul Signoret, journaliste judiciaire au Petit Provençal, son épouse Cécile, leurs enfants, et l'oncle au solide coup de fourchette, le Chef de la Sureté Eugène Baruteau. Dieu merci – à moins qu'il ne s'agisse de la Bonne Mère ? – on vous explique un peu des épisodes précédents, car là, l'histoire est digne du Grand Guignol : espinchez plutôt …

« Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête de mistral dans le vieux quartier du Panier, se noue un drame aussi insolite que terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant attardé, un cadavre ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté entend mener rondement d'autant plus que Clémenceau, le « premier flic de France » exige du rendement.
Avec l'aide de Tino, un camarade d'enfance devenu plombier-zingueur et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d'un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou, aux pratiques sanglantes, qui le conduira à remonter le temps jusqu'à la fondation de Marseille où perdure un culte millénaire ressuscité par une secte d'illuminés. Cécile, l'épouse du reporter est une fois de plus de la partie, secondée par les enfants du couple trop heureux de jouer aux détectives. »

Au-delà du caractère compliqué de l'intrigue, dénouée dans les derniers paragraphes comme il se doit, on adore la langue fleurie, le style plein d'humour et de bonhommie de l'auteur, ancien journaliste régional puis correspondant du Monde à Marseille pendant 20 ans, et qui occupe sa retraite à faire connaître sa ville, son parler merveilleux, ses paysages et ses rues à des gens du nord…entendez ceux qui sont nés au-dessus d'Aix-en Provence, ou allez, un effort, de Valence !

Une écriture fluide, le sourire et la galéjade en permanence malgré le suspense, de la castagne, une recherche historique qui vous rend moins ignorant. Tout concourt au plaisir de lecture et à ne pas laisser le bouquin avant de l'avoir terminé… et d'en entamer un autre.

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Une touche de fantastique pour ce huitième opus des "Nouveaux mystères de Marseille", qui se passe cette fois-ci dans le quartier du Panier, haut-lieu de la prostitution à la "Belle époque". On y retrouve avec plaisir l'humour et l'érudition de Jean Contrucci, amoureux de sa ville, de ses mystères et de son histoire tourmentée. Un cadavre, d'une rigidité typiquement post-mortem et entouré d'un linceul, est retrouvé debout contre le mur de l'hospice de la Vieille-Charité. Deux autres crimes, passablement horribles, vont suivre, qui vont faire régner la terreur dans tout le quartier. Raoul Signoret, le journaliste du "Petit Provençal" bien connu des fidèles de la série, part à la chasse aux témoins de ce drame. Il va se trouver embarqué dans une sordide histoire de vengeance, qui va l'amener à fréquenter d'étranges sectateurs, adorateurs de la déesse Cybèle (hélas, elle ne l'est pas tant que ça !). Souterrains et fantômes sont au rendez-vous dans cette enquête rondement menée, où l'on découvre que Cécile, l'épouse de notre reporter, sait aussi se mettre en danger, pour la bonne cause bien entendu. Un régal...
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