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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit du 8ème opus des Mystères de Marseille, et le premier de la série que j'ai lu.
L'auteur nous entraîne dans certains quartiers plus ou moins mal famés de Marseille, en 1907. L'atmosphère de l'époque est parfaitement bien reconstituée par les descriptions de l'auteur. On a vraiment l'impression de se retrouver, par exemple, sur le marché, à écouter les "bazarettes" (commères de l'époque) échanger les derniers potins avec l'accent en prime. Les policiers et leurs méthodes ne sont pas loin de celles des "Brigades du Tigres" mais bien loin de nos "Experts", puisque nous n'avons pas de relever d'empreintes, ou de recherche de traces ADN.
Et pourtant cette histoire, qui commence avec la découverte d'un cadavre recousu comme si il avait déjà fait l'objet d'une autopsie, va nous faire suivre une enquête très prenante menée par le chef de la Sûreté, Eugène Barouteau et son neveu Raoul Signoret journaliste d'un quotidien local et casse-cou à ses heures.
Au fil de cette galerie de portraits haute en couleur, on va découvrir un tueur prêt à tout pour éliminer les témoins de sa folie, des prostituées, des mauvais garçons, un flic véreux etc.
L'intrigue est très bien ficelée et les rebondissements savamment dosés.
J'ai beaucoup aimé cette enquête qui m'a fait passer un bon moment de lecture, avec le bruit des cigales en arrière plan.
Je vais sûrement ajouter les 7 autres opus à ma liste à lire.
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J'ai choisi ce titre, mais j'en ai lu beaucoup d'autres concernant "Les nouveaux mystères de Marseille".
Ce que j'aime dans ces livres :
Enquêtes criminelles menées à la fois par Eugène Baruteau, chef de la Sureté marseillaise et Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, qui se trouve être son neveu.
Toutes les enquêtes se passent au début du XXe siècle et nous décrivent ainsi le Marseille de l'époque dans un style un peu suranné qui, justement fait le charme de ces lectures
On passe un bon moment à Marseille !
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Non, mais, je vous demande un peu : on ne peut plus se rendre à son travail sans souci à Marseille. Prenez cet honnête apprenti, réveillé tous les matins par maman (non, parce que sinon, il resterait bien couché) : il a le malheur de tomber sur un fantôme. Que dis-je, un fantôme, un vampire ! Ou pire encore (selon le point de vue) : un cadavre. Que fait la police ?

Et bien la police a fort à faire, mais il semble que c'est surtout Raoul Signoret, neveu du chef de la Sûreté, qui enquête, aidé par un ami d'enfance. Roman policier, certes, le vampire de la rue des Pistoles est aussi un roman historique, qui nous plonge dans le Marseille des années 1900, avec ses lenteurs administratives, ses quartiers réservés à certaines pratiques, ses poètes aussi, et ses rivalités avec d'autres villes : voir les articles de journaux qui tendent à discréditer la cité Phocéenne. Internet n'a pas inventé la diffusion des rumeurs, il l'a juste élargie !
Mais revenons à ce crime : ce n'est pas le premier, à Marseille, non, mais c'est sans doute le premier dans lequel le cadavre semble avoir déjà été autopsier et recousu, avec beaucoup de soin, comme si une gentille cousette avait prêté main forte à l'assassin (en plus des trois personnes qui ont transporté le corps). Et la victime n'est pas n'importe qui. Non, pas un notable, mais un guérisseur hautement réputé pour ses méthodes plus qu'originales (après tout, c'est un guérisseur, on ne lui demande pas de faire dans le conventionnel) et pour la frayeur qu'il inspirait à ses « patients ». Il est plus facile d'aller voir un guérisseur qui se fait payer en nourriture qu'un médecin qui attend des espèces sonnantes et trébuchantes. Il est plus facile aussi de lui parler de ses petits problèmes, notamment quand on ne forme pas vraiment avec son conjoint un couple légitime.
C'est dans le passé de Marseille, dans des croyances obscures et oubliées que nous plongent le romancier, et avec lui son personnage principal, qui, comme lors de ses précédentes enquêtes, paie largement de sa personne. Ce que je lui reprocherai, à ce cher Raoul, c'est non pas d'impliquer sa chère et tendre (elle l'a déjà fait à plusieurs reprises) mais de confier une mission à ses deux enfants. Certes, elle n'était pas risquée du tout, mais n'est-ce pas un peu tôt, même si son fils adoptif a déjà pu, à ses dépends, mesurer la noirceur du monde qui l'entoure ?
Quant au dénouement… il est surprenant, mais pas au sens où les lecteurs s'y attendent. Nous restons dans le registre policier.
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C'est en furetant du côté des polars historiques à la FNAC que j'ai découvert Jean Contrucci et quelle découverte !
Le mistral, portant les odeurs de thym et de romarin si chères à mon enfance, m'a transportée tout au long de ce polar truffé d'un patois chantant, nostalgie quand tu nous tiens. Pour cause d'exil professionnel, le sud souvent me manque, grâce à monsieur Contrucci j'ai pu le temps d'un polar passer quelques jours chez moi.
Outre la forme, Contrucci nous offre aussi le fond, et notamment deux personnages tout à fait attachants que sont Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal et son oncle Eugène Baruteau, chef de la sûreté à Marseille.
Mais revenons à l'intrigue. Marseille, avril 1907, le corps d'un homme est découvert. le cadavre a été atrocement mutilé, et ce à tel point que nos deux enquêteurs sentent planer l'ombre de Jack l'éventreur. Mais notre meurtrier ne s'arrête pas là puisque par la suite ce sont d'autres corps qui seront découverts, il s'agit de prostituées !!
Sur fond de jeux de piste, et de joutes verbales, nos enquêteurs avancent dans les sous-sols d'une cité marseillaise héritière de vestiges grecs.
Une enquête rondement menée servie par des dialogues bruts souvent, soutenus parfois, tout ceci sur fond de mythologie grecque. Un pur moment de détente.
Lien : http://www.athena1-lire.blog..
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J'ai commencé (et découvert) l'auteur Jean Contrucci, par ce huitième opus de la série "Les Mystères de Marseille".
J'ai complètement accroché à l'écriture, aux personnages principaux, à cette bonne idée de ce roman historique qui se passe dans la cité Phocéenne !
Mystère d'un meurtre sous fond de croyances à la Mythologie grecque. le cadavre d'un "drôle" de guérisseur découvert dans les bas fond de Marseille, quartier chaud de la prostitution.
Nous sommes en 1907.
Raoul Signoret, journaliste, et son oncle, de la police marseillaise, vont enquêter sur cette affaire difficile. de rebondissements en rebondissements, le lecteur fait un voyage historique puisque l'auteur a ce don de nous conter Marseille en début de siècle et quel talent puisque nous sommes plonger dans cette période sans grande difficulté, et, on en redemande !!!
Quelle découverte cette saga ... je pense que je vais devenir accroc !
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