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3,99

sur 786 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un premier sentiment mitigé.

Premier tome d'une série de dark fantasy devenue mythique et qui à ce jour compte 13 volumes en français.
En propos liminaire, je tiens à dire que je fais ici la critique de ce premier tome et non de la série entière dont je compte lire encore quelques tomes avant de me faire une opinion.

La compagnie noire, une bande de mercenaires de plusieurs siècles d'existence, ayant compté jusqu'à 6000 membres et moins de 1000 pour ce premier opus. Elle se bat pour l'argent et une vague fierté. La politique, l'éthique ou la morale n'ont rien à voir dans l'affaire. Cette troupe a une histoire : Les annales, tenues en ce moment par Toubib, dont le nom révèle la fonction.
Pour ce premier tome, la compagnie se met au service de la Dame, l'éternelle Canaille, l'Ombre vivante, la veuve noire au coeur de la toile d'araignée, une demi-déesse du mal. Et oui, car peu importe pour qui la compagnie travaille; D'ailleurs le Mal est relatif et dépend de quel côté l'on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. La Dame et ses asservis ou les Blanc et leur Cercle qui compte quelques belles enflures aussi...

Dans cet univers, la magie, ou plutôt la sorcellerie, est omniprésente et occupe une part importante du roman. Parmi les personnages principaux, en dehors de la dame et ses asservis, on retrouve les sorciers de la compagnie, Gobelin, Qu'un-Oeil et Silence, dont les truculentes rivalités égaillent un peu le quotidien de la troupe.
la compagnie est noire, crasseuse et sent la sueur, l'atmosphère est sombre et glauque, mais même si des exactions sont commises, l'auteur glisse gentiment dessus, il ne faudrait pas non plus qu'on en vienne à les détester. Parce qu'au final on les aime bien ces crapules, qui ont d'ailleurs pour certaines un grand coeur, (hein Corbeau ?).

Pourquoi ce sentiment mitigé alors ? Après toutes ces critiques dithyrambiques, je m'attendais à quelque chose d'énorme, genre (Gagner la guerre), mais durant les 150 première pages je me suis ennuyé. le roman a du mal à démarrer, le fil est décousu et le style lapidaire (sujet verbe complément) de l'auteur n'a pas arrangé les choses; Je recherchais quelque chose de plus complexe.
Puis petit à petit, l'histoire a trouvé son rythme de croisière et j'ai fini par m'intéresser au devenir de cette compagnie et à son combat pour la dame, au devenir de ses personnages principaux, peut-être parce qu'on rentrait dans la phase combat ? (qui d'ailleurs restent eux-aussi assez soft en regard de ce qui s'est déjà fait en fantasy comme en sf).

Deux étoiles pour la première partie, quatre pour la seconde. Attendons le second tome : le Château noir
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Lecture vraiment pas simple.

En cours de route, j'ai été voir quelques avis avant de poursuivre ce premier tome, histoire de faire taire ce sentiment de solitude et je me suis aperçu que je n'étais pas le seul à nourrir quelques doutes.

Rien que le style de l'auteur est déjà une petite prise de tête. Sa plume est tellement alambiquée que je ne compte plus mes demi-tours soudains pour rattraper le bon wagon. J'ai dû me faire des entorses en chemin.

Pour l'auteur, ce qu'il raconte lui semble clair, ça ne l'était pas tout le temps pour ma part, du coup quand il faisait du mystère j'ignorais s'il ménageait le suspens ou si j'étais vraiment passé à côté de quelque chose. J'ai éprouvé cette sensation dérangeante un bon nombre de fois durant ce court roman de 400 longues pages. Cette impression de toujours être à côté de ses pompes.

Je débute dans la Dark Fantasy, je n'ai peut-être pas tous les codes. Cela ne m'a pas dérangé d'êtr visiblement dans le "mauvais camp", auprès de mercenaires s'engageant au service des plus offrants, se souciant de la morale que lorsqu'il s'agit d'évoquer les termes ou le respect de leurs contrats. Certains d'entre eux ont attisé ma curiosité, mais de là à m'attacher à eux ... ils évoluent dans un univers empreint d'une magie qui semble ne pas avoir de code à proprement parler. On dirait que ceux qui la pratiquent peuvent en faire absolument tout et n'importe quoi, sans contrainte, j'ai même trouvé cela enfantin par moment, invraisemblable. Les "affrontements" entre Qu'un Oeil et Gobelin (que j'imaginais vert, à défaut d'autres descriptions) en était un bon exemple, mais ils m'ont terriblement ennuyé.

Ce n'était pas du tout l'idée que je me faisais de ce roman. La quatrième de couverture laissait entendre que nos mercenaires "dépravés, violents et ignares" allaient avoir très peur, qu'ils allaient passer un sale quart d'heure, ... je n'ai pas eu cette impression, et au terme d'une bataille à la finalité douteuse durant laquelle un asservi à jeté des boules grosses comme des "citrouilles" sur la meute ennemie, à bord de son tapis volant (c'est dire le niveau de cette magie), je me suis demandé comment j'étais parvenu à bout de ce roman ! :D

Je lirai le tome 2 car j'ai eu la bêtise de me le procurer un peu trop tôt. Mais si la suite se révèle être du même acabit, je ne lutterai pas.
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Abandonné page 279.
Plus qu'un mauvais livre, je ressors de cette lecture agacé.
Attention, on peut considérer que mes propos contiennent des spoilers.... A vous de décider.

Agacé par les promesses de dark fantasy non-tenues. Pour une fois qu'on nous raconte l'histoire d'une compagnie de mercenaires qui passent de l'autre côté, eh bien cela semble bien tiède. Ils sont pas bien méchants ces loulous. Et lorsque leurs partenaires décident de violer une jeune fille et bah nos gentils mercenaires vont la protéger, la sauver et même la recueillir... Ouah !
Agacé par le rôle invraisemblable du seul médecin-chirurgien de la compagnie de 1000 hommes, qui doit en plus tenir les annales et qu'on envoie systématiquement mener des opérations délicates en territoire ennemi. Extrêmement crédible pour une personne aussi précieuse.
Mais en plus, il tape dans l'oeil de grande reine !!! Aberrant.
Aucune carte. Tous les noms des personnages se ressemblent et on ne sait jamais de quels camps ils sont... Illisibles.
La compagnie gagne toutes ses escarmouches mais l'ensemble de l'armée perd systématiquement du terrain... Lassant.
Et enfin, le fantastique à grosse dose d'explosions, de tapis volants, de transformeurs, de changement climatique... Mais a quoi servent les gens normaux... Quand, on possède autant de pouvoir, on se fait une jolie bataille entre nous et puis on laisse les autres tranquilles... Agaçant.

Pas désagréable à lire mais je trouve que l'histoire ne tient pas debout alors je passe...
J'ai plein d'autres livres à lire.
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En ce moment c'est un peu la découverte de nouvelles séries et si certaines sont parfaites dans le genre, d'autres fonctionnent un peu moins bien. C'est un peu ce qui s'est passé ici: j'ai adhéré à beaucoup d'éléments, j'ai suivi avec plaisir l'histoire et pourtant j'ai eu la sensation d'une histoire brouillonne qui partait un peu dans tous les sens.

Bien sûr c'est le premier tome d'une série aux nombreux volumes, aussi il pose le décors, l'histoire, les personnages et je peux comprendre que tout ne soit pas encore parfait au début. Mais il est vrai que je m'attendais à quelque chose de plus construit, de plus développé, de moins rapide sous certains aspects.

Toutefois, l'histoire en elle-même vaut vraiment le détour. L'idée d'avoir un récit sous forme d'annales amène un rythme intéressant puisque à chaque chapitre c'est comme si nous avions une nouvelle histoire, un nouvel événement à vivre. du coup, il y a peu de chapitres et ils sont très longs vu qu'ils ressemblent à de petites nouvelles. Cet élément explique aussi mon point négatif ci-dessus: si ce côté annales est original, il amène aussi le côté décousu qui m'a moins plu.

Donc vous l'aurez compris, mon coeur balance un peu entre originalité et manque de construction. Malgré tout je lirai le tome 2, car j'ai très envie de voir comment va évoluer cette série, ainsi que les personnages et si en enchaînant les tomes, mon avis évoluera complètement vers le positif.

En bref, ce premier tome est une belle découverte même si tout le contenu ne m'a pas convaincue. J'ai hâte de voir ce que le tome suivant me réserve!
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Salut les Babelionautes
Cela fait des années que je voulais lire cette Saga de Glen Cook et je m'y suis attelé aujourd'hui.
Bon! C'est encore le récit de l'histoire d'une compagnie de mercenaires qui se loue pour défendre les intérêts des puissants.
Comme dans beaucoup de roman ayant le même sujet, c'est un des personnage qui raconte.
Mais ce n'est pas un scribe, c'est un toubib qui exerce sa profession sur les champs de bataille.
Je ne sais pas si c'est par ce que c'est le premier tome, mais l'histoire se traîne pendant plus de la moitié du roman.
Les différents personnages qui composent la compagnie Noire ne sont pas des enfants de coeur, mais pas non plus des crapules sans foi ni loi, ils obéissent a leur manières au code de l'honneur qui a cours en leur sein.
Tam-Tam, Miséricorde, Corbeau, Qu'un-Oeil, Silence, les trois dernier étant des sorciers, surnom qui leur vont comme un gant au fur et a mesure que l'on apprend a les connaitre.
Mais tout cela ne m'a pas accroché suffisamment pour que je continue ma découverte de la Compagnie Noire.
Comme l'écrivent fnitter et belette2911 le fil est décousu et le style lapidaire, c'est peut être dut a la traduction de Patrick Couton? c'est le nom qui est sur ma version, mais selon ou on cherche ce n'est pas toujours lui.
Ne lisant pas d'autres langues que la mienne je ne saurai être catégorique

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Très intéressant premier tome d'une longue série, c'est avec plaisir que j'ai découvert la Compagnie Noire et son univers.
J'ai aimé ce groupe de mercenaire qui n'a d'autres règles que l'argent, dont les personnages haut en couleur sont si particulier et attachant, chacun à leur manière.

Ce premier volume m'a donné envie de continuer.
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Je suis embêtée car ... je ne sais pas dire si j'ai trouvé ça bien ou pas.

D'un côté j'ai trouvé vraiment dur d'entrer dans cet univers (une succession de surnoms et de lieux sans ancrage clair du fait du style de narration : on est plongé directement dans l'action , sans préambule , ni description superflue ... ) . Franchement je me suis accrochée uniquement car on trouve des avis dithyrambiques qui disent justement qu'il faut persévérer pour accéder à cette aventure hors normes. J'ai dû me faire une liste des surnoms et des rapports des uns avec les autres , des lieux (au sud, au nord , etc) pour ne pas trop décrocher... (Ce n'est qu'à la moitié du bouquin que la lecture est devenue plus aisée ...). de plus ... ce n'est qu'une succession de combats (bon en même temps ils ne sont pas là pour faire de la broderie hein, ce sont les annales d'une compagnie de mercenaires donc forcément ça ne parle que combat, stratégie, politique/combines/trahisons, etc ).

Et d'un autre côté je reconnais que c'est un univers foisonnant. Assez génial. Tous ces mercenaires sont attachants (si on peut dire...)(...sachant qu'ils sont tout de même des mercenaires et de ce fait : hyper violents etc... donc bon ... je ne sais pas si l'adjectif "attachant" est approprié mais bon ... ah!). Mention spéciale à Qu'un-Oeil et Gobelin, complètement givrés , qui apportent une touche d'humour non négligeable dans cette ambiance sombre et étouffante...

J'aurais besoin d'une lecture "plus légère" avant d'entamer le tome 2 mais franchement j'ai peur de ne plus réussir à raccrocher les wagons (qui est qui, où on en était, etc) si je n'enchaîne pas directement les 2 tomes ... Donc bon ... en route pour le tome 2 ... on verra... (...pas sûre d'enchaîner les 13 tomes ainsi, sinon mon cerveau va exploser... mais tant que je suis motivée et que j'ai la tête dans le guidon ... allez ... ).
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Vous en avez marre des gentils ? Vous en avez plus qu'assez de suivre les aventures de gentils hobbits, d'aventuriers courageux, où de héros honorable qui se battent pour le bien ? Alors suivez la Compagnie Noire, une bande de crapule qui pillent et tuent sans vergogne et qui luttent pour de méchants sorciers maléfique !
Eh oui, bien avant qu'arrive Game of Thrones qui remet en question la fantasy, nous avions les Annales de la Compagnie Noire, une série qui ose se mettre aux cotés des vilains et qui nous immergent dans leur point de vue. Bien sur, il y a d'autres saga qui revisitent aussi la fantasy comme Elric où les romans de David Gemmel mais la Compagnie Noire a le mérite de nous plonger dans le camp du Maaaal...
La Compagnie Noire est une compagnie (je sais, meilleure introduction qu'on peut faire) de mercenaire qui depuis quatre cent ans se vend au plus offrant et fait son service sans se poser de question, et surtout sans morale. Composé d'hommes sans passé (où presque), les voilà qui se retrouvent sous la férule de la Dame et des Asservis. Qui sont-ils ? Eh bien, ce sont des entités maléfiques qui furent voilà longtemps vaincus par la Rose Blanche, une figure bénéfique. Ils sont revenus et compte reconquérir le monde, et compte sur la Compagnie Noire. Tout cela est raconté dans les Annales par le médecin, Toubib...
Ce qui frappe dans le livre, c'est déjà le style, qui est à la fois la qualité... et le défaut : au lieu du narrateur omniscient qui sait tout sur les personnages avec des phrases sophistiqué, c'est sous la forme d'un carnet de bord écrit par l'annaliste donc à la première personne avec des phrases brèves, très simples, concises et très peu descriptives, ce qui fait qu'on a peu de détail sur les personnages, les batailles importantes (pas toute cependant...) et les paysages. Si c'est bien original et nous laissent champ libre à l'imagination, les multiples ellipses, et les scènes souvent courtes peuvent frustrer et décourager le lecteur. Moi-même, j'ai pu m'immerger véritablement dans le bouquin qu'au bout de cinquante pages, c'est dire qu'il faut s'accrocher...
Les personnages sont très bourrus, c'est le cas de le dire : les membres de la Compagnie noire ont des noms qui suffit à les definir (Toubib, Un-Oeil, Corbeau, Gobelin, Chérie) qui sont terre à terre et ne sont pas vraiment sympathiques : ils n'hésitent pas à se livrer à des exactions basses et cruels, mais ils sont solidaires entre eux et ont parfois certains actes d'honneur, même s'ils ont conscient qu'ils peuvent crever à tout moment (vous pensez que G.R.R Martin était le seul à occire des personnages principaux et en grande trombe ? Détrompez-vous, Glen Cook a aussi cette tendance sadique...). Cependant, le plus important est que de leur point de vue, il n'y a vraiment ni Mal ni Bien (on y reviendra). Les Asservis sont diablement convaincants, tous plus flippants que les autres (entre Volesprit qui peut imiter de nombreuses voix, où le Hurleur aux hurlements horribles) et sont évidemment d'une noirceur affreuse, et la Dame est la figure la plus mystérieuses, belle et valeureuse mais plus maléfique que les autres, et qui a de l'intêret pour Toubib...
Venons-en à la principale nouveauté du roman : il n'y pas de manichéisme. Pas d'histoire du Bien contre le Mal bien qu'on pense que ce soit le cas. Les "héros" savent que ce qu'ils font n'est pas "bon" mais ils le font quand même et quand aux "rebelles" qui sont au service de la Rose Blanche, ils sont sans pitié et sont aussi pourris que les mercenaires. Derrière tout cela, c'est une réflexion capitale sur notre manichéisme conditionné : qu'est-ce que le Mal réellement ? Qu'est-ce que le Bien réellement ? Peut-on être vraiment méchant où vraiment gentil ? Pourquoi on peut devenir méchant alors qu'on était gentil et vice-versa ? Au plan moral, tout le monde a des nuances de gris et la Compagnie noire est certes abominable et meurtrière, elle est unie et peut avoir un semblant d'honneur quand les rebelles n'hésitent pas à commettre des horreurs...
En revanche, il est vrai que le récit est parfois lent, assez pour parfois me faire impatienter sur les grands moments.
De même, on n'y voit pas très clair aussi dans le livre. Alors que c'est censé être un tome d'introduction, on est projeté brutalement dans l'univers noir et cynique de la Compagne Noire sans comprendre ce qui se passe, d'autant plus que certains passages ne sont pas expliqué. A la fin, nous n'avons pas toutes les réponses à nos question et cela m'a désarçonné...
Autre bémol, si l'intrigue est bien confectionné, il y a quelques rebondissements dont on voit à plein nez leur déroulement (il y a que moi qui devinait
Ah oui, ceux qui sont des âmes sensibles doivent s'abstenir, niveau violence, on est servi ! Bien que peu longues, les atrocités sont bien visuelles : du sang, des organes, des viols, des massacres... ajouté avec un peu de magie noire bien diabolique, et effrayante !
Au final, bien qu'un peu mitigé par ce premier tome, je suis pas moins intrigué par la suite, j'ai bien envie de savoir comment la Compagnie Noire va être entraîné dans les machinations de la Dame et des Asservis...
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Adepte de Dark Fantasy, je me suis enfin décidée à entamer le cycle de la Compagnie Noire. le bilan est mitigé. Il s'agit d'un bon livre et on se prend assez rapidement dans l'histoire (malgré un début assez chaotique à mon sens) mais il manque une certaine nervosité, le sentiment sourd de violence et d'éclat qu'on s'attend à trouver dans ce type de récit.

La force de ce roman vient des personnages, tous des crapules, mais qu'on aime bien quand même. Je pense que l'auteur aurait davantage dû mettre l'accent sur eux, pousser les descriptions, la relation entre eux, notamment sur le duo Corbeau-Chérie qui m'a beaucoup touché.

Bref, un agréable moment de lecture qui donne envie de connaître la suite des aventures de cette compagnie.
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J'ai lu le 1er tome des annales de la compagnie noire...quelle déception, c'est pas bon hein ?!
Puis j'ai lu la suite, je m'ennuyais sans doute, et là....VADE RETRO ! une diablerie, j'ai été possédé, je me suis arrêté essoufflé au 8eme tome...
Bon, Glen Cook aurait-il réalisé un "critical fail" pour son 1er tome ?
Donc je l'ai relu, plus lentement et posément, et, la sanction est toujours la même : ce 1er tome est tout simplement mauvais.
C'est difficile à lire, le style n'est pas limpide, ça "accroche", l'auteur ne prend pas la peine de poser les personnages et on est plongés directement dans l'action, mais on ne comprend strictement rien à rien entre Béryl, le syndic, les asservis, les mercenaires, la Dame, dam, la Dame ! Bref on ne pige rien. Sincèrement c'est rude. Il faut passer un bon 1/3 du bouquin pour commencer (à peine) à saisir ce qu'il se passe. On a l'impression que l'auteur a imposé une forme de rite de passage qui fait le tri entre les adeptes et les autres, et Glen Cook reconnaîtra le siens.
De fait, comme j'ai lu la suite, je n'aurai qu'un conseil : persévérez ! Passé le cap maudit de ce 1er tome, vous allez plonger dans un univers d'une puissance phénoménale.
Mention spéciale pour les noms des personnages qui claquent et qui marquent (Toubib, Corbeau, Gobelin, Qu'un-Oeil, Silence...fallait y penser). Idem pour l'atmosphère glauque, sombre, moite, qui sent la sueur. Par contre ce n'est pas si "dark" que ça et l'auteur n'hésite pas à utiliser un humour assez caustique et efficace.
J'ai mis 3 étoiles parce que j'ai lu la suite et que je ne suis absolument pas impartial.
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