Les annales de la Compagnie Noire, tome 4 : Jeux d'ombres

Le quatrième tome des annales de la compagnie noire début un autre cycle, le cycle des livres du sud.
Nous suivons ici la compagnie noire, qui semble proche de la fin, elle n'est plus composé que par 7 membres dont Madame anciennement La Dame, avec à sa tête Toubib, capitaine, médecin et annaliste de la compagnie noire. Toubib a donc décider de partir sur les pas de la compagnie noire, pour qui sais peut être retrouver les ancienne annales, et revenir a Kathovar lieux de départ de la compagnie. Au fur et a mesure de leur avancé la compagnie de mercenaire va recruter, et retrouver ses lettres de noblesses. Malheureusement tout ne va pas se passer si facilement, et la compagnie va devoir se confronter aux maîtres d'ombres....
Le livres est toujours aussi sympathiques, mais par rapport au livres du nord, ce livre souffre de la comparaison.
Je vous le conseille donc fortement.

Dans ce tome, alors que nous croyions repartir pour une "nouvelle" aventure, nous voilà en fait embarqués dans une "suite".
La Compagnie Noire est réduite à sa plus simple expression. Ils ne sont plus que 7. Toubib, devenu capitaine, tout à fait honorable et qui s'acquitte fort bien de sa tâche, mais bien malgré lui de cette petite troupe. Les indéboulonnables Qu'un-Oeil et Gobelin sont toujours là, Otto, Hagop, Murgen, et enfin La Dame, devenue Madame.

Toubib a décidé un retour aux sources de la Compagnie, vers Khatovar, berceau originel. Et la Compagnie, qui s'étoffe et se refait une santé au cours du voyage, se retrouve prise dans une bataille qui ne la regarde pas. Qui ne la regarde pas ? Qu'on croit.
Car en fait, les maîtres d'ombres, nouveaux "méchants" de l'histoire, ne sont pas (tous) si nouveaux que ça. Voilà que certains asservis, qui eux n'ont rien perdu de leurs pouvoirs, ressurgissent (au besoin ressuscitent ) pour de nouveau comploter, trahir, ou aider, cela dépend, une Compagnie Noire quelque peu malmenée par les événements !

Le livre se termine sur une bataille épique, laissant de nouveau la Compagnie en lambeau.

Vous comprendrez donc que je n'ai pu que sauter sur le tome 5, pour savoir la suite !

Comme d'habitude, c'est très bien écrit, direct, à l'humour omniprésent, même si la situation dans ce tome n'est pas des plus agréables pour la Compagnie Noire !
Je sais que d'aucuns ont trouvé que ce tome était moins bien que les premiers. Ce n'est pas mon cas. Me laissant porter par l'histoire et le style, je me suis à nouveau complètement laissée embarquer par la Compagnie, et à partir de la moitié, je n'ai plus pu le lâcher !!!

Les derniers survivants de la Compagnie se sont lancés dans une nouvelle quête, sous d'autres cieux, et doivent y mener de nouveaux combats dans une guerre qui n'est pas la leur... ou peut-être que si, finalement.
Au-delà de ce nouvel adversaire (mais est-il vraiment si nouveau ?) se dresse Kathovar, le berceau de la Compagnie...

La Compagnie noire, du moins ce qu'il en reste, rentre chez elle, loin au sud, à Khatovar. Comme dans la première trilogie cela donne lieu à différentes rencontres, combats et complots…
Rien de nouveau donc, si ce n'est que nous avons quitté la grisaille du nord pour trouver la moiteur du sud. En outre, Toubib, notre narrateur principal, dirige maintenant la Compagnie. C'est certainement pourquoi il fait passer la Compagnie au second plan au profit de ses états d'âme, sur ses nouvelles fonctions, ses rapports avec les femmes, sa vie en général.
Sans être de la déception, c'est avec un sentiment d'essoufflement que j'ai achevé ce quatrième livre des Annales de la Compagnie noire. Déjà, le fait qu'un personnage prenne le dessus sur la Compagnie fait perdre une bonne partie de son charme à l'histoire qui nous était contée jusque-là. Surtout, les anciennes connaissances qui refont surface, évoquées par Cyrallen, me semblent un peu trop téléphonées, et me font craindre des répétitions dans les tomes à venir…
Heureusement, l'écriture est toujours aussi plaisante. le ton employé par Toubib nous fait parfaitement ressentir le poids des années passées dans la Compagnie. Pour un peu on se croirait mercenaire nous-même, nouvelle recrue, donc au bas de l'échelle, dans la Compagnie noire.

On entame le cycle des livres du Sud avec ce tome 4 et la fuite du restant de la compagnie noire !
je l'ai lu en deux fois, ce qui ajoutera peut être le fait que ma concentration n'était pas des plus accrue.
j'ai trouvé ce tome assez brouillon, énormément de nouveaux noms de villes, personnages etc... ce n'est que vers la page 200 que le récit se lance vraiment et que Cook nous offre une fois de plus un final de grande beauté ! vite la suite!

Dans ce quatrième tome des aventures de la compagnie noire, on retrouve Toubib et ses potes quittant l'empire de la Dame pour s'en retourner, pas très joyeux, dans le lieu d'origine mythique de la compagnie : Kathovar. Et bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu. Ce qui me plaît avec cette histoire, c'est que je n'ai finallement pas besoin de faire un bon résumé, car l'histoire est somme toute assez simple : de longues marches, des combats acharnés, confus et meurtriers avec, aussi et surtout, des intrigues pas piquées des hannetons.Je peux donc parler encore mieux de ce que je ressens avec ce tome en particulier : le vrai, le bon, l'authentique retour aux sources mérité par la fantasy, avec celui que je qualifierais d'héritier spirituel de Howard. Oui, vous avez bien lu, Howard, l'auteur du seul vrai héros de la fantasy : Conan. Car, à mon sens, loin de reprendre des poncifs tolkienoïdes, Cook est allé s'inspirer d'une fantasy beaucoup plus ancienne et pour moi bien meilleure, celle d'Howard, ou de Leiber, par exemple. On retrouve en effet ici des héros qui ne sont que des guerriers dans un monde où les sorciers sont rares, au talent parfois aléatoire et où, surtout, il n'existe pas d'autre race que l'homme, peu de prophéties pour guider les pas de chacun, et aucun Dieu-Démon enfermé dans une tour et sur le point de se libérer.Au lieu de ça, on trouve de vrais guerriers tentant de survivre, exactement comme (par exemple) dans ce film de Verhoeven La chair et le sang. Et pour survivre, on peut dire qu'ils sont forts. Car, comme dans les précédents tomes, les ruses mises en place sont tout-à-fait dignes d'éloges pour le fourbe que je suis. Mais il y a aussi de la belle stratégie militaire et beaucoup de réflexions très personnelles sur l'inutilité de la guerre et l'inconstance des puissances.Bref, que de bons moments passés le sang jusqu'aux chevilles. Et c'est ça que j'adore dans ce cycle : la capacité qu'à l'auteur à nous présenter de vrais salopards comme des héros, capables de renverser un dictateur ou de mettre à mal des sorciers, le tout en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes.Je ne peux donc que vous conseiller la lecture de ce qui est pour moi, à côté du Trône de Fer et peut-être même devant, l'un des meilleurs cycles de fantasy, très très loin devant toutes les saloperies qui pourrissent les étalages.
9782840555780"

La Compagnie noire reprend du service ! Il n'en reste plus grand chose et les vétérans ont vieilli. Après leur dernier combat, ils se lancent dans une nouvelle aventure : partir à la recherche de leurs origines. J'avais un peu peur qu'avec ce changement la série ne s'essouffle un peu mais il n'en est rien. Elle se renouvelle en prenant un chemin différent. Seul le style demeure, inimitable. On adore ou on déteste, moi j'adore !
Lien : http://madimado.com/2013/04/..

La compagnie noire est décimée. Ils ne sont plus que 7. Ils décident alors de rejoindre le lieu d'origine de la compagnie noire, loin très loin de là ou ils sont actuellement. On y retrouve avec plaisir qu'un oeil et Gobelin, avec leurs farces incessantes. de nouveaux personnages apparaissent, d'autres ressurgissent d'entre les tombes. Une idylle nait. le livre est tout simplement fantastique.

4ème volet des aventures de la compagnie noire, qui se retrouve sévèrement amputée des 3/4 de ses membres, au point de ne rester que 7, dont la Dame et Toubib.
Rien de mieux qu'un retour aux sources après de telles défaites et chutes.
Mais bien, cela ne serait pas la Compagnie Noire sans son lot d'histoires et d'embrouilles sur le long chemin de retour.

Pour une fois, on est du coté des méchants. Enfin, pas tous a fait. La compagnie noire est une compagnie de mercenaire. Sans aucun doute la meilleur. Mais pour continuer à avancer, il va leur falloir se tourner vers leurs passé