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Un très bon tome, mais qui souffre de la comparaison avec ses prédécesseurs et qui n'est pas exempt de défauts parfois assez sérieux

Ce roman, le premier des Livres du sud, nous conduit, dans le sillage d'une Compagnie Noire réduite à peau de chagrin (sept membres !), vers les obscures (dans tous les sens du terme) origines de l'unité, vers la lointaine Khatovar, à… 12 000 kilomètres de là. Très dépaysant grâce à son ambiance africaine qui tranche avec celle de tous les tomes précédents, il renoue cependant avec les origines du cycle en remettant l'aspect militaire au centre de l'intrigue, dans la lutte contre de nouveaux adversaires : les Maîtres d'Ombres.

Il propose aussi une nette évolution de deux personnages emblématiques (Toubib et la Dame), ainsi que de nouveaux personnages très intéressants (notamment Mogaba, Fumée et Crapaud). L'action est très présente, le rythme est là, l'écriture de Glen Cook (et le travail de son traducteur) sont à leurs sommets, et donc tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Sauf que… ce tome marque un net recul dans l'ambition de la structure narrative (on suit cette fois la Compagnie noire elle-même, presque sans changements de points de vue, et sans complexités dans le genre flash-backs), et surtout il amplifie un gros défaut présent dans La pointe d'argent (dont je ne vais rien dire de plus pour ne pas spoiler), et toutes les révélations sont té-lé-pho-nées.

Bref, en deux mots, c'est un livre intéressant, mais qui marque un vague recul en terme de qualité avec ses prédécesseurs. Toutefois, une fin coup-de-poing fait qu'on a vraiment hâte, du coup, d'attaquer la suite.

Retrouvez la version complète de ma critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Un bon roman de fantasy doit à tout le moins avoir deux caractéristiques principales pour moi: inventer un monde de toutes pièces, qui tienne la route et nous emporte... mais aussi que ce monde, par certains de ses aspects nous fasse réfléchir sur le notre. Ces caractéristiques sont remplies par les romans du cycle de la Compagnie noire... mais pas uniquement. L'humour y est aussi constamment présent, et les personnages principaux, loin d'être les gentils habituels et stéréotypés, sont plutôt des hommes assez vils, avec leurs grandes faiblesses, et que l'héroïsme n'atteint souvent presque que par hasard. Cela permet du coup d'autant plus de parallèles avec notre monde, en explorant les failles des personnages principaux et en les confrontant à nos propres limites.
Ici, c'est un peu un reboot des aventures de la compagnie après un premier cycle de trois romans, nommés les livres du Nord. Jeux d'ombre ouvre les livres du Sud et parvient à redonner un souffle à l'aventure, notamment en mettant le narrateur Toubib au centre et au coeur des décisions qui engageront l'avenir d'une compagnie bien réduite.
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Alors qu'après une énième défaite du Dominateur la Compagnie noire se retrouve affaiblie comme jamais, Toubib, désormais capitaine, entreprend avec les survivants un voyage au delà de la mer des Tourments vers Kathovar. Si l'absence de certains se fait cruellement ressentir, on retrouve malgré tout avec plaisir les piliers de cette troupe de mercenaires : les sorciers Gobelin et Qu'un Oeil toujours aussi querelleurs, Toubib dans son tout nouveau rôle de leader, la Dame rebaptisée Madame et qui elle aussi a bien du mal à s'adapter à son récent statut... de nombreux personnages font également leur apparition et viendront grossir les rangs dégarnis de la Compagnie qui se retrouve une nouvelle fois embarquée malgré elle dans un conflit qui ne la regarde pas.

Si l'intrigue est peut-être ici un peu moins passionnante que dans les précédents volumes, on se laisse malgré tout aisément embarquer dans le récit. L'auteur nous montre encore une fois tout l'étendu de son talent en nous dévoilant une toute autre facette de son univers, bien loin du Désert de la Peur ou des Tumulus que l'on avait pu rencontrer auparavant. Alors que la Compagnie remonte le fil de son histoire on découvre ainsi de nouveaux paysages, de nouvelles cultures et surtout de nouvelles énigmes qui n'ont pas fini de donner des cheveux blancs à Toubib (comme si sa complexe relation avec Madame ne suffisait pas!). Un tome où l'action se fait peut-être moins trépidante donc, mais de la même qualité que les précédents volumes.
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Après les évènements du tome 3, la Compagnie Noire, plus décimée que jamais, fait route vers Kathovar. Mais ses exploits la précédant, elle se retrouve prise dans un conflit qui la ramène aux origines de la Compagnie.

Un bon moment de lecture avec les mercenaires de la Compagnie, mais un tome très introductif pour cette nouvelle trilogie et forcément en dessous des autres. C'est long et redondant. Toubib passe plus de temps à recruter de nouveaux membres, à se plaindre de son sort ou à faire les yeux doux à Madame qu'à vraiment être actif, Qu'un Oeil et Gobelin se chamaillent et les autres vannent Toubib. Rien de nouveau sous le soleil donc. Les grands méchants font un peu figure de réchauffé et seule les cinquante dernières pages nous offre un peu d'actions, nous promettant un cinquième tome explosif. J'espère...
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C'est le 1er opus du cycle des Livres du Sud de la Compagnie Noire. Après la bataille des Tumulus, la Compagnie noire est réduite à sept membres et Toubib en est l'annaliste, capitaine et médecin. Elle compte aussi Gobelin et Qu'un-Oeil, les deux sorciers ; et surtout la Dame qui, à la suite de la perte de ses pouvoirs et son entrée au sein de la Compagnie, s'est rebaptisée Madame.
Toubib décide de ramener la Compagnie à ses origines, c'est-à-dire au Khatovar. Durant ils atteignent Taglios, une immense cité en guerre contre les Maîtres d'Ombres, des sorciers puissants que rien ne semble arrêter. Toubib décide d'engager la Compagnie Noire dans le conflit auprès des troupes tagliennes.
On retrouve dans ce roman, tout le talent de narrateur de Glen Cook et le caractère original de cette grande oeuvre épique.
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Cette saga ne cesse de me surprendre. Dans cet opus on assiste à la reconstruction de la compagnie noire, pratiquement décimée à l'épisode précédent. Mais il y a beaucoup plus ici, notamment quant au rôle de Toubib qui évolue grandement et à sa relation trouble avec la Dame qui n'est plus celle qu'elle était. Bien sûr il est question de stratégies, de tactiques et on assistera aussi à des confrontations épiques; cet aspect est digne des meilleures sagas de fantasy, sans toutefois constituer l'élément central du livre.

Car les héros sont fatigués, aspirent plus ou moins secrètement à un avenir plus pépère, osant à peine se s'avouer à eux-mêmes et encore moins à leur entourage. Pourtant il faut transmettre le flambeau, former la relève et ne pas baisser la tête devant l'adversité. D'ailleurs celle-ci prend des formes inattendues et nous ne serons pas au bout de nos surprises, que ce soit quant à l'évolution de la dynamique de la compagnie ou encore face aux nombreux développements que nous réservent l'auteur. Et que dire de la finale . . .
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Nous voilà repartis à l'aventure avec notre bonne vieille compagnie noire. Ce roman est le premier du deuxième cycle "les livres du sud".

Sept. C'est le nombre de survivants après la bataille contre le Dominateur au Tumulus. Toubib est devenus Capitaine après la mort du Lieutenant et D'Elmo.
Il a décidé de partir pour le sud ou il rapportera les annales à Kathovar, terre natale de la compagnie noire. Pour le chemin ils seront accompagnés de la dame rebaptisé Madame qui a perdu tout ses pouvoirs et du coup a fait le choix de quitter l'empire et rejoindre nos braves mercenaires (surtout Toubib).

Ce voyage parsemé d'embûche les mèneras dans les jungles et villes du sud. Dans des lieux ou leurs ancêtres sont déjà passé. Mais depuis quelques temps le sud est contrôlé par les maîtres des ombres et apparemment tout le monde est au courant que la compagnie revient au bercail pour le meilleur et pour le pire.

Toujours aussi bon je vous recommande une fois de plus ce roman de cette saga de Glen Cook qui est un énorme coup de coeur.
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Nous nous retrouvons dans ce 4ème Tome avec une compagnie décimée sachant qu'il n'en reste que quelques uns tels que Toubib, Gobelin, Qu'un Oeil, Murgen et La Dame...
Après la victoire des armées de l'Empire et de la Rose Blanche sur le Dominateur, la Dame a été destituée magiquement de ses pouvoirs et a fait sermon de devenir un membre intégral de la Compagnie Noire sous le nom de Madame. de plus Toubib devient à l'unanimité " le Capitaine " et par conséquent le Chef de Guerre. Ces membres et lui-même décident de retourner dans leur ville natale " Kathovar " afin d'y déposer les annales propres à leur histoire. Mais des milliers de Km les séparent du Sud et ils vont devoir traverser de multiples épreuves avant d'y arriver. Notamment traverser une jungle hostile, affronter de terribles pirates et défendre un siège a " Taglios " face à 4 Maîtres d'Ombres sorciers très puissants dont l' identité de certains nous sera révélée qu' à la fin.
La mise en place de ce tome est assez longue avec beaucoup moins d'action que dans les volumes précédents. Mais c'est avec ravissement tout de même de voir comment la Compagnie redevient une véritable armée avec l' arrivée de nouveaux personnages importants et de voir comment évolue les relations sentimentales entre le Toubib et La Dame.
De plus " le Toubib " devient LE personnage important car il devient plus que jamais le Maître à jouer de cette compagnie.
Le style de Glen Cook est toujours aussi agréable en arrivant à nous plonger dans l'action de manière brutale mais tout autant jouissive.
Pour conclure, un début certes un peu longuet mais la fin et notamment les 100 dernières pages valent le coup d'être patient car elles donnent lieu à 2 batailles épiques à rebondissements avec notamment une fin en suspend qui nous fait saliver d'impatience quant à la suite ! de plus vous verrez que le titre du livre " Jeux d'ombres " correspond tout à fait à l'histoire de ce 4ème Tome...
Encore un très bon " Compagnie Noire " et de ce pas je m'en vais lire le 5ème de suite !

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Un tome un petit peu morose.

Alors certes, en lisant la Compagnie Noire, je ne me disais pas que j'allais me fendre la poire toutes les deux secondes. On sait que l'histoire est triste et sombre et tout ceci. Mais on aime ses membres et là, il vous faut avouer tout de même qu'elle est en mauvaise posture. Les gars ont le moral en berne, ils ont leur réputation, on est d'accord, mais ils n'ont plus d'allégeance, ils n'ont plus que quelques membres, leurs richesses ne sont pas forcément au beau fixe. Et encore, on a eu du bol de sauver des annales. Parce que sinon ils perdaient aussi leur histoire.

Mais du coup, la Compagnie fait un long voyage. Il ne se passe pas grand chose, pas de grands danger, pas de véritable actions. S'ensuit aussi la discussion avec les membres du groupes pour savoir ce qu'ils vont faire de leur vie. C'est mignon mais on aime la castagne aussi donc on attend, on plante pour voir ce qui va se passer. Et bien, il ne se passe pas grand chose au point que lorsque les Asservis décident de revenir, on les prendrait bien dans nos bras pour faire un câlin !


Une série qui s'essouffle ?

Mais non lecteurs de peu de foi. On a le même effet soufflet qu'en lisant le Trône de Fer. Ce sont à la base des livres qui sont gros mais qui sont redécoupés en France, ce qui donne du coup un tome introductif, un tome mise en place, un tome action/résolution. Bon. On est dans le tome introductif alors quitte à ne pas avoir trop d'action, on fait quand même gaffe à ce qui s'y passe car cela risquerait fort d'être important plus tard.

En bref : on fait tous un peu du boudin. le point positif, c'est Toubib qui garde le cap. On sent bien qu'il fait des bêtises mais au moins, il tente des choses pour avancer. Il croit fondamentalement en l'avenir de la Compagnie même si on se doute bien qu'il est un peu fatigué. Mais quand on regarde ce qu'il s'est passé dans le groupe ces dernières années. On comprend un petit peu.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Pendant que dans « la pointe d'argent » on s'étripe pour récupérer l'esprit du Dominateur , la Compagnie Noire change de route et nous la suivons dans ce volume . La Compagnie c'est beaucoup dire car elle est réduite à sa plus simple expression : Toubib (devenu Capitaine), Qu'un-Oeil et Gobelin, Otto, Hagop, Murgen (devenu porte-étendard) et une recrue assez particulière :La Dame dépouillée de ses pouvoirs , et devenue Madame , dont l'ascension progressive et les relations avec Toubib seront un des moteurs de l'intrigue. Toubib les entraîne vers le sud pour retrouver la mythique Khatovar origine de la Compagnie. Chemin faisant , elle va regonfler ses effectifs , affronter divers dangers et retrouver un employeur : les dirigeants de Taglios une grande ville sont menacés par quatre magiciens puissants nommés les maîtres d'Ombre. D'où guerre et batailles à grand spectacle. Un tome à l'ambiance de plus en plus tropicale (littérairement « Au coeur des ténèbres » de Conrad et visuellement « Aguirre la colère de Dieu » d'Herzog) et du point de vue culture proche de l'Inde.
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