Un homme écrase un malheureux piéton en état d'ébriété. La veille de son procès, il décide de fuir avec sa femme. Tous les deux empruntent
la route 66 et c'est alors qu'ils débarquent dans un univers parallèle où leur descente en enfer commence.
L'idée de départ était alléchante. J'étais très enthousiaste lorsque j'ai choisi de faire la critique de ce roman pour les agents littéraires. Malheureusement, au fur et à mesure que j'avançais
La Route, ma déception devenait de plus en plus grande. Quel dommage ! L'auteur a raté une occasion de faire un excellent roman fantastique et d'horreur.
Tout d'abord, je n'ai jamais sympathisé avec les personnages principaux, Stanley et Betty. Ils se révèlent plats, caricaturaux, et on ne suit pas leurs mésaventures avec envie. En bref, ces personnages se révèlent peu travaillés, comme si la psychologie avait été mise de côté au profit de l'action, alors qu'elle méritait une grande place dans le roman. de plus, le peu de psychologie présente dans l'histoire se retrouve le plus souvent sans intérêt. L'évocation du lointain passé de Stanley nous semble inutile, d'autant plus que les passages liés à sa vie au lycée manquent d'originalité.
Parlons maintenant de l'histoire en elle-même ! Tout semble décousu, sans véritable cohérence, voire répétitif. Encore une fois, c'est bien dommage, car l'auteur tenait un bon filon. Les actions s'enchaînent, mais ne parviennent pas à inciter le lecteur à poursuivre le livre. La fin de l'ouvrage manque également d'originalité et on ferme le livre avec un goût amer.
Point positif tout de même : l'écriture fluide de l'auteur. Il utilise des mots et des phrases simples, si bien qu'on ne lit pas le livre avec grande difficulté. Outre la minceur de l'ouvrage, c'est ce qui m'a permis d'aller jusqu'au bout de l'histoire.
En résumé, une histoire qui aurait pu être géniale si elle avait été mieux travaillée. Mais n'oublions pas ! Un critique est toujours subjective. À vous de faire votre opinion dessus.
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