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C'est le titre de cette bande dessinée qui m'a le plus attiré. New Harlem avec uchronies en nom de collection et à l'arrière, des séries New Byzance, New York et des développements New Beijing, new Moscow et New Delhi. Ca sentait bon les scénario originaux et s'imaginer un New York sous plusieurs versions.

Le système se comprend vite quand on voit qu'ici ce sont les Noirs qui sont "au pouvoir" de cette société new-yorkaise alternative et que la présence de prescients permet d'ajouter une touche intéressante dans le développement du scénario. Apparemment la partie New Byzance a été la première mais je ne suis pas sûr que l'ordre non suivi empêche la compréhension, on saisit tout malgré une intrigue dense et des sauts dans le temps. le changement de point de vue donne des scènes savoureuses avec des voleurs plus facilement ciblés quand ils sont blancs et un Ku Klux Klan bien de retour mais en mode gangster des rues.

Le dessin est plutôt agréable également.... mais avec un hic qu'on ne sait pas s'il faut attribuer au dessinateur Tiberiu Beka ou à un choix commun avec Corbeyran le scénariste : l'utilisation systématique de la femme sexy comme ornement tape à l'oeil au fil des pages. Je ne suis pas particulièrement prude et la scène de sexe du tome était plutôt "logique"... mais quand on croise successivement une amie qui se baigne topless et discute tranquillement ensuite sans se rhabiller, une infirmière forcément en mini-jupe et décolleté plongeant, une rencontre avec un médecin spécialiste qui se fait tout naturellement dans une boîte échangiste sans aucune back room mais où tout se passe dans la salle principale... on se dit quand même qu'il y a un petit biais pris et qu'on cherche peut-être à flatter le mâle testostéroné... S'il y avait encore une justification autour de cette nouvelle société qui serait plus libérée et plus portée sur le sexe... mais la seule justification que je puisse imaginer aurait plutôt toutes les chances d'être en plus raciste, donc on ne va pas aller sur ce terrain là non plus.

Dommage que ce soit l'impression principale qui reste parce que le scénario et l'idée de départ méritent mieux. J'irais tout de même me rincer l'... euh, suivre les autres tomes pour voir si cela se perpétue, en tout cas dans la partie New Harlem.
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Ce tome 1 de New Harlem s'intéresse avant tout à Zack et à ses dons, concentrant ainsi le propos autour de l'origine de ses capacités à entrevoir l'avenir.
Le contexte est différent, même si Corbeyran reprend la même formule que pour la trilogie New Byzance. Ici ce sont les noirs américains qui sont au pouvoir alors que les blancs tentent de survivre dans des ghettos, la crasse, la pauvreté et la misère. Seuls quelques élus s'en sortent mais on remarque très vite que le blanc n'est pas le bien venu au pouvoir. Il est intéressant de constater comment l'auteur a inversé les rôles entre minorités et majorité, cela installe un climat complètement différent de ce que l'on connaît.
Zack évolue donc dans ce contexte où il est complètement déconnecté de la réalité, où il cherche qui il est, ainsi que l'origine et les explications à ses visions qui n'ont aucun sens.
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Après Uchronie[s] - New Byzance, il fallait enchaîner sur New Harlem qui réserve bien des surprises. On retrouve notre héros mais plus jeune dans une autre réalité de ce que pouvait devenir New-York.

Je n'ai pas été particulièrement choqué par l'abondance de scènes dites chaudes. C'est une partie intégrante de la bande dessinée pour adultes qu'il ne faut pas tenir à la disposition des enfants, voilà tout. Elle s'inscrit d'ailleurs dans une démarche scénaristique pour expliquer la décadence d'une certaine société.

Par contre, j'ai été un peu déçu par le dessin qui n'est pas à la hauteur de New Byzance. Bien sûr, on a un changement de dessinateur et visiblement, ils n'ont pas tous le même talent... Je trouve que les contours et les visages des différents personnages sont particulièrement inégaux sans compter les problèmes liés à la proportion. Il y a une imprécision du trait qui est manifeste. Mais bon, ce n'est pas catastrophique non plus.

Le scénario semble suivre une logique implacable. On sent qu'il y a là une réelle maîtrise qui est fort appréciable. Pour autant, on a du mal à y croire en raison de l'invraisemblance de certaines scènes. A la longue, on se dit que le récit dans cette nouvelle réalité ne captive pas vraiment. On reconnaîtra néanmoins que la fin du cycle est menée fort habilement car cela fait le lien avec New Byzance.

Une relecture du cycle m'a permit de beaucoup mieux comprendre les enjeux globaux. Bref, cette relecture a plutôt eu un effet salutaire. On s'apercevra également que c'est dans ce cycle que se tiennent les clés du mystère qui nous sera dévoilé dans l'épilogue. En tout cas, j'ai bien aimé !

Note Dessin: 3.75/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 3.75/5
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Nouveau triptyque et nouvelle réalité.
Et très clairement, le jeu consiste à jouer sur les oppositions au monde réel (le notre) : les trucs bien énormes que personnes ne veut.
Après le monde musulmans fondamentalistes, voici le monde des noirs. le lien avec ma lecture précédente est immédiatement fait, il me reste donc à découvrir un peu plus le principe d'imbrication de ses mondes parallèles, et j'ai encore quelques tomes pour ça.
A suivre
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La suite de « New Byzance » se révèle encore très énigmatique.
Ne faisant pas suite exactement à la fin de « New Byzance », on retrouve Zack Kosinski, toujours Prescient dans cet univers-là, par contre, on ne sait pas (encore) quelle divergence a déclenché cette uchronie.
L'histoire reste intéressante à suivre et ne demande qu'à connaitre la suite.
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Pas évident de s'y retrouver à travers ces trois histoires. J'ai toujours tendance à rapporter ce que je lis à ce que j'ai lu (voir New Byzance et New York)
Finalement New Harlem est peut être celle qui me plait le moins. A voir avec la suite. Mais il comporte moins de mystère et de secrets.
Les dessins restent sympa.
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Zack Kosinski est un prescient, capable de voir d'autres réalités par-delà la nôtre, capable de vivre sur d'autres Terre, parfaitement similaires à la nôtre, mais qui ont parfois évolué de manière subtilement différente… New Harlem : tous les postes-clés de la société sont aux mains des Afro-Américains du Black Order, descendants des Black Panthers. Les Blancs, eux, survivent dans des ghettos crasseux où la brutalité et la misère font loi. Certains parviennent toutefois à prendre l'ascenseur social, pour peu qu'ils aient un don spécial intéressant les hauts responsables noirs, comme les prescients par exemple, très appréciés pour leur capacité à anticiper les soubresauts du onde politique et économique. C'est ainsi que le petit Zack va se trouver tiré du misérable cocon familial contre une importante somme d'argent. Et devenir un des conseillers les plus influents qui soient. Mais à trop prédire leur avenir aux autres on oublie peut-être de se pencher sur le sien… Et Zack va rapidement découvrir que son pouvoir n'intéresse pas seulement les noirs. Mais aussi la Fraternité blanche, une dangereuse organisation terroriste qui va organiser son enlèvement
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Voici donc le premier tome de cette deuxième saga du concept Uchronie[s] d'Eric Corbeyran: un projet ambitieux, composé de trois séries parallèles ("Uchronie(s) - New Byzance", "Uchronie(s) - New York", "Uchronie - New Harlem"). Une saga d'anticipation qui prévoit trois trilogies se déroulant toutes à New York, ainsi qu'un dixième tome venant parachever le tout.

Le lecteur se retrouve à nouveau au sein d'un autre futur éventuel de la ville de New York. Après une vision de la Big Apple sous emprise intégriste islamique, ce nouveau volet d'uchronie(s) propose une société newyorkaise dominée par les noirs, tandis que les blancs vivent dans des ghettos.

Si ce tome peut se lire indépendamment du premier tome de "Uchronie(s) - New Byzance", certaines similitudes entre ces deux univers distincts lient inévitablement les différents univers parallèles. On retrouve ainsi des lieux et des personnages identiques, tels que Zach Kocinsky ou ce mystérieux projet immobilier dénommé Utopia. Si ces recoupements sont intéressants, cette nouvelle intrigue proposée par Eric Corbeyran est cependant moins prenante que la précédente.

Chacune des trois séries étant confiée à un dessinateur différent, après Eric Chabbert pour "Uchronie(s) - New Byzance", c'est Tibery qui assure la mise en image pour "Uchronie - New Harlem". Djiliali Defali prendra la relève pour "Uchronie(s) - New York", tandis que les couvertures seront toutes dessinées par Richard Guérineau afin de garantir l'uniformité de la saga au niveau marketing.

Malgré un style qui assure une certaine unité graphique, le dessin de Tibery est moins efficace que celui d'Eric Chabbert. Et même si les lecteurs ne détourneront pas le regard de Graziella et des autres personnages féminins, les auteurs joignent malheureusement le totalement inutile à l'agréable avec un nombre de scènes dénudées excessif et une boîte à partouze non seulement superflue, mais également en total désaccord avec l'organisation sociale de la société proposée.

Bref : divertissant, mais déjà beaucoup moins enthousiasmant que la mise en bouche proposée par "Uchronie(s) - New Byzance".
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Un tome qui commence comme le premier tome de new byzance mais dans un univers où l'homme noir est à la tête de la société. Les dessins de Beka sont moins bons que pour new byzance et l histoire sent le réchauffé. Je n'ai pas vraiment aimé.
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Après New Byzance (paru en janvier 2008), l'intérêt de New Harlem (mars 2008) est de nous montrer un monde alternatif où quelques éléments sont identiques, mais qui n'est pas vraiment le même et va évoluer de manière indépendante.

Evidemment New Harlem et New Byzance (et New York) peuvent se lire de manière indépendante. Mais il est intéressant de voir les connexions, les lignes de rupture... Là où New Byzance nous montrait un univers inéquitable et autoritaire où l'islam avait pris l'ascendant, New Harlem fait un peu la même chose avec les noirs américains.

Nous avons de nouveau Zack, prescient aux prises avec son don. Idem pour cette fliquette noire et pour les lieux de plaisir, où s'évacue la pression du politiquement correct instauré de manière policière. On va s'intéresser à l'origine des dons de Zack, à son enfance, lorsqu'il a été vendu par ses parents.

Puis on dérape, évidemment, c'est le principe de l'uchronie.

Le scénario est sympa, avec les parents de Zack en ravisseurs. le dessin, confié à un autre dessinateur, reste très en phase avec le propos. le découpage est plus sage.
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