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J'ai essayé de regarder la série mais je n'accroche pas. Heureusement, mon enthousiasme ne faiblit pas pour les bouquins. Encore un excellent moment de lecture.

On retrouve tout le monde quelques temps après les événements du tome précédent : l'équipe est toujours éparpillée. le monde souterrain s'organise contre la dictature laconienne. Naomi voudrait trouver une solution pacifique tandis que Bobbie a plus envie de défoncer l'ennemi. C'est une véritable valkyrie martienne !

Pour la première fois, Holden reste en retrait et ça fait bizarre. Nous racontent l'histoire : Alex, Naomi, Bobbie, Elvi Okoye et Teresa Duarte la fille du Haut Consul. Et Amos me demanderez-vous ? Il est porté disparu sur la planète Laconia où est retenu prisonnier Holden.

Duarte cherche à déterminer si les événements liés à technologie alien sont (en quelque sorte) un système automatique ou s'il y a une conscience derrière. Pour cela il va mener une expérience qui va très mal tourner avec des conséquences difficilement mesurables.

Sur Laconia il se passe des choses intéressantes mais aussi très inquiétantes. le personnage de Teresa est vraiment bien campé. Cette gamine est surprenante, j'ai adoré la scène J'ai hâte de voir l'évolution de son personnage.

J'ai été très surprise

J'ai adoré même si j'ai pleuré comme un bébé. C'est toujours un drame de voir mourir des personnages auxquels on s'est attaché tout au long d'une série. Heureusement qu'il y avait des retrouvailles et quelques notes d'humour.

'La Chute du Léviathan' sera pour l'année prochaine ainsi que le recueil de nouvelles.





Challenge pavés 2023
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Sur Laconia, le Haut Consul Duarte est désormais maître de l'univers, rien que ça.
Il veut en découdre avec les créateurs de la proto-molécule et engage une nouvelle stratégie : « le tac au tac » afin de déterminer si l'alien a une conscience ou bien si les réactions sont automatiques… C'est une grave erreur, on s'en serait douté !
L'équipe du Rossinante est dispersée. Jim est prisonnier sur Laconia et on sait qu'Amos s'y est rendu mais depuis personne n'a de ses nouvelles.
Alex, Bobbie et Naomi sont engagés dans la résistance du « monde souterrain ». Bobbie, commandant du Storm avec Alex pour pilote, veut évidemment se battre. Naomi, qui passe de planque en planque, privilégie la piste pacifiste.
Jim et Amos sont quasi absents de ce tome dans lequel on retrouve avec plaisir Elvi Okoye et Fayez et on découvre un nouveau personnage, la fille du Haut Consul, Teresa qui n'a finalement pour ami que sa chienne Ramusquée et un homme mystérieux Timothy.. Enfant chérie de son père qu'il destine à sa succession, elle est, semble-t-il choyée par un entourage bienveillant. Heureusement que la gamine est lucide sur le bon docteur Cortazar et sur le colonel Ilitch chargé de son éducation.
Cette jeune fille est probablement le personnage le plus intéressant de ce volume qui cette fois encore commence doucement pour atteindre un rythme littéralement effréné sur le dernier quart et ce pour mon plus grand plaisir.
Si vous êtes comme moi, attaché à la « famille » Rossinante, attendez-vous à trembler pour eux.
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Tiamat's Wrath est le huitième volume de la saga de science-fiction The Expanse signée James S.A. Corey, le nom de plume du duo composé des auteurs Daniel Abraham et Ty Franck. Il s'agit également à ce jour du dernier tome publié, en attendant le neuvième et dernier dont la parution est prévue pour courant 2020.

Après deux tomes qui m'avaient laissé un sentiment mitigé, j'attendais que celui-ci me réconcilie avec cette saga qui avait si bien commencé.

Dès la lecture de la table des matières, j'ai remarqué une nouveauté notable par rapport aux sept premiers tomes : si Holden reste présent comme narrateur, il ne l'est que pour le prologue et l'épilogue, laissant à d'autres personnages le soin de nous raconter l'histoire :

- Naomi, sa compagne et officier en second, désormais engagée dans la résistance contre l'Empire de Laconia

- Alex, le fidèle pilote du Roccinante

- Bobbie, désormais capitaine du Roccinante

- Elvi, la biologiste croisée dans le quatrième tome, Cibola Burn, et qui travaille désormais sur des recherches scientifiques sur Laconia

- Teresa, la fille adolescente du haut-consul Winston Duarte, et à ce titre héritière de l'Empire de Laconia

Je dois dire que c'est assez rafraichissant de ne plus suivre l'histoire à travers le regard de James Holden. Un peu de changement ne fait pas de mal ici, même si Holden reste présent en arrière-plan et que certains narrateurs le rencontrent à plusieurs reprises.

Le récit reprend deux ans après la fin de Babylon's Ashes : l'Empire de Laconia a réussi sa conquête de la galaxie, le système solaire a perdu son statut dominant et l'espace interstellaire est maîtrisé par les forces armées aux ordres du haut-consul. Holden est retenu prisonnier sur Laconia, Naomi, Alex et Bobbie luttent chacun à leur façon au sein de la résistance, et Amos est porté disparu suite à une mission d'infiltration sur Laconia.

Nous avons donc affaire à une histoire classique de résistance face à un pouvoir autoritaire. Là où dans le tome précédent l'action était centrée sur Medina Station et les enjeux locaux suite à l'arrivée des forces de Laconia, les enjeux s'élevent dans ce nouveau volume. La résistance, bien que très menacée, gagne en assurance et tente des actions désespérées pour combattre l'oppresseur.

Comme c'était déjà le cas dans d'autres tomes, il y a un événement fort qui se déroule aux deux tiers du roman. Ensuite, il y a une petite perte de rythme, on a l'impression d'être dans un long épilogue, avant que cela ne s'accélère à nouveau dans les derniers chapitres. C'est habile, quoique un peu déstabilisant quand on est habité au rythme linéaire de nombreux romans anglo-saxons.

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce huitième tome : j'ai pris plaisir à le lire, plus que pour les deux volumes précédents en tout cas. Cela ne ressemble plus vraiment à The Expanse du début, nous sommes passés d'un récit de science-fiction presque réaliste à quelle chose approchant le space-opéra, cela a peut-être perdu une partie de son charme, mais c'est plaisant à lire.

Après avoir enchainé les huit tomes publiés, je vais en tout cas attendre avec impatience le neuvième dernier prévu pour l'année à venir, dont on ne connait encore ni la date exacte de publication, ni le titre. le suspense va être insoutenable !
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Les extraterrestres qui ont détruit la civilisation à l'origine de la protomolécule sont de retour et veulent de la castagne ! Ils ne vont pas être déçu de l'accueil Winston "The Laconian Rock" Duarte est là pour leur bourriner la tronche !

Bon, pardon, reprenons calmement. Quatre ans après le spectaculaire soulèvement du Monde Souterrain, on retrouve nos héros disséminés à travers la galaxie. Bobbie, Alex et leur compagnie de jeunes ceinturiennes et ceinturiens chassent du laconien partout où ils trainent, principalement dans le système Sol, sa-sa. Naomi est cachée dans ses caissons grâce à Emma et le personnel du Bhikaji Cama. Im kowl gut. Ce bon vieux Holden qui fait le nakangepensa du côté de Laconia. Il occupe, conseille et fait office de fou du Haut Consul Duarte. A cette occasion, on a le plaisir de passer un max de temps avec sa fille pourrie, gâtée, welwala et sans ami. Ou presque, puisque son seul véritable ami, Timothy, est un obscur ermite scientifique réfugié dans des cavernes souterraines entourées de drones de surveillance. Les copines du système Sol ont, aussi, perdu la trace de ce pashang d'Amos Burton, depuis qu'il est parti récupérer Holden sur Laconia, équipé d'une feuille de lembas et d'une arme nucléaire miniature. Quel plaisir de les retrouver !

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OU EST MA DRUMMER ? Qu'est-ce qu'ils en ont fait ? Où l'ont-ils caché ? Cara Gee, reviens ! :'(
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On sent le début de la fin pour la saga : on change radicalement de scope. le tome 7 proposait de suivre nos héros dans les méandres de la station Médina et les voir évoluer dans l'insurrection. La Colère de Tiamat nous embarque dans les premiers trois quarts du livre dans trois angles différents mais totalement imbriqués : un angle scientifique, un angle politique et un angle Comment-on-gère-ce-vieux-Théoden-?.

J'ai adoré l'approche scientifique de ce tome qui est clairement le gros plus de ce tome. Entre les voyages de découverte d'Elvi, les expériences du Docteur Cortazar et les facéties de certaines sources d'énergie, la science est au coeur de cette fiction. C'est ce qui m'avait manqué dans le tome 7.

La trame est fortement axée aussi sur la stellopolitique (je l'ai déposé, ne sautez pas dessus). L'affrontement entre le Monde Souterrain et les occupants laconiens prend une échelle supérieure avec d'explosives réussites du côté des insurgés et une infiltration toujours plus réussie derrière les lignes ennemies. Ce conflit entre l'Empire et les rebelles maintient une pression constante sur l'autorité centrale à Laconia.

D'ailleurs, un troisième champ de bataille se déroule sur Laconia même : plus feutré, plus ténu, presque une intrigue de cour. Holden, Winston Duarte, Teresa Duarte et les personnages qui gravitent autour me donnent l'impression d'un épisode des Feux de l'Amour avec en bonus des essais cliniques, une dose d'espionnage et un talent certain pour les stratégies foireuses (ils ont dû s'inspirer d'un certain gugusse russe en Ukraine). C'est aussi la partie décisive si on prend l'AUTRE enjeu majeur. Tout ce qui joue ici va impacter le dernier tome.

Avant d'en parler, le dernier quart du livre nous offre la confluence entre tous ces parcours et un final aussi rrrrrrocks que délirant. Mais improbable n'est pas Rossinante et même si on a un petit doute sur certaines actions, ça reste évidemment jouissif.

Ce qui nous amène directement à la menace finale : les horribles petits hommes verts invisibles qui font disparaître des vaisseaux dans la Zone Lente. Les humains ont trouvé le moyen de les taquiner et, par la même occasion, ont attiré leur attention. Autant vous dire qu'ils ne se privent pas de l'occasion de rendre la pareille. Et alors que l'Empire pensait pouvoir les dompter, les extraterrestres qui ont vaincu la civilisation des Portes mettent un bazar de plus en plus important, éteignant les êtres vivants pour quelques minutes de temps à autre, comme ils l'ont déjà fait. Les fondations de la confrontation finale entre les dieux sombres et les humains sont posées pour le dernier tome. Et si la guerre se déroule comme la dernière fois, les uns péricliteront pour laisser la place aux autres. Il ne reste qu'à savoir si les humains seront assez unis pour faire face.
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A l'exception des premiers épisodes de la saga The Expanse, il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi emballée dès les premières pages.
J'ai en effet constaté dans les derniers tomes que l'action était plus lente à se mettre en place et que j'avais plus de difficultés à m'impliquer dans l'histoire, probablement parce que l'habitude s'installe.
Je n'ai pas ressenti ici ces langueurs et j'ai donc dévoré La colère de Tiamat.
A ce point du récit, il est assez compliqué de faire un résumé sans dévoiler des parties importantes de l'intrigue.
Dans cet opus, Duarte est à la tête d'un empire interstellaire et il prépare sa fille Teresa à reprendre le flambeau. Cependant, cela ne garantit pas que la vie de la jeune fille soit exempte de tout danger.
Si l'ombre de Holden et d'Amos est bien présente tout au long du roman, l'intrigue est centrée sur le combat que continuent à mener Bobbie, Naomi et Alex contre le tyran en voyageant à l'abri d'appareils de l'Union des transports pour déjouer la surveillance de Laconia.
L'équipage du Rossinante dispersé, la vie de chacun tient finalement à peu de choses et le suspense est intense.
L'histoire est, me semble-t-il, beaucoup plus riche car elle s'attache à des personnages secondaires dont elle développe la psychologie au fur et à mesure de la progression dans le roman.
J'ai apprécié aussi que la frontière soit plus floue entre les combattants du bien et du mal.
C'est donc un excellent roman que je vous recommande.

Challenge duo d'auteurs SFFF 2024
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Mon dieu, quelle claque !
On a beau savoir, à l'entame de ce huitième tome, les grandes lignes narratives, il n'empêche que l'enthousiasme est bien présent, tout comme les surprises, les retournements de situation et... oui... quelques larmes écrasées discrètement.
Au premier plan de ce titre, Naomi Nagata, personnage-clé autour duquel toute l'intrigue va tourner. Naomi et ses nouvelles responsabilités, Naomi et son intelligence, hors norme, qui va mettre au point une stratégie militaire de défense et de résistance aux dimensions galactiques.
Une partie d'échecs ou de go, distillée à la quasi-perfection par les auteurs.
L'attachement du lecteur aux protagonistes aide beaucoup aux élans de coeur pour les difficultés rencontrées par chacun : le nouveau statut de Naomi évidemment, la détresse d'Alex, la présence en creux d'Holden et Amos. Bobby... Les jeunes têtes brûlées du premier tome ont bien changé et la lectrice que je suis s'est emballée à suivre leur métamorphose, non pas de chenille en papillon, mais plutôt de chenilles en scarabée, si cette branche évolutive était possible.
James A. Corey place les pions d'un ultime mouvement, épilogue ouvert de cette aventure de science-fiction d'excellence.
Alors The Expanse, série de SF « militaire » ? Oui. Mais pas que et même, plus que ça.
Si les combats de vaisseaux spatiaux prennent un place importante, ce n'est que pour mieux mettre en valeur les personnages, leurs caractéristiques et leur cheminement. Une manière de mettre en avant l'humain et l'humanité sur une trame qui dépasse largement la base carbone.
À la fin de ce tome, je suis tiraillée entre la fébrilité et l'envie de ne pas voir s'arrêter l'histoire, entre la conviction qu'il faut que la série se termine et le désir qu'elle se prolonge encore un peu.
Comme ces moments hors normes que l'on peut vivre et dont on s'aperçoit, après coup, quand ils sont finis, qu'ils étaient exceptionnels.
The Expanse est pour moi, et en attendant le neuvième (et dernier, je l'espère /je le crains) tome, ce que j'ai lu de mieux en SF. Tout simplement.
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(...) Je ne peux pas vous en dire trop sur ce livre, s'agissant d'un tome 8. C'était un très bon tome, avec beaucoup d'action, de découvertes spatiales, de plans sournois et de batailles palpitantes. Des personnages meurent, parfois on en est ému-e, parfois plutôt content-e.

Les personnages baignent dans une ambiance un peu déprimée: le contexte politique et militaire n'est pas très joyeux; sur le plan personnel, ils n'ont pas tellement non plus d'occasions de se réjouir, l'un influençant grandement l'autre. Malgré tout on a quelques touches d'humour bienvenues.

Que dire de plus? Avec ce tome, les auteurs ont bien tiré parti de tout ce qu'ils avaient posé dans les précédents et tout est en place pour un final en feu d'artifice dans le 9e et dernier opus, que j'ai très hâte de découvrir (et que je serais déjà en train de lire s'il était paru au format poche, ce qui n'est malheureusement pas encore le cas).
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Avec cet avant-dernier tome de la saga The Expanse, les enjeux s'accélèrent, et le plaisir de lecture est toujours au rendez-vous !

On retrouve avec délice les personnages du Rossinante, qui font face à de gros rebondissements : il est temps de conclure la saga… et donc il se passe un tas de trucs d'ampleur dans ce tome ! le divertissement n'en est que plus efficace. Je pense que je n'attendrai pas longtemps pour lire la fin… mais mon petit rendez-vous (un rendez-vous qui n'est pas forcément régulier, on a une relation épisodique et c'était très bien comme ça xD ) avec Holden, Naomi, Amos, Alex et Bobby me manquera quand tout ça sera fini ^^
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J'ai commencé ce tome 8 de "The expanse" avec une interrogation: allais-je arriver au bout de ces 650 pages? Alors que les 5 premiers tomes m'avaient vraiment emballés ( un subtil mélange de SF, polar et horreur) faisaient de cette série une sage différente de ce que j'avais déjà lu. Et puis, sont arrivés les tomes 6 et 7: sans aucuns intérêts, trop longs et n'apportant rien à l'histoire. Et bien, avec cette "Colère de Tiamat" , on retrouve les personnages des précédents volumes : Naomi Nagate, Alex Kamal, Bobbie Drapper , Amos Burton, éparpillés aux quatre coins , entrés dans la résistance face à Duart , l'Empereur de l'Univers. James Holden, lui, prisonnier dudit Empereur n'apparait qu'en filigrane de l'intrigue. On se dit qu'avec tout ça, ça va partir dans tout les sens, qu'on va être scotché par l'action mais le soufflé retombe vite. Certes, le bouquin ne manque pas de quelques scènes d'action, le mystère plane toujours sur l'origine des concepteurs des "portes". Mais, par de trop fréquents moments : que c'est longs, bourré de descriptions inutiles, des pages et des pages de dialogues sans aucuns intérêts ( parfois à la limite de la niaiserie). Les 5 derniers chapitres rachètent un peu le tout. Bref, 650 pages mais 300 de trop. A lire seulement si on veux à tout prix savoir comment tout ça nous mènera jusqu'au tome 9 et à la conclusion de l'histoire .
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Je réalise au moment d'écrire cette chronique que je n'ai aucune citation à partager, je n'en ai sauvegardé aucune. Ma lecture date un petit peu mais je pense que c'est dû en partie au fait que j'étais tellement prise dans la lecture que je n'ai pas pris le temps de m'arrêter sur des citations particulières, et… pour être honnête les passages qui m'ont le plus marqués relèvent clairement de spoilers et je ne préfère pas les divulguer ici.

La Colère de Tiamat est le dernier tome de The Expanse sorti au moment où j'écris, et l'avant dernier de la série : cette dernière se clôturera en effet avec Leviathan Falls qui sera disponible en anglais en novembre 2021. Si j'étais infiniment triste à l'idée que cette série s'approche de sa fin il y a quelques tomes, je crois que c'est ce huitième tome (et un peu le septième) qui m'a tout à fait réconcilié avec l'idée que l'histoire se termine. Non pas que l'intrigue s'essouffle ou que j'ai perdu l'intérêt pour les personnages, au contraire, mais on sent qu'on se rapproche de la résolution des mystères, des différentes intrigues. Et puis, le voyage a été tellement beau que je préfère qu'il s'arrête sur une bonne note et avec brio, plutôt que d'étendre la série sans raison.

Pour en revenir à ce tome-ci, on retrouve l'équipage du Rossinante dans une position plus qu'inhabituelle : non seulement iels ne sont pas dans leur vaisseau, resté caché sur Freehold, mais iels ne sont pas ensemble. Tandis que Holden a été fait prisonnier sur Laconia, Alex et Bobbie sont sur le Gathering Storm prêt⋅es à rejoindre le système solaire pour une attaque rebelle, Naomi se cache d'un vaisseau à l'autre pour recueillir des informations et diriger une partie de la résistance et Amos est introuvable. de plus, La Colère de Tiamat est le premier tome pour lequel le point de vue de Holden ne fait pas partie des chapitres : on retrouve son point de vue dans le prologue, une interlude et l'épilogue, mais le reste laisse la part belle aux autres membres de l'équipage, à Elvi qu'on retrouve, à Winston Duarte et sa fille qu'on découvre.

Si dans le Soulèvement de Persépolis on voyait les réactions immédiates d'un régime autoritaire qui tente de s'installer, ce tome-ci représente l'organisation de la rébellion sur le temps long, la difficulté de rester sous le radar tout en coordonnant des centaines de systèmes et de vaisseaux, mais aussi tout le fonctionnement du régime dictatorial de Laconia. Les mensonges et la propagande pour maintenir les apparences servent avec brio la rhétorique derrière laquelle Winston Duarte se cache, quand il prétend que toutes les horreurs peuvent être justifiées si elles sont faites pour le « bien de l'humanité ».

Avec la mort de Clarissa dans le tome précédent, le deuil est également très présent dans La Colère de Tiamat. En effet, si on savait dès le premier tome que les personnages pouvaient mourir avec les morts notamment de Julie et Miller, la situation est bien différente puisque nous connaissions peu ou pas les personnages. Après huit tomes, nous connaissons certains des personnages encore en vie depuis très longtemps, nous savons à présent à quel point les enjeux sont réels et leur mort envisageable. Et puis, la richesse de The Expanse se retrouve encore une fois dans la diversité des points de vue présentés : Naomi, Bobbie et Alex n'ont pas du tout les mêmes façons de gérer la perte de Clarissa.

Enfin, les auteurs commencent à apporter des réponses quant au fonctionnement de la protomolécule, mais surtout de l'intention de ses créateur⋅rices et du pouvoir – incommensurable semble-t-il – de ce ou celleux qui les ont détruits. Il reste en revanche, une bonne partie du mystère, qui s'éclaircira je l'espère dans le prochain et dernier tome.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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