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sur 381 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
♫ Si j'avais un scalpel, je découperai le livre ♪ Comme Jack The Ripper, ♫ Je prélèverais des morceaux ♫ Oho Et j'en jetterais au feu ♫ Ou les mettrais dans les W.C ♫ Pour pouvoir m'essuyer, les jours où j'ai plus rien ♫ Ohoho, ce serait le bonheur ♪

Oui, hérésie que de couper dans un livre, mais j'ai une envie folle de lui briser l'échine et, aidée d'un scalpel, d'ôter tous les passages qui m'ont énervés prodigieusement : tout ce qui a trait à Walter Sickert, en fait !

Patricia Cornwell a décidé que c'était lui et que l'affaire était classée. Elle l'a même fait noter sur la couverture. J't'en foutrai moi, des affaire classée !

Durant ma lecture, j'ai sauté les nombreux paragraphes consacré à ce peintre car c'est vraiment une bio indigeste et là, zapping.

Avant même de l'ouvrir, je savais très bien que « Jack l'Éventreur, affaire classé, portrait d'un tueur » de Patricia Cornwell sentait le souffre (et pour beaucoup d'autres aussi, notamment les Ripperologues qui l'ont crucifiée).

Autrement dit, il n'était pas question que ce roman, oscillant entre biographie, enquête orientée et témoignages fasse un jour son entrée dans ma bibliothèque.

Pourquoi ? Parce que je savais que Patricia Cornwell avait interprété les faits pour les faire coïncider avec sa théorie et qu'il était flagrant que son enquête n'avait pas été partiale du tout.

Hors, Sherlock Holmes l'a bien dit « C'est la théorie qui doit coller avec les faits ». Parce que bâtir des théories avant d'avoir les données est une erreur monumentale : insensiblement on se met à torturer les faits pour qu'ils collent avec la théorie.

Et pour Patricia Cornwell – qui retrace tout de même avec précision et minutie ces meurtres – le coupable ne peut être qu'un seul homme : Walter Sickert, ce peintre renommé qui n'a pas d'alibi pour les meurtres commis en 1888 (comme 99,99% des habitants de Londres). Pour elle, il EST Jack The Ripper. Point barre.

Sickert ? Bio exprès : peintre, aussi beau qu'amoral – au sens victorien du terme – réputé pour son cynisme, pour sa passion des déguisements, des pseudonymes, des barbes postiches, pour sa manie d'errer des nuits entières dans les quartiers mal famés ainsi que pour les ateliers secrets dans lesquels il se livrait à des activités plus ou moins louches. le profil type, quoi !

Ses thèmes de prédilection dans ses peintures peuvent aussi prêter à suspicion : les prostituées, les cadavres, les hommes menaçants penchés sur de faibles femmes et même… Jack l'Éventreur ! Rhôôô, on se rapproche là !

Mais jusqu'à ce que Patricia Cornwell ne lui tombe sur le paletot, le Walter n'était qu'un nom sur une looooongue liste de candidats éventuels. Et pas dans le peloton de tête, en plus…

Le duc de Clarence, casaque jaune, toque noire, galopait en tête de liste, talonné par les francs-maçons, casaque rouge, toque verte, menant un train d'enfer avec les yearling Aaron Kośmiński et John Pizer. Avec quelques petits dépassement, de-ci, de-là. Sans oublier le vieux canasson de retour : Sir William Gull, médecin de la Reine Victoria.

Alors, pourquoi ai-je lu ce roman, moi qui ne voulait pas le voir trôner sur mes étagères ?? Parce que l'on me l'a donné… Ben oui, merde alors. Je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je l'analyse afin d'avoir la preuve, noir sur blanc, de ses boniments et de la torsion de la vérité. Quitte à ce que je finisse avec une distorsion d'intestins. Et puisque ma binôme de Lecture Commune était prête à faire l'indigestion avec moi… GO !

Revenons à nos moutons, ou notre peintre. Comment la mère Patricia a-t-elle pensé à lui ?? Bêtement en étant invitée à Londres et en discutant avec un inspecteur de Scotland Yard qui lui a dit que Walter Sickert avait le bon profil pour être ze Jack. Patricia, jusque là, n'avait même pas connaissance des meurtres de 1888 !

Alors, épluchant la biographie de Sickert, notre Kay Scarpetta du cold case lui a trouvé des similitudes avec la psychologie d'un serial-killer. Et pas n'importe que serial-killer, je vous prie.

Elle est même certaine que les multiples lettres envoyées aux journalistes ou à Scotland yard (certaines furent prises pour des canulars) sont en fait TOUTES de la main de Sickert (oui, toutes !). Comment ? le bougre pouvait aisément contrefaire son écriture et inclure exprès des fautes d'orthographes (jamais les mêmes, of course).

Puisqu'il était adepte des costumes, notre limière est intimement persuadé qu'il était passé maître dans l'art de se travestir et de se fondre dans la foule : idéal pour passer aperçu et commettre des homicides sans être repéré par la suite.

Sickert connaissait l'East End même s'il n'y habitait pas. Bref que de points communs avec le tueur. What'else ?

Mais Cornwell va encore plus loin en l'accusant d'autres meurtres dans Londres, en Angleterre et même jusqu'en France : des femmes égorgées ou des corps démembrés – ce qui implique un changement de méthode mais qui s'accordent avec les déplacements probables du peintre et la sauvagerie de Jack. Pour elle, le Tueur au Torse et Jack sont Sickert ! Avec Sickert, tu doubles la prime !

Pourquoi lui et pas un autre vous me direz ? Cornwell n'est pas la première à l'avoir soupçonnée… Et son livre – qui m'a fait grincer des dents – a quand même été une petite bombe dans le milieu, tellement elle est allée loin dans ses recherches. L'ayant lu, je peux vous dire qu'elle a mangé, bu, vécu, baisé en ayant Sickert dans la peau.

Ça lui a couté un pont, aussi. Quatre millions de dollars selon le Richmond City Magazine, 6 millions selon le New York Times.

Si cher ?? Oui, parce que quand Patricia enquête, les experts du CSI – Gil Grissom et Horatio Caine peuvent même aller se rhabiller. Comme si c'était GI Joe qui débarquait, elle a embauché des bataillons de graphologues, de chimistes et d'experts en tout genre.

Sans compter que tout ce qui était à vendre sur Sickert, la romancière l'a acheté : tableaux, gravures, lettres et même le livre d'or d'un hôtel de Cornouailles sur lequel aurait gribouillé Sickert… Vous comprenez le prix… Niveau enquête, elle y est allée fort, de ce côté là, on ne pourra pas lui reprocher la légèreté.

Madame voulait son ADN et madame pense qu'elle l'a eu (mais bon, qui prouve que c'est bien le sien ?? En plus, plus de 100 ans après, non, mais, allo quoi ? Et Sickert s'est fait incinérer !). Mais quel ADN de suspect avons-nous ? Lequel utiliser ? Comment trouver le bon ?

La police avait reçu des centaines de lettres moqueuses, elle a donc fait rechercher des bribes d'ADN au dos des timbres et sur le rabat des enveloppes afin de les comparer avec d'autres échantillons appartenant à Sickert. Autrement dit, si Sickert a envoyé une lettre pour se foutre de la gueule de Scotland Yard ou des flics locaux, boum, le voilà passé à la postérité en tant que Jack The Ripper.

L'auteur a tout de même reconnu que les résultats étaient encourageants, mais pas concluants : ça a éliminé environ 99% de la population anglaise, mais les résultats sont trop incomplets pour qu'on puisse affirmer que Jack Sickert est bien Walter l'Éventreur. Pardon, le contraire !

En revanche, l'analyse des lettres est très instructive (mais hyper chiante à lire) : non seulement on retrouve le même papier, avec le même filigrane, mais on constate que l'assassin écrivait parfois avec un pinceau en guise de plume et de la peinture en guise d'encre. Un examen minutieux conduit même à identifier des taches d'eau-forte. Or, Sickert était aussi réputé pour ses gravures que pour ses toiles.

Que garderais-je de ce roman qui, malgré ce que je pouvais penser, m'a tout de même apporter quelques jouissances littéraires ? Tout ce qui concerne la ville de Londres, son histoire, ses mauvais quartiers, les moeurs des gens, les putes, les meurtres, les rapports d'autopsie… Tout ce qui fait l'essence d'un grand roman noir ! Pas étonnant que Jack London appelait l'East End « L'Abîme ».

Les chapitres qui traitent de ces aspects techniques, de la psychologie des tueurs en série et des principes de profilage intéresseront les amateurs de polar. Me suis régalée, là.

Les amateurs de gore ou de comptes rendus d'autopsie tels que moi seront rassasiés, puisque, pour rappel à ceux qui ne suivaient pas, ce bon vieux Jack avait cette délicate attention qui était celle d'égorger ses victimes, puis de leur ouvrir le bas-ventre afin de récupérer l'utérus, le haut du vagin ou un morceau de vessie. Là, j'ai pris mon pied.

Les lecteurs aux penchants moins morbides préféreront le voyage dans le Londres de 1888 auquel nous convie la mère Cornwell. M'en suis pourléchée les babines aussi, de ces passages là.

De ce côté là, rien à critiquer, les ambiances sont là, les personnages importants aussi et la ballade dans les rues sombres (en 1888 l'éclairage public laissait encore beaucoup à désirer) est ravissante.

Mon verdict final ? Y'a à boire et à manger… et des tas de choses à scalper. Cornwell est une brillante procureur qui maîtrise son dossier parfaitement, qui le connait sur le bout des doigts et qui nous sort des raisonnements sans faille avec une éloquence implacable. Et ce, à l'écrit ou à l'oral (sur les ondes de la BBC, elle n'aurait fait qu'une bouchée de ses adversaires). Madame a réponse à tout. Elle admet les faiblesses de son dossier mais nie la déformation des faits.

Pourtant, après lecture, et à mon humble avis, l'auteure n'a fait que réunir un faisceau de présomptions et fait tout pour que l'on croit Sickert coupable. On me dira que ça fait beaucoup de coïncidences, mais bordel, ça reste des coïncidences et des conjonctures, des théories et du bla-bla.

Celui ou celle qui ne lirait que ce roman serait persuadée d'avoir eu la réponse à cette vieille affaire et le ferait savoir à tout le monde que l'identité de Jack est connue ET prouvée, fin de l'histoire.

Certes, tout ceci n'est que théorie, il n'y a pas mort d'homme innocent, mais je n'ai pas aimé cette impression que l'auteur prenait des libertés avec les faits, avec les preuves, afin que tout colle avec sa théorie de départ : Sickert.

Il y a comme une odeur de mauvaise foi dans ce récit. Or, dans une enquête, on réuni toutes les preuves, tout ce que l'on a, ce que l'on sait et on élimine l'improbable au fur et à mesure. Mais ce sont les faits qui doivent conduire à une théorie, et jamais le contraire.

On ne part pas d'un potentiel coupable afin de chercher tout ce qui pourrait l'incriminer car en faisant de la sorte, on risque d'omettre des preuves qui pourraient conduire à un autre.

Verdict du procès ? Coupable sur toute la ligne !

Ce que je devrais faire avec ce roman, c'est scalper toutes les pages qui concerne Sickert, toutes les digressions et ne garder que le meilleur, la quintessence du roman : les crimes, la vie dans Londres en 1888, bref, tout ce qui ne comporte pas le nom de Sickert…

PS : Pour ceux que ça intéresse de savoir pourquoi Walter aurait tué… bref, son ou ses mobiles, je vous le dis de suite, c'est encore une histoire de petite bite !

Oui, messieurs, une petite bite peut faire de vous un tueur en série potentiel… D'ailleurs, je pense que je vais tous vous éviter dorénavant, messieurs. Notre homme, lorsqu'il était enfant, a subi une série d'opérations d'une fistule.

Bon, jusque là, rien de grave, vous me direz. Oui, mais, ces opérations le laissèrent avec un pénis nanifié, tronqué, difforme. Puisqu'il ne pouvait pas grimper aux rideaux ou s'amuser avec la bêbête à deux dos (impuissant), il aurait donc joui avec le poignard à la main. Objet phallique, en plus.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici Patricia Cornwell persuadée d'avoir résolu la quête du Saint-Graal des tueurs en série : découvrir qui est Jack l'Éventreur.
L'ouvrage réserve quelques bonnes surprises. le lecteur sera bercé par une époque et de véritables personnalités : Henry Irving, Oscar Wilde, mais aussi par l'ombre de Stevenson (Docteur Jekyll et Mister Hyde). le travail fourni semble sérieux, bien mené... encore est-il l'oeuvre de toute une équipe (et sans doute de moyens financiers importants).
L'ouvrage est agaçant. Les nombreux anachronismes et jugements de valeur déplacés. Ensuite, il y a cette condescendance persistante. Il faut le lire pour le croire. Mention spéciale au passage ou l'auteure compare les système policier et judiciaire du Londres victorien.... à celui de la Virginie du début des années 2000 !
Enfin, la longueur du livre et les trop fréquentes digressions achèvent le tableau. L'auteure semble parfois perdre le fil et "faire du remplissage" sur des points secondaires. Cela est franchement frustrant car sa thèse repose sur des bases fragiles qu'elle n'explique pas vraiment...
Un livre confus, long, ennuyeux et de peu d'intérêt sinon pour les spécialistes... qui on du bien s'amuser à le lire.
(Pour la version complète c'est par ici-bas)
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Je me suis ennuyée.
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Bonjour,j'attendais beaucoup de la rencontre de ces deux mythes : Jack l'éventreur et Patricia Cornwell. Peut-être un peut trop?
Dans ce livre nous suivons l'enquête qu'elle a menée pour prouver que l'artiste Walter Sickert était le coupable.
Car l'auteure a eût une révélation et depuis essaye de trouver des preuves pour confirmer sa théorie !
Je dis bien essaye car les preuves ne sont pas convaincante :une opération d'une fistule dont on ne connait pas les détails,des lettres qui ressemblent à celles que Jack l'éventreur à peut-être écrit ,des tableaux qui ne sont pas à son goût, une mysoginie...
En bref, 600 pages où l'auteure se met en scène et ne prouve rien.
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Patricia Cornwell nous offre ici un documentaire portant sur une identification possible de Jack l'éventreur.
Pour autant, je n'ai pas été particulièrement convaincue par son exposé.
Pas tant parce que je n'imagine pas Walter Sickert dans le rôle de Jack l'éventreur que parce que Patricia Cornwell veut tellement nous convaincre de sa théorie qu'elle balaie d'un revers de la main tous les indices qui ne pointent pas dans son sens.
Pire encore, les « indices » qu'elle nous apporte n'en sont pas vraiment.
Très vite, elle m'a perdue avec sa manière de dire très souvent : « Il n'y a pas de preuve que Walter Sickert ait été là ce jour-là. Mais comme il n'y a pas de preuve qu'il ait été ailleurs, ça veut dire qu'il était là ».
Vous êtes d'accord qu'avec une méthode d'investigation pareille, les innocents qui n'ont pas d'alibi solide comme du roc ont du souci à se faire ?
En fait, elle m'avait perdu dès son introduction quand elle affirme que tous les petits amis de femmes qui pratiquent l'épilation intégrale sont en fait des pédophiles. Cette manière, très américaine, de mépriser et juger autrui m'a hérissée.
De la même manière, elle fait une critique très dure des actions de la police, leur reprochant même de ne pas avoir effectué des recherches scientifiques… qui n'avaient pas encore été inventée. Il semblerait que Madame Cornwell, si elle se targue d'être une inspectrice chevronnée, n'est guère au point en histoire et qu'elle croit que c'est par simple caprice que les inspecteurs n'ont pas fait analyser les traces de sang ! Et que dire de cet Abberline qui a eu le culot de se montrer discret, de ne pas parler à tort et à travers dans la presse, de ne pas avoir tenu un journal intime qu'il aurait légué par anticipation à un musée... comment ce rustre a-t-il osé mettre dans de bâtons dans les roues à un écrivain en mal de sensations fortes ? Un vrai scandale !
Patricia Cornwell n'est absolument pas objective et ça dessert énormément son propos.
Elle apparait comme désespérée (ayant mis une fortune dans la recherche de preuves qui ne sont pas probantes) et de mauvaise foi.
On a l'impression qu'elle présente les faits sans aucun respect pour la vérité pour peu qu'elle puisse les rapprocher de sa théorie.
Au final, plus Patricia Cornwell insistait pour convaincre, en l'absence de la moindre preuve tangible, de la véracité de sa théorie, et plus je doutais de la culpabilité de Sickert. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il était innocent, car je serais bien incapable de donner un avis éclairé sur l'identité de cet homme, mais je ne suis absolument pas convaincu que Sickert se cachait sous le « masque ».
Ce que j'ai bien aimé, en revanche, c'est l'historique des meurtres de Jack l'éventreur, les circonstances de chaque découverte qui montrent à quel point cet homme avait confiance en lui, abandonnant des cadavres presque aux pieds des policiers qui patrouillaient. J'ai aussi aimé la description de la vie dans les bas-fonds de Londres.
Tout ce côté « récit » était vraiment très intéressant. Par contre le volet « enquête » est clairement à revoir et Patricia Cornwell devrait se limiter à écrire des enquêtes de fiction, où elle est sûre du résultat et où elle maîtrise toutes les preuves.
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Bon, ben, voilà, pour moi, un des échecs de P. Cornwell. Je l'ai lu parce que j'apprécie beaucoup l'auteur et je trouvais intéressant de lire son point de vue sur un des tueurs en série le plus mystérieux. Je n'aurais pas dû et P. Cornwell non plus....
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A l'en croire, Patricia Cornwell aurait bel et bien élucidé l'affaire Jack L'Eventreur, et nous livre ici les résultats de plusieurs années de recherches. le tueur en série le plus célèbre d'Angleterre serait en fait un peintre réputé de l'époque, Walter Sickert. L'auteur décrypte pour nous la personnalité complexe de l'artiste et de l'homme et présentes quelques preuves plus ou moins formelles de sa culpabilité. Faute de certitudes et d'éléments véritablement irréfutables, le doute persiste toutefois.

Mais là ne sont pas les qualités principales de ce livre. Patricia Cornwell nous emmène à la découverte du Londres de la fin du 19e siècle ; nous présente Walter Sickert, et les conditions de vie des différentes classes sociales de l'époque. Au travers de personnages réels, que l'auteur décrit grâce aux correspondances et témoignages qu'elle a recueillis, nous profitons d'un très instructif et dépaysant voyage dans le temps.
Bien sûr, ce n'est pas un roman policier, et on a parfois l'impression que 600 pages c'est un peu long pour une théorie si légère, mais le voyage en vaut la peine.
Lien : http://lemonde2cely.canalblo..
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La théorie selon laquelle Walter Sickert serait Jack l'Éventreur a été popularisée par l'écrivain britannique Patricia Cornwell dans son livre "Portrait of a Killer: Jack the Ripper - Case Closed" publié en 2002. Cependant, cette théorie a été largement critiquée et contestée par de nombreux experts en criminologie et en histoire. Pourtant, cet ouvrage va dans le sens de l'autrice qui accumule les indices pour créditer sa thèse. Oui, selon elle, le célèbre peintre serait l'assassin demeuré inconnu des services de police. S'il a sévi avec une réelle barbarie dans le quartier de Whitechappel au cours de l'année 1888, il ne se serait jamais arrêté de tuer par la suite, accumulant des crimes (moins mis en scène) jusqu'à son décès survenu en 1942. Une affaire classée … sans doute un peu trop vite ! Il ne faut pas oublier que de nombreux autres écrivains affirment savoir qui est le sadique !
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