Citations sur Les chroniques saxonnes, tome 3 : Les seigneurs du Nord (25)
Le dieu chrétien n’a rien de mieux à faire qu’édicter des lois. Des lois, encore des lois, des interdictions et des commandements, et il a besoin de centaines de prêtres en robes noires et de moines qui s’assurent que l’on y obéit. Pour moi, c’est un dieu fort grincheux, même si ses prêtres prétendent constamment qu’il nous aime.
Les choses sacrées ont un pouvoir. Elles sont le chemin entre notre monde et des univers plus vastes.
Le sang et le commerce ne sont point amis.
- Où iras-tu, alors ?
- Pas à l’Ouest. On massacre, au Cumbraland.
- On massacre toujours au Cumbraland.
Je ne crois pas qu'aucun Dane soit vraiment chrétien.
-Pas même ton frère?
-Nous avons bien des dieux et le dieu des chrétiens n'est qu'un parmi d autres. Je suis sûre que c'est ainsi que pense Guthred. Comment se nomme le dieu chrétien? Une nonne me l'a dit, mais j ai oublié.
-Jehovah.
-Voilà. Odin, Thor et Jehovah. A-t-il une épouse?
-Non.
-Pauvre Jéhovah !
Il est plus facile de feindre la loi que de combattre la colère.
J'avais été élevé en chrétien, mais à dix ans, dans la famille de Ragnar, j'avais découvert les anciens dieux saxons qui étaient aussi ceux des Danes et des Norses. Et leur culte m'a toujours paru plus sensé que m'incliner devant un dieu venu d'une contrée si lointaine que je n'ai jamais rencontré personne qui y soit allé. Thor et Odin foulaient nos collines, dormaient dans nos vallées, aimaient nos femmes et buvaient l'eau de nos rivières ; cela faisait d'eux des voisins familiers. Et puis nos dieux ne sont pas obsédés par les hommes. Ils ont leurs propres querelles et histoires d'amour et semblent ne nous prêter aucune attention la plupart du temps, alors que le dieu chrétien n'a rien de mieux à faire qu'édicter des lois. Des lois, encore des lois, des interdictions et des commandements, et il a besoin de centaines de prêtres en robes noires et de moines qui s'assurent que l'on y obéit. Pour moi, c'est un dieu fort grincheux, même si ses prêtres prétendent constamment qu'il nous aime. Je n'ai jamais été assez sot pour croire que Thor, Odin ou Hoder m'aimaient, bien que j'espère parfois qu'ils m'aient jugé digne d'eux.
Je ne suis point chrétien. Aujourd'hui, il ne fait pas bon déclarer cela, car évêques et abbés ont trop d'influence, et il est plus facile de feindre la foi que de combattre la colère. J'avais été élevé en chrétien, mais à dix ans, dans la famille de Ragnar, j'avais découvert les anciens dieux saxons qui étaient aussi ceux des Danes et des Norses. Et leur culte m'a toujours paru plus sensé que m'incliner devant un dieu venu d'une contrée si lointaine que je n'ai jamais rencontré personne qui y soit allé. Thor et Odin foulaient nos collines, dormaient en nos vallées, aimaient nos femmes et buvaient l'eau de nos rivières; cela faisait d'eux des voisins familiers.
Et puis nos dieux ne sont pas obsédés par les hommes. Ils ont leur propres querelles et histoires d'amour et semblent ne nous prêter aucune attention la plupart de temps, alors que le dieu chrétien n'a rien de mieux à faire qu'édicter des lois. Des lois, encore des lois, des interdictions et des commandements, et il a besoin de centaines de prêtres en robes noires et de moines qui s'assurent que l'on y obéit. Pour moi, c'est un dieux fort grincheux, même si ses prêtres prétendent constamment qu'il nous aime. Je n'ai jamais été assez sot pour croire que Thor, Odin ou Hoder m'aimaient, bien que j'espère parfois qu'ils m'aient jugé digne d'eux.
Quand un homme revient chez lui, il ne doit pas s’attendre à être accueilli par des lames.
Certains marchands n’utilisaient que des esclaves au banc de nage ; Thorkild, les jugeant sources d’ennuis, préférait employer des hommes libres.