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Un été blanc et noir de Frédéric Couderc est un roman emprunté à la bibliothèque par hasard.
Nous sommes en 1968.
Marianne, une jeune Française, est dépêchée en Afrique du Sud pour enseigner à l'université du Cap, ville dont le cadre idyllique renferme à la fois la liberté des années 60 et l'horreur de la ségrégation.
Je ne connais pas grand chose à l'Afrique du Sud, et j'ai trouvé cet ouvrage vraiment passionnant malgré des débuts un peu mièvres. En effet, je n'ai pas accroché au départ car j'ai trouvé Marianne trop lisse, ce roman manquait un peu de profondeur.
Heureusement, les personnages prennent rapidement de l'épaisseur, l'histoire est bien ficelée et l'ensemble donne un bon roman.
J'ai apprécié de découvrir la ville du Cap dans les années 1960.
Les passages en italique relatent des faits d'histoire qui se sont réellement déroulés, et du coup j'ai appris des choses, ce qui est toujours appréciable.
Je mets quatre étoiles et demie car j'ai passé un bon moment avec Un été blanc et noir, que je recommande :)
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Ce beau roman, bien écrit, plonge le lecteur au coeur de l'apartheid et de la culture afrikaner de l'Afrique du Sud à travers le destin d'une jeune parisienne nommée comme professeure de français à l'université du Cap.
Le roman mêle adroitement l'histoire complexe de ce pays, le contexte ségrégationniste de cette société inégalitaire que l'auteur décrit avec talent et nuances et la romance que va vivre l'héroïne. On se laisse embarquer dans cette histoire au scénario improbable et on est tenu en haleine jusqu'au bout malgré la happy end qui ma foi, est bienvenue.
J'ai beaucoup aimé.
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C'est le premier livre que je lis de Frédéric Couderc. J'avais repéré depuis un moment « Un été blanc et noir » car conseillé par Caryl Ferey… donc pour moi, un excellent à priori !
Cadeau « orienté » de mon anniversaire (merci mon fils !), enfin je le découvre ! Je ne quitte pas l'Afrique du Sud et ça me plait et m'intéresse. Tout est basé sur des faits véridiques au niveau de la vie, de la société et de la politique en Afrique du Sud, sauf bien sûr tout le côté romanesque de l'histoire.
Je m'attendais à un thriller, il n'en est rien, bien que le roman se lise sans pouvoir le lâcher. Les faits se déroulent dans la fin des années soixante. Mandela est emprisonné sur Robben Island et l'apartheid est en vigueur. Une jeune Française, professeur de français, vient pour quelques mois enseigner à l'Université au Cap. Fan d'Alan Paton auteur de « Pleure, ô pays bien-aimé », elle arrive en Afrique du Sud avec ses yeux de Française, des idées bien arrêtées, et de grandes illusions. Elle découvre d'un côté un pays à la beauté époustouflante, des Blancs qui vivent dans l'opulence, dans leur bulle, et ponctuellement elle se heurte à la réalité, dure, cruelle, inconcevable de l'apartheid.
J'ai été un peu déconcertée au début de ma lecture, car c'était un peu trop « romanesque », « bluette » à mon goût et je ne m'y attendais pas. Puis peu à peu, les personnages ont pris de l'épaisseur et le parallèle fait entre l'histoire et la vie de Nelson Mandela emprisonné ainsi que la réalité de la société sud-africaine ont apporté beaucoup d'intérêt pour moi et m'ont happé jusqu'à la fin. Petit bémol pour la toute fin qui m'a paru un peu rocambolesque et inutile mais c'est un avis très perso !
La bio de l'auteur, Frédéric Couderc, « Grand voyageur, Frédéric Couderc vit un quart de l'année au Cap. Reporter en Afrique du Sud sous la présidence de Mandela, il se consacre désormais à la fiction », explique la très bonne connaissance de l'Afrique du Sud que l'on ressent dans ce roman… Et ça, j'aime ! On sent aussi que l'auteur aime ce pays et nous transmet cet amour. J'ai aimé aussi la personnalité de Nelson Mandela qu'il nous montre, c'est plus profond que les habituels discours sur ce grand homme et me parle au coeur. Enfin, c'est encore un avis très perso.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman de Frédéric Couderc et je vous le conseille vivement. Merci Caryl pour le conseil !!
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Marianne part, quitte tout pour saisir cette opportunité de partir enseigner en Afrique du Sud, à l'université du Cap. En plein apartheid, la situation est affligeante, les dures règles de ségrégation s'imposent à elle comme aux autres. Elle y croise le chemin de plusieurs personnages, entre autres Denise... puis Victor, rencontre qui va chambouler sa vie, lorsqu'elle décide de rejoindre le commando préparant l'évasion de Nelson Mandela.

Une histoire d'exil, de lutte, d'obstination, mais aussi d'amour, d'amitié, bien plus que policière. Une belle leçon de morale et de courage. Se battre pour ses valeurs en tentant d'aller à l'encontre de principes abjectes et intolérables... de belles descriptions de paysages, invitant au voyage, sauf lorsque Marianne regarde au loin l'Ile de Robben Island.

Une belle découverte doublée d'une enrichissante et addictive histoire... A lire !
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Elle est jeune, elle enseigne le français. Elle a l'insouciance des sixties. A Paris, les pavés n'ont pas encore volé. Elle s'en va finir l'année universitaire au Cap pour y enseigner le français à l'université.
Elle va y découvrir deux mondes ; le sien celui des blancs vivant dans les beaux quartiers, le temps de la première greffe cardiaque ; et un autre monde, celui des noirs, et des coloured et le traitement qui leur sont réservé… C'est le choc pour elle.

En face de chez elle, l'océan, et une ile… un homme y est enfermé à vie depuis peu.
Marianne a bien du mal à intégrer ce régime de ségrégation poussée dans ce qu'elle a de plus odieuse.

Dans ce roman tout en contraste, on passe d'un monde à l'autre ; d'un système de pensée à un autre. Frédéric Couderc campe de beaux personnages qui n'ont pas froid aux yeux, et ne sont pas forcément ceux qu'ils paraissent être.

Même entre soi, il faut apprendre à se méfier de l'autre. A l'inverse, on y découvre la solidarité exemplaire dont font preuve les blancs à l'égard des noirs sans mesurer les dangers qu'ils encourent.

Avec en toile de fond le look Courrège et les mélodies de Françoise Hardy, si une émouvant histoire d'amour se met en place, nous assistons à la patiente mise en place d'une opération politique qui aurait pu changer le cours de l'histoire.

Ce roman se lit avec à la fois la légèreté qu'incite l'époque, et, la gravité qu'impose l'horreur du régime en place. Il émeut tout autant qu'il révolte.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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J'ai beaucoup lu sur ce pays et comme souvent, je trouve que les écrivains originaires du pays me font mieux ressentir les réalités de leur société. Celui qui m'a fait vibrer pendant mon adolescence André Brink celle que j'ai découvert grâce aux blogs mais qui ne m'avait pas trop plu Karel Schoeman et le dernier qui a été pour moi un vrai coup de coeur La Voisine de Yewande Omotoso.

Dans ce roman, l'auteur crée une histoire d'amour et un roman d'action pour faire comprendre la réalité de l'Apartheid. Une jeune enseignante littéraire de l'université de Nanterre a accepté un poste à l'université du Cap. Grâce à une amitié avec une jeune fille très engagée auprès des noirs dont les droits sont bafoués, elle découvre l'aspect le plus cruel de la société Sud-africaine, et un jeune médecin beau comme un Dieu avec qui elle va vivre une passion amoureuse. le beau Victor cache un engagement politique qui les entraînera dans un projet d'évasion de Nelson Mandela de son horrible prison sur l'île de Robben Island.

L'apartheid est très bien raconté et la société apparaît dans toute sa complexité . En particulier la difficulté des Noirs à faire confiance aux Blancs. Comme on les comprend ! Car l'imagination des racistes pour faire souffrir des hommes qu'ils considèrent comme des sous hommes ne connaît pas de limite. le père de Victor avait réussi à enfermer dans une cage une famille de Buchmen et la famille venait se distraire comme si ses gens étaient des animaux. La scène est à peine supportable. Et tout cela dans un pays dont la beauté est parfois à couper le souffle et qui est bien décrite.

Mes réserves viennent de l'aspect romanesque : je n'avais pas besoin de cette histoire d'amour trop parfaite pour partir dans la réalité de ce pays, la réalité de la tentative d'évasion de Mandela a eu une vague réalité et cela permet de voir les services secrets en action. Mais que ce soit le beau Victor qui en soit l'instigateur c'est un peu trop pour moi.
Lien : https://luocine.fr/?p=14370
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Peut on imaginer que faire allégeance au Commonwealth soit un acte de bravoure intellectuelle au pays de l'apartheid face au gouvernement raciste d'Afrique du Sud !
En 1967 cela l'était !
Deux histoires, deux facettes de la vie dans ce récit.
Une partie retraçant une année passée au Cap, découverte par une petite française, de la culture afrikaner.
A la fois,
La vie des descendants des Boers, aristocratie économique
La vie des exilés anglais, aristocratie intellectuelle,
La vie des noirs, on parlera plutôt de survie face à l'ignominie ségrégationniste, raciste, ce n'est pas la peine, je le pense de continuer la liste,
Pour nous faire comprendre les mécanismes intellectuels de survie dans ce monde.
Nous suivons cette jeune intellectuelle dans son installation dans cette société et sa découverte de l'amour fou !
Plus que l'histoire romancée de l'actualité de cette époque là, plus qu'une belle histoire d'amour, ce qui est intéressant ce sont les cheminements intellectuels qui sont suivis par les personnages qui doivent nous éclairer sur les perspectives que l'on peut avoir sur la situation politique de ce pays. Regards sur ces moeurs sociales, ces codes de bonne conduite ....Si loin de nos valeurs d'égalité liberté et fraternité.
Le happy end final, était il indispensable ?
L'amour gagne toujours le combat !
Bof, y croire ou ne pas y croire ?
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Mon avis :

Je n'aurais pas classé ce livre dans la catégorie polar, même si il y a une intrigue elle n'est pas le fil conducteur de ce roman. On est plus dans une romance et la découverte de l'Afrique du Sud et de l'apartheid par une jeune française. Les paysages idylliques, sauvages mais pas aussi dangereux que ces hommes qui la dirige dans ces années 60. Marianne, professeur de lettres a acceptée un poste pour enseigner à l'université du Cap, pour un remplacement. L'opportunité est belle pour elle de prendre de la distance avec Paris et sa vie sentimentale, mais aussi de se rendre dans ce pays qu'elle a temps imaginé au grès de ses lectures favorites. Dans un premier temps elle sera séduite par les paysages de ce pays, mais dans un second temps elle découvrira toute la rudesse, voire la haine qui a envoûtée cette belle contrée. Elle se retrouvera confronté à la réalité de l'apartheid et de ses codes immoraux, appliqués par des cerbères. Elle prendra conscience qu'il vaut mieux parfois détourner le regard plutôt que de porter encore plus atteinte à des individus. Néanmoins elle fera la connaissance de personnes blanches ou de couleurs qui se lèvent pour lutter contre ce fanatisme ethnologique. En réponse à la vie de Marianne on suivra en alternance celle de Mandela, de sa vie en captivité et de ceux qui souhaitent lui venir en aide. Une approche historique de l'homme et de son combat.

Le style

J'ai aimé la façon dont l'auteur nous fait découvrir avec passion ce pays et ses habitants de toutes ethnies. le style est simple, plaisant et équilibré dans ses descriptions. Dès les premières pages nous sommes captivés. Frédéric Couderc donne vie à ses personnages, dont certains atypiques. C'est là aussi son point fort car ils sont le livre, animateurs et non juste figurants. Comme je le disais plus haut ce livre est plus une romance – réussie – autour de Marianne plutôt qu'un polar. L'intrigue étant au final une étape dans ce livre. Mais il reste une lecture agréable et accrocheuse.

Mon petit point positif :

Ce livre nous fait voyager à travers ce pays sans tomber dans l'excès des descriptions. Il sait nous intéresser à ce que fût l'apartheid et rendre hommage à ceux qui l'ont combattu.
Lien : http://www.tamisier.eu/un-et..
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C'est un beau roman d'aventures , une belle histoire d'amour que nous offre Frédéric Couderc dans « Un été blanc et noir » . Une rencontre entre Marianne , jeune enseignante française fraichement débarquée en Afrique du Sud et Victor , héritier de la dynastie Joubert et chirurgien émérite dans le principal hôpital du Cap. Nous sommes en 1968 à l'âge d'or de l'Apartheid : Mandela est prisonnier à Robben Island et la minorité blanche Afrikaners règne sans partage avilissant chaque jour un peu plus la majorité noire et métisse .
Mélangeant habilement fiction et réalité l'auteur nous fait revivre cette période où se côtoie d'un côté la cruauté du pouvoir en place qui souhaite à tout prix maintenir sous contrôle une population opprimée et la résignation de la communauté noire ( et coloured ) reflet d'un sentiment ambigu entre fatalité et espoir d'un futur monde meilleur.



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Sur une trame de polar, ce roman est avant tout un documentaire témoignage socio-medico-politique de l'Afrique du Sud à la fin des années 70. L'auteur nous présente l'apartheid et toutes ses exactions commises impunément, l'incroyable destin de Mandela et son courage infaillible, les avancées du Dr Barnard qui révolutionneront la médecine cardiaque. Un très bon livre, très intéressant à recommander autour de soi
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