Otages de la peur

Trois truands sortis de la prison depuis peu décident de braquer une station d'essence, le braquage dérape et ils essaient de s'enfuir. La voiture tombe en panne et ils trouvent refuge dans une grande maison dans un quartier huppé. Walter Smith, un expert-comptable et propriétaire de la maison et ses enfants Jennifer et Thomas sont pris en otage. le sergent Jeff Taley, négociateur au SWAT tente d'intervenir. Mais la situation lui échappe complètement. Apparemment Walter Smith ne semble pas être aussi net qu'il en a l'air. Taley doit faire face aux preneurs d'otages, à la mafia, des faux agents de FBI et protéger les otages. En même temps sa femme et sa fille sont également prises en otage...

Je trouve que Otages de la peur est un classique des policiers classiques. Je m'explique : Jeff Taley, un policier d'élite ayant une carrière bien réussie est en crise personnelle suite à une affaire qui s'est mal terminée, il est séparé de sa femme C'est peu original pour décrire le personnage principal.

Après le déroulement de l'histoire est assez banale aussi:
Jeff se trouve impliqué dans une affaire un peu malgré lui, mais il décide de faire son boulot de flic comme il se doit. Il est en contact avec Dennis, un des criminels, il essaie d'établir le contact et de libérer les otages, mais bien sûr tout ne se passe pas comme prévu. Après quelques morts, une incendie, beaucoup de langage grossier et l'adrénaline qui monte tout se termine bien. Les méchants se trouvent dans les mains des FBI ou sont morts et les gentils retrouvent leurs bien aimés etc etc...

C'est comme si on regardait un policier américain le dimanche soir sur M6, rien d'étonnant rien de surprenant. Un livre qui se laisse lire assez facilement et que l'on oublie aussi facilement.

Vous aimez les téléfilms policiers américains qui sont les programmes de l'après-midi de plusieurs chaînes ? Vous savez, ces téléfilms « pas au top du hip-hop » sur le plan scénaristique, parfois aussi sur le plan technique ?

Eh bien si c'est le cas, « otages de la peur » est fait pour vous. C'est pas prise de tête, y a de l'action, ça se comprend et lit facilement car l'intrigue est banale. C'est loin d'être un chef d'oeuvre mais on passe un moment sympa. Idéal entre 2 lectures plus sérieuses.

À lire si vous aimez les gros thrillers américains avec des guns, du feu, de la tension et bien sûr, une prise d'otage. Ce n'est pas mon genre de roman mais je me suis surpris à embarquer dans l'histoire. C'est très bien livré comme histoire. Il parait qu'il y a eu une adaptation au cinéma...

Je ne connaissais pas du tout cet auteur et le résumé de ce roman m'attirait, je me suis donc lancée.

Robert Crais a une écriture simple, rythmée, sans fioriture et assez cinématographique.

L'histoire commence sur les chapeaux de roues. Une prise d'otages qui se termine mal, un cambriolage sanglant et une nouvelle prise d'otages, tout ça dans les vingts premières pages. J'étais super emballée, je pensais que le livre serait ainsi tout le long et bien non !! ☹️

En fait il faut savoir que la deuxième prise d'otages concerne tout le reste du roman, et c'est long, très long...
Même si par moment il y a des rebondissements intéressants, la tension qui s'installe retombe très vite. L'auteur a pris le parti de raconter l'histoire du point de vue du négociateur, des otages, des kidnappeurs et d'un autre groupe (je ne dirais pas qui ils sont pour ne pas spoiler). C'était une bonne idée mais cela n'a pas réussi à me sortir de la routine qui s'installait.

Il faut savoir que ce roman a été adapté au cinéma sous le titre "Otage" avec Bruce Willis dans le rôle principal. Je ne l'ai pas vu donc je ne peux pas comparer.

Vous l'aurez donc compris ce roman ne restera pas dans ma mémoire. Mais comme je le dis tout le temps que chacun se fasse son avis car sur Babelio ou Booknode j'ai vu des commentaires de personnes qui ont adoré.

encore une lecture finie mais pour laquelle je n'ai pas grand chose à en dire, c'est rythmé et facile à lire mais je n'ai pas ressenti la tension, l'angoisse que j'ai pu rencontrer dans d'autres livres traitant d'une prise d'otages.

Le dénouement est un brin alambiqué mais l'intrigue est bonne, la tension monte. Ce doit pourtant être difficile d'écrire un roman en respectant la règle du drame et de la tragédie : unité de temps, unité de lieu et unité d'action.
Crais est un bon ! Même la catharsis y est présente !