AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 250 notes
Troisième et dernier volet de la trilogie le Passage de Justin Cronin.

L'action reprend un peu plus de vingt ans après la fin des événements du tome 2 : Les Douze. Notre groupe d'ami s'est séparé et chacun a repris en quelque sorte le cours de sa vie avec plus ou moins de bonheur. Peter est devenu charpentier, Sarah et Hollis sont grands-parents et ont eu le bonheur d'adopter une seconde enfant : Pim. Michael est parti pour se consacrer à un projet mystérieux, Alicia a rejoint Fanning et Amy attend dans une cale la suite des événements. Tous savent que le danger virul n'est pas terminé puisqu'il reste le Zero encore en vie. Tant que ce dernier ne sera pas éliminé, aucun humain sur Terre ne sera en sécurité. L'équipe au fil des événements va se reformer pour le combat final....


Des trois tomes de la trilogie, celui-ci est sans hésitation le plus travaillée et le plus sensationnelle dans les événements. Les scènes d'affrontement sont d'une qualité descriptive incroyable 😃. le livre prend réellement de l'intérêt à partir de la partie 3 et la mise en place des différents protagonistes. Les deux premières surtout la seconde portant sur le passé de Fanning, alias le ZÉRO sont abrutissantes et c'est à se demander si le but était de faire de la quantité pour égaliser le nombre de pages avec les deux premiers tomes ). Une fois cette partie soûlante passée, le lecteur est complètement accroché au livre, le suspens intense et les scènes grandioses et dignes d'un film avec à chaque fois encore plus d'intensité à la partie suivante. le lecteur reste à bout de souffle jusqu'au final concernant ZÉRO. Les dernières parties sont quant à elles une sorte d'épilogue en deux temps : nos héros après le combat et le devenir de l'humanité après cette pandémie.


Côté intrigue, ce tome est vraiment le plus dynamique. C'est exactement ce que j'avais espéré lors de ma lecture de cette trilogie et j'ai ENFIN été récompensée. Dans les deux premiers, le combat face aux viruls et aux DOUZE étaient sans saveur voire gagné d'avance. Aucun suspens et le lecteur se posaient des questions quant au fait de réunir les douze au même endroit comme tactique... Ici, Justin Cronin, d'une part prend le temps de développer ses arguments afin d'expliquer ses choix de scénario au travers notamment des deux premières parties (comme toujours, des arguments basés sur des idées mystiques et le désir pour Zero de se débarrassé des douze) et, d'autre part, il assume totalement sa ligne ésotérico-mystique en la poussant encore plus à l'extrême avec des sortes de dimension parallèles ou bulle d'attente, des interventions divines comme une tempête surgissant de nulle part... Bref, le récit est dynamique et relaté comme un récit biblique.

Récit biblique en effet avec de nombreuses métaphores d'ailleurs assumées ici. Vous en avez et pas qu'un peu. Peter en charpentier élevant Caleb rappelle étrangement Joseph. Peter baignant Amy afin de la transformer rappelle Jean-Bapstiste. Nous avons aussi l'image de Moïse dans la partie l'Exode et Noé dans les scènes ultimes. Cela donne vraiment l'impression d'un plagiat de la Bible en version moderne... 🙄 Personnellement, ce côté mystique est certes sympathique mais constitue pour moi la solution de facilité pour débloquer les passages sensibles. Cela casse même le côté dramatique de l'histoire.


Au final, j'ai adoré ce dernier volet qui permet de clôturer cette trilogie. Je reste cependant sur ma faim concernant de nombreuses questions auxquelles l'auteur n'apporte de réponse que sous la forme mystique. Nonobstant tout cela, j'ai un pincement au coeur en achevant ce livre après avoir passé autant de temps avec cette petite bande à laquelle je m'étais attachée.... 😔
Commenter  J’apprécie          643
Justin Cronin adore les pavés. Prenez la trilogie du Passage et vous êtes certains d'être déjà en excédent de bagages dans les aéroports et d'avoir le bras musclé! Bon, c'est aussi l'assurance de bonnes heures de lecture!

Après le passage, un premier tome un peu lent, l'action et le rythme se sont affirmés avec Les douze et j'attendais avec impatience ce dernier opus…
Mais de patience il fallut s'armer! Quatre ans de patience… C'est dire…

Difficile de donner un avis spécifique sur un tome quand celui-ci clôture une trilogie. C'est donc davantage un avis d'ensemble, d'où le quatre étoiles d'ailleurs.
Mon préféré reste Les douze. Comme dit précédemment, le passage a été trop lent à mon goût mais, diantre, quelle plume addictive! Et pour la Cité des miroirs, je suis dubitative…

Tout d'abord parce que l'action ne démarre réellement qu'à la sixième partie, vers la moitié du pavé donc. Alors ok, j'ai eu plaisir à retrouver les personnages et les réminiscences des deux premiers tomes, l'ambiance de paix retrouvée et de reconstruction d'un peuple survivaliste meurtri, mais tout cela m'a paru longuet et sans but, surtout le long passage sur le passé de Zéro.
Le long prologue remplit pourtant son office en ravivant notre mémoire usée de patience!

Ensuite parce que je reste sur ma faim. le récit est pourtant dense, riche, regorge de réflexions passionnantes sur de grands concepts essentiels et existentiels.
L'Histoire, l'Humanité, la religion, le devoir de mémoire, la résilience et l'Amour sont au creux de ce dernier tome.
Mais mon sentiment résiduel est un manque d'aboutissement.
Peut-être parce que le mysticisme est très important dans le récit et pas seulement dans le domaine de la religion. Entremêler le réel, le rêve ou d'autres dimensions se prêtent toutefois merveilleusement aux digressions spirituelles mais me laisse une impression de voyage sans fin.
Peut-être parce que le genre post-apocalyptique, questionnant sur la place de l'Homme sur Terre, sur son rôle dans une société moribonde ou invivable, ouvre une fenêtre sur l'espoir d'une nouvelle ère, une nouvelle structure, un renouveau salvateur des véritables valeurs, et en fin de compte, un monde meilleur; mais l'épilogue de cette trilogie ne nous offre pas cet espoir, de part l'organisation de la société, de l'attitude de la masse devant la découverte d'artefacts et de leur interprétation, ou de l'appréhension de l'Histoire, de la notion même de religion.

Une fin de saga est toujours douce-amère.
Je suis triste d'avoir atteint la dernière page… je suis orpheline de personnages que j'ai appris à aimer, avec qui j'ai tremblé.
La Cité des miroirs est une épopée sur la chute d'une civilisation, en des scènes apocalyptiques et horrifiques, avec des sacrifices humains absurdes ou héroïques.
Mais au-delà du destin du genre humain, c'est un roman profondément humain qui ne se contente pas de raconter des vies, de la naissance à la mort. Nous sommes dans le ressenti, les émotions, les doutes, les douleurs et aussi les joies. Ce qui est l'essence de l'esprit et du coeur de chacun dans son existence individuelle mais aussi comme élément essentiel d'un grand tout. Car toute vie est importante.
L'auteur a su gérer la multitude de ses personnages autant dans leur destinée personnelle qu'au sein de cette apocalypse. C'est quelque chose qu'il maîtrise admirablement bien: donner vie à un personnage par ses actions mais aussi par toutes ces petites choses impalpables qui le construisent et l'aider à évoluer.
Dans le passage, les liens familiaux étaient omniprésents et l'avenir était devant. Avec Les douze, c'était le chaos, les épreuves et les choix qui étaient mis en avant. Et avec La cité des miroirs, c'est, à mon sens, la notion de mortalité qui est prépondérante.
La mort comme résultat du danger, certes, mais davantage analysée dans les regrets, le souci de laisser son empreinte ou d'aimer quelqu'un pour continuer, quelque part, à vivre même en son absence corporelle. Les personnages ont vieilli, d'accord, l'extinction humaine est à nos portes, certes mais on sent réellement, de manière diffuse au travers de certains mots ou allusions, la Faucheuse rôder alentour dans une atmosphère parfois lourde et prégnante.

Ce qu'il maîtrise aussi parfaitement, ce sont les scènes d'apocalypse! Les attaques sur Kerrville, la tempête en haute mer essuyé par le Bergensfjord, la chute de la Cité des miroirs sont très visuelles, par exemple, dignes d'un grand film catastrophe!
Une précision chirurgicale dans la description de ce monde devenu hostile à l'être humain nous transporte dans une ambiance violente et mortifère où l'instinct de survie transcende toutes les peurs. Hommes, femmes, enfants, personne n'est épargné, et surtout pas le lecteur!

L'auteur jongle avec brio avec une plume incisive et brutale pour les scènes d'action et un certain lyrisme quasi poétique pour les scènes de paix, de quiétude et de réflexion. Un style auquel j'ai accroché dès les premières pages du Passage et auquel Justin Cronin est resté fidèle.

Malgré les quelques bémols qui ont entaché ma lecture, je reste transportée par cette saga! La fin d'un monde pour un nouveau départ… avorté pour une renaissance plus lointaine, le destin d'Amy et de ses comparses est un conte passionnant et addictif. Une trilogie que je relirai même avec grand plaisir, moi qui ne relis que très rarement les romans!

Il me reste à découvrir son recueil de nouvelles, Huits saisons, et Quand revient l'été, qui sont tous deux davantage de la littérature blanche, a priori.
Mais je suis preneuse, les yeux fermés, si Justin Cronin continue son chemin dans la SF post-apocalyptique!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          170
Lors de la publication du Passage, Stephen King déclare: « Lisez les quinze premières pages et vous serez accro. Lisez les trente suivantes et vous vous retrouverez au beau milieu de la nuit, plongé dans votre lecture. Lisez ce livre et le monde réel disparaitre. »

Enfin !! 4 ans que j'attends la suite de cette trilogie ! 4 ans que l'auteur m'a frustré ! 4 ans d'attente pour connaitre ! J'ai enfin pu me délecter des aventures dont je vous parlais avec le Passage et les Douze. Et chose rare chez moi, je n'ai pas lu un autre livre en parallèle ! Je me suis consacré corps et âme à ce dernier opus, pour en apprécier chaque ligne, chaque mot, chaque découverte…

Bien entendu, si vous ne connaissez pas cette trilogie de 2832 pages, je vous invite à le faire et je vous propose de découvrir ou redécouvrir mes avis.
A son père, écrivain, qui lui demandait quel livre elle aimerait lire, la jeune Iris Cronin répondit : « L'histoire d'une fille qui sauve le monde« .

Ainsi germa dans l'esprit de Justin Cronin l'intrigue du Passage, la fascinante épopée qui a créé l'événement en 2010. L'auteur sort du cadre purement littéraire de ses romans précédents, nous présente des monstres à glacer les sangs, et la description angoissante d'une Amérique post-apocalyptique.

La cité des Miroirs clôt magistralement cette épopée post apocalyptique. L'auteur a une plume addictive et je dois dire que le travail de traduction est excellent ! Justin Cronin m'a entraîné dans le sillage des personnages que j'ai aimé, que j'ai pleuré et parfois détesté !

Le nombre de personnages reste très important, mais moins que dans les deux premiers opus. On retrouve d'ailleurs la liste complète des noms, ce qui les rend encore plus réels ! Ils ont évolué, ont pris en maturité et les évènements les obligent à modifier leurs comportements ou leurs stratégies.

Justin Cronin aime ses personnages et les rend vivants, magiques.

Des rebondissements que je n'attendais pas particulièrement, des émotions très présentes, beaucoup plus humaines que dans les deux premiers tomes. Des surprises et un final époustouflant… Une renaissance de l'Humain dans tout ce qu'il a de beau et de merveilleux !

Les questions existentielles sont toujours posées avec retenue et savoir-faire par cet auteur de talent, qui pousse son lecteur à se poser des questions sur les dangers des manipulations génétiques et les comportements destructeurs de l'Homme.

J'ai lu jusqu'à pas d'heure, tellement l'auteur a peaufiné son 3ème tome ! Bon en même temps 4 ans il avait intérêt … Un rythme soutenu, une oeuvre dense… Un final à la hauteur de mes attentes…

Il à noter qu'une adaptation par Ridley Scott est prévue, maintenant que la trilogie est terminée, John Logan en serait le scénariste, ce qui peut présager un film vraiment pas mal !
Commenter  J’apprécie          160
La cité des miroirs est le dernier tome d'une fabuleuse épopée qui a débuté avec le passage. Nous retrouvons les héros face à un ultime et terrible défi. Un ennemi, le plus dangereux et le plus mystérieux reste à vaincre.
Une histoire toujours aussi intense, les personnages sont confrontés à de nombreuses épreuves et doivent faire des choix difficiles.
Un roman passionnant, qui ne se limite pas à la science fiction et donne à réfléchir.
Commenter  J’apprécie          120
Saga commencée le 22 janvier 2016.

Ah mon cher Larousse. Et non je ne parle pas à un dictionnaire mais bien à la trilogie du grand Génie Justin Cronin. Pour ma première critique, j'y faisais référence. Cette trilogie hors norme est loin de ressemblait au pavé livresque.

Justin Cronin et sa trilogie, ce sont 2528 pages réparties en 3 gros Pavés. Chaque ligne compte. du pure Maître littéraire. Une demande toute simple faite par sa fille chérie, un chef d'oeuvre pour les lecteurs. Mais qu'est ce qui est bien passé dans la tête de cet écrivain. Je me ferais bien neurologue….
Pour les craintifs de grosses sagas et ceux qui l'ont commencé comme moi, n'ayez pas peur et ne relisez pas toute la sage. Mr Cronin nous refait un joli récapitulatif dans les premières pages.

Alors comment faire avaler 2528 pages de roman anticipation, post-apocalyptique avec un zest de science-fiction à une passionnée comme moi de roman d'amour…
- Faire des références à la Bible.
- Mettre en avant la cruauté des hommes.
- Réutiliser des faits divers qui ont marqués notre histoire (Résistance, Secte, Al Capone, répercutions politique des Catastrophes Naturelles, Terrorisme)
- Donner vie à des personnages forts et attachants.
- Créer un véritable roman fleuve qui dure sur le temps.
- Et surtout faire visualiser au lecteur qu'une 3ème Guerre Mondiale peut débarquer…
- La reconstruction de la Terre après l'apocalypse.

Alors dans ce dernier tome, Justin Cronin fait d'abord un bond en avant dans le futur. On voit l'évolution de nos personnages préférés : Peter, Alicia, Mickael, Sara, Amy…. On assiste aux conséquences du passage des viruls sur la Terre. Mais ici, il nous apporte le pourquoi du comment. Et là ce le choc…. Et on repart dans un roman addictif, puissant et intense.
Interdiction de le lâcher. Ce roman est bourré de message fort et il remet en question l'Homme. D'ailleurs il met en avant sa plus grande faiblesse, celle qui engendre des Guerres, le prise de pouvoir par la force.
Ce roman se passe certes dans une période inconnue au bataillon mais il est plus qu'actuelle.

C'est un immense MERCI pour ce Chef d'oeuvre livresque.
C'est un immense S'IL VOUS PLAIT pour une prochaine sortie Littéraire.
Et encore une fois ce sera la note maximale et le coup de coeur. On ne change pas une équipe qui gagne. le tiercé gagnant pour le grand Justin Cronin.
Commenter  J’apprécie          112
L'amour plus fort que la mort !

Quelques années sont passées, la vie reprend lentement ses droits. Kerville devient une grande ville, avec une amorce d'administration et de service public. Les lois promulguées lors de la menace vampires tombent une à une, les citoyens sentent le vent de la liberté. Nos protagonistes croisés dans les tomes précédents goûtent à la vie simple. Leurs routes se sont parfois éloignées. Mais après les grandes chevauchées, l'ennui commence à poindre. Et certains pensent que le mot Fin - de la catastrophe, des viruls - est un peu prématuré.

Un début long à se mettre en place, du fait, à mon sens, d'une intrigue moins forte. L'histoire aurait pu somme toute s'arrêter après Les douze. L'action commence à se mettre en place en milieu de roman. Nous aurions pu croire qu'après les deux milles pages précédentes, le cadre était posé, place à l'action, aux réponses ultimes. Las, l'auteur peaufine les détails, crée une descendance, s'appesantit longuement sur la vie du Numéro Zéro. Et moi pauvre lecteur me demandant qu'en Justin va lâcher les brides de son foutu canasson. Cela dit, c'est toujours bien écrit, l'auteur parvenant toujours à nous faire emmener avec lui dans ce monde nouveau.

Mais certains changements sont difficiles à comprendre. Que penser de Michael, dit le circuit ? Il décide de mettre ses convictions de côté pour fricoter avec le milieu du grand banditisme pour mener à bien son Projet. Projet gigantesque, pharaonique, qui laisse tout le monde indifférent. Et que dire de la solution finale apportée aux problèmes malfrats. Pourquoi ne pas l'avoir adopter avant ?
Peter, préférant mourir au combat, mais pas seul, emportant avec lui les habitants. Nous sommes en pleine tragédie, le réalisme s'éloigne. Dommage.
Les viruls ont désormais une nouvelle caractéristique, nous n'en apprendront pas plus. Re-dommage
Puis l'action se met enfin en place. Et cette fichue impression d'être devant un mauvais blockbuster américain : ça part dans tous les sens, des rebondissements incroyables, des explosions en veux tu en voilà, des héros plus fort que la mort. Re-re-dommage.
L'auteur a voulu faire un mythe, mais n'est pas Homère qui veut.

Les deux précédents tomes étaient bercés de métaphore religieuse, ce tome n'est pas en reste : le charpentier, le chevalier errant, les signes (la vision de Greer, le bateau trouvé par Mickael,...) qui guide leur pas. L'auteur y ajoute du mystique : des visions, des rêves. Nous sommes entre la vie et la mort dans un grand gloubiboulga mystico-religieux.

Vous prendrez bien du sirupeux. La trilogie était parfois assez sombre sur l'homme, Justin Cronin nous démontre ici que l'amour peut tout transcender : le Mal, la Mort. Un trip romance bit-lit qui pourra plaire à certains, et fortement déplaire à d'autres. Pour ma part, lorsque l'on me parle d'amour, je change de trottoir, ici, le sujet est l'Amour, j'en ai encore la Nausée.

Justin Cronin loupe la dernière marche, et le lecteur se fracasse les dents sur des bondieuseries de bazard, de l'action grandiloquente et de la mièvrerie.
Ce tome peut se lire de manière indépendante à mon avis. Mais je vous conseille plutôt de faire l'impasse dessus et de considérer que la trilogie était au final un diptyque.

Une série devrait voir le jour, j'ai très peur du soap-opéra.
Commenter  J’apprécie          110
Voici donc la saga "Le Passage" terminée !

Amateurs de gros pavés, de post apocalyptique et de SF, vous allez trouver votre bonheur avec cette trilogie de qualité.

On pourrait penser que ce récit très long, pourrait souffrir de lenteurs et de redites, mais pas du tout.

Avec ce dernier tome, vous aurez toutes vos réponses et une vraie fin.

Ce 3eme opus commence 30 ans après la fin du 2eme.
On retrouve nos protagonistes : Amy, Peter, Mickaël, Alissia... le calme est revenu et plus aucun viruls à l'horizon depuis l'affrontement.
La vie s'est reconstruite ainsi que les cités et un gouvernement.
Mais il est bien connu que le calme peut prédire une grande tempête.

Sous estimer la puissance du Zéro qui gouverne les viruls aurait été un non sens...

Dans ce tome, on apprend beaucoup de choses sur le patient Zéro, celui par qui tout est arrivé.
Et il est appréciable de connaître sa vie d'avant pour comprendre son cheminement et son rôle clé dans tout ça.
Pourquoi veut il absolument attirer Amy à lui ?

Encore un tour de force de Justin Cronin qui réussit à nous surprendre et à nous embarquer dans son univers angoissant.

Un très bon final, une excellente saga.
Je vous la recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          101
Tellement beau ; tellement triste. Ce n'est pas une tristesse brutale qui nous prend en lisant ce troisième tome, mais des petites vagues qui érodent nos sentiments.

Comment expliquer que la vie de Tim Fanning a été superbe et terrible en même temps ? Que sa vie a été si bien décrite qu'en tant que lecteur, on ne peut décemment pas lui en vouloir d'en finir avec le monde et l'humanité.

Comment expliquer la sensation de ne savoir rien faire quand celui-ci mord Peter et qu'à nouveau, on ne peut pas lui en vouloir. Ce n'est que l'inévitable fatalité.

Comment expliquer la tendresse qu'on a envers Amy, dernière survivante du Continent, qui tient jusqu'en l'an 1000 après les Viruls rien que pour pouvoir raconter son histoire aux descendants des Colonies ?

Ce dernier tome m'a réellement bousculée. Un tsunami d'émotions renversant. Certains passages sont lents, notamment tout ce qui vient avant Fanning, avant son histoire. Une fois que le fil se dénoue, cependant, et que les personnages s'aperçoivent de leur bêtise (ouvrir les portes, baisser leur garde pendant près de 20 ans), tout se passe très vite. L'humanité risque de s'éteindre à ce moment-là et c'est dans ces moments horribles qu'en tant que lecteur, on ressent dix fois plus de sensations pour les survivants. Kerrville et ses alentours étaient une anomalie tant que le Zéro vit.

J'ai un peu moins aimé toute la partie de la fin, lorsque Amy, Michael, Peter et Alicia partent affronter Fanning. Tout se confond dans la tête, tout va un peu trop vite pour comprendre exactement ce qu'il se passe.

Enfin, j'ai particulièrement aimé les remerciements de cet auteur. Bizarre dans une critique, je sais. Et pourtant, le fait qu'il ait promis à sa fille une histoire dans laquelle une fille sauverait le monde, je ne sais pas… Je trouve ça attachant.

(PS : Sophie Audoin-Mamikonian, prends-en de la graine. Ça c'est un livre bien construit, bien pensé, bien écrit par un auteur qui ne passe pas son temps à se vanter de son « talent » - oui, je sais, critique gratuite. C'était trop tentant.)
Commenter  J’apprécie          80
Justin Cronin ne nous avait pas tout dit et ce dernier tome de la trilogie lui permet de boucler la boucle d'une manière fort intéressante. La cité des miroirs m'apparaît le plus abouti des trois romans, ne serait-ce que par la maîtrise de l'auteur sur le plan narratif et également sur la finalité de l'histoire. J'ai trouvé le récit bien structuré. le début se veut une récapitulation des événements narrés dans les des deux premiers romans (Le Passage et Les Douze), une incursion dans le passé de Tim Fanning, dit le Zéro, avant sa transformation en virul, ainsi qu'un lent crescendo vers l'action ultime qui se transpose à New York City, envahie par la mer.
« Nous avons fait la guerre à la planète et la planète a rendu les coups. » L'auteur nous laisse sur une vision future de la vie sur Terre, un millénaire après la Catastrophe, lorsque la communauté scientifique internationale songe à retourner en Amérique du Nord, jusque là restée zone dévastée.
Une dystopie magistrale qui nous rappelle la fragilité du monde dans lequel nous évoluons et l'importance pour chaque être humain de prendre soin de son environnement.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai fait tout mon possible pour lire lentement ce dernier volet.
Je suis terriblement triste de quitter tous mes amis : Amy, Wolgast, Peter, Circuit, Alicia, Sarah et toute la clique.
Je ne me remets pas d'avoir fermé le livre.
J'espère que M. Cronin écrira un nouveau roman car il est doué.
Il excelle dans l'art de faire en sorte que lecteur s'attache aux personnages du roman. On accompagne tous nos héros, on les soutient, on souhaite les consoler.
Son côté descriptif ne m'a pas du tout dérangée et pourtant, je ne suis pas une fan de la description (sauf dans les Stephen King).
Je ne suis pas certaine que Cronin réitérera l'expérience de l'écriture, à mon grand regret. Un livre que je conseille pour les amoureux du genre "post-apocalyptique" avec virus vampires sanguinaires (alias Viruls)
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (685) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}