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4,1

sur 969 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un pavé (+ de 900 pages au format numérique) que je qualifierai de dense et solide, et pour exprimer mon ressenti je le mettrai à l'opposé de "La religion", autre pavé lu juste avant que j'ai trouvé plus vivant et flamboyant.
"Le passage" c'est long, précis à l'excès, chaque personnage est soigneusement décrit dans son contexte, c'est difficile à dévorer en terme de lecture et pourtant on est captif, c'est peu évident à traduire.
Du point de vue du scénario, c'est un peu comme si vous aviez l'impression de marcher pendant des heures et que vous vous retourniez pour constater que vous avez finalement si peu avancé tout en ayant le sentiment de n'avoir pas vu le temps passer, c'est un sentiment ambigu.
300 pages d'introduction, je veux dire de pré-introduction puisqu'il est question d'expliquer avec force détails la première phrase du quatrième de couverture, c'est fouillé, intéressant et le nombre de personnages assez impressionnant, bon OK, on sait tout ou presque sur le virus, et l'histoire va donc commencer.
Oui, mais pas avant de préciser le contexte 100 ans après, et c'est donc reparti pour quelques centaines de pages, histoire de faire connaissance avec nos nouveaux et très nombreux acteurs, là rassurez-vous l'histoire a commencé.
La complexité de parler de ce livre et de cette lecture est là, c'est bien, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que l'auteur aurait pu faire plus court parfois.
Le scénario en lui-même n'est pas d'une grande originalité, côté psychologie des personnages par contre il est difficile de faire mieux.
Côté cohérence j'ai parfois eu des doutes, il y a aussi quelques facilités un peu agaçantes, je ne dévoile rien rassurez-vous :)
Ce qui est sûr c'est que j'ai envie de connaître la suite, car même si j'ai l'air très critique j'ai plutôt bien aimé l'ensemble, il y a en permanence un air de déjà-vu qui n'est pas gênant, une sorte de mélange réinventé par l'auteur qui a son style bien à lui.
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Tout, dans ce livre de 1265 pages tourne autour de Amy Harper Bellafonté. Sa mère Jeannette avait 19 ans quand elle a eu sa fille. Elle dû l'abandonner dans un couvant après avoir galéré pour survivre toutes les deux, Jeannette est allée jusqu'à sa prostituer pour pouvoir subvenir aux besoin d'Amy.

Dans cette première partie, l'auteur Justin Cronin nous dépeint son univers. Celui-ci ce passe à notre époque et le lecteur va très vite découvrir qu'il s'y ait passé des choses étranges. Il aurait tout aussi bien pu s'appeler « La chute » ou l'origine de la fin du monde. On découvre un complexe dans lequel les hommes, fonctionnaires des États-Unis, font ou ont fait des expériences sur les humains. On y découvre le VIRUS. Une sorte de maladie du sang qui rend les humains immortels... c'est à ce moment là, que je me suis dit qu'il y avait quelque part quelque chose de vampirique, voir de zombis ici … ??...

Peut importe, Amy après avoir été abandonnée par sa mère presque adoptée par une religieuse, soeur Lacey. Amy est kidnappée par deux agents du FBI qui doivent la rapporter au Complexe. Mais ils ne le font pas, ils vont vite être en fuite avec la petite fille. Ils finissent par se rendre, mais Amy fini tout de même au Complexe. Peu de temps après Amy tombe vraiment malade. C'est évidement : le virus. C'est a ce moment là que Walgast, l'un des deux agents du FBI, se sauve et que les « fluos » (genre de monstres fluorescents) s'échappent du Complexe. Ils sont la mort en personne et c'est en même temps la fin de la première partie et du monde, tout le monde est tué par les fluos. Il ne reste que Amy et Walgast.

La seconde partie est très explicite, c'est l'an zéro... Dans cette partie Walgast et Amy vont se réfugier dans les bâtiments d'un ancien centre de vacances dans les montagnes. Ils vont y passer près d'une année. Ils sont totalement isolés du monde extérieur, ils vont vivre au rythme des saisons avec seulement deux journaux, ils sont se rendre compte que le monde autour d'eux est presque mort.
Alors que le lecteur va aborder la troisième partie l'auteur, Justin Cronin, fait prendre un virage totalement différent et assez déroutant dans cette histoire. En effet, tous les enfants sont mis dans des trains vers des centres dans lesquels ils vont vivre. le lecture va s'apercevoir que ces enfants seront l'avenir de l'humanité pour plusieurs générations.
L'homme, de par sa force et son pouvoir peut aussi bien être destructeur, comme avec ce virus qu'il a tout de même créé.. et d'autre par, il peut tout aussi bien faire en sorte que l'humanité de disparaisse pas totalement en survivant entre les murs d'un camps. Où, comme Noé, hommes et animaux vont refaire le monde. Les habitants de ce futur, coupés du monde, sans radio, ni communication vers l'extérieur, même ceux qui doivent sortir ne peuvent pas parler de ce qu'il se passe à l'extérieur.

100 ans c'est écoulé entre la première partie et la seconde, 100 ans pendant lesquels cette petite communauté à survécu comme elle pouvait, mais aujourd'hui, la lumière qui provient de l'extérieur se fait rare et manque de s'éteindre définitivement ce qui entraînerait la mort de toute la population...
100 ans c'est écoulé et un marcheur arrive, une jeune fille de 11 – 12 ans elle s'appelle Amy... c'est Amy qui semble avoir le savoir et très certainement la solution à cette catastrophe. Elle semble ne pas craindre les "dracs" des créatures vampiriques qui attaquent les hommes pour les transformer en monstres à leur image.

En bref, un monde totalement ravagé et détruit par les hommes, ces scientifiques qui, sous couvert de la science, ont créé des monstres. Des hommes qui par la seule force de la suivie ont décidés de ne pas mourir et de faire avec ces monstres, le combat est inutile.

Un livre très gros, car lu en format poche, qui contient tout de même assez de longueurs, qui, au début, ne m'ont pas gênées, mais qui arrivé à un certain nombre de pages ont commencé à m'ennuyer. Il y a comme des accélérations qui m'ont données l'envie d'aller plus loin et des freinages qui m'ont par moment démotivés.

Je ne sais pas si je lirai la suite, pour l'instant, je n'en éprouve pas la nécessité...
Une lecture très agréable, une histoire qui allie post-apocalyptique, zombie/vampire.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Le passage de Justin Cronin fut un immense best-seller au moment de sa sortie française en 2011. le roman est plutôt complexe et nous immerge dans un environnement apocalyptique dense et captivant. du haut de ses 1265 pages en éditions poche, Justin Cronin nous offre avec le Passage, un roman unique dont il est très difficile de résumer l'histoire. L'histoire peut paraître assez confuse au moment de la lecture tant les personnages sont nombreux et que l'auteur passe d'une partie à une autre sans aucune transition. Alors que l'on commence le roman avec une expérience scientifique énigmatique sur des condamnés à mort tout en se penchant en parallèle sur l'histoire d'une jeune fille Amy abandonnée par sa mère, le roman prendra un autre tournant totalement différent à partir de 300 pages.

Le Passage est un roman qui bouscule et qui perturbe nos habitudes de lecteur. Justin Cronin ne nous prend pas la main et c'est seulement à la fin de ce premier tome que l'on commence à entrevoir où veut nous emmener l'auteur. Bien que l'intrigue ne semble pas beaucoup avancer, la lecture est addictive et on est toujours en quête des moindres détails que l'auteur acceptera de nous lâcher. On est happé dans le quotidien de ses nombreux personnages qui tentent de survivre dans cet univers qu'ils ne comprennent pas (et nous non plus).

Le Passage est un roman qui demande beaucoup d'efforts aux lecteurs. Déjà par son nombre de pages, mais également par son manque d'éclaircissement sur son intrigue. J'ai eu souvent envie d'abandonner ma lecture, mais cette ambiance si particulière et indescriptible continuait à m'intriguer malgré tout et cela valait le coup !
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Roman fleuve dont l'action se déroule, dans sa majeure partie dans un monde post-apocalyptique. Ce récit est un mélange de genres que l'auteur croise sans difficultés : On y trouve histoires de manipulations génétiques, pandémies mondiales, conte horrifique de vampires, aventures à la Mad Max, ... C'est surtout un genre de road movie à la mode survival. le style nous fait beaucoup penser aux meilleurs romans de Stephen King. le résultat est passionnant même si parfois on peut tomber sur quelques longueurs tant l'auteur donne dans l'extrême précision de son récit minutieux. N'hésitez pas à vous accrocher même si la taille du volume peut vous effrayer!
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Ce livre est assez atypique, autant par sa construction que par les créatures qu'il nous présente. Il est clairement séparé en deux parties, et malheureusement mon avis aussi…

La première partie, qui se déroule à notre époque, pourrait faire penser à un très bon livre de Stephen King. Nous avons des explorateurs mystérieusement disparus en Bolivie, une petite fille malmenée par la vie possédant d'étranges pouvoirs, et des expériences secrètes menées sur des condamnés à mort.

Cette partie est très agréable à lire. La petite Amy est attachante, et tous les personnages possèdent une psychologie fouillée et intéressante. Évidemment, la fin de cette partie n'est pas vraiment une surprise si l'on a lu le résumé du livre, mais l'auteur gère très bien ses personnages et l'angoisse qui monte, petit à petit, accroche suffisamment pour que ces premières 250 pages se lisent d'une traite.

Mon avis sur la seconde partie est plus mitigé. Après la catastrophe mondiale (ou tout du moins américaine) qui clôt la première partie, nous nous retrouvons 100 ans plus tard dans un monde post-apocalyptique où les humains ont presque tous disparu. Ceux qui restent vivent reclus dans des villes fortifiées pour échapper aux créatures qui veulent les exterminer.

Commenter cette partie va être difficile étant donné que mes souvenirs (ma lecture remonte à quelques mois) sont assez flous. Cependant, le simple fait que je me souvienne dans les moindres détails de la première partie et beaucoup moins de celle-ci me semble assez significatif.

Le problème de cette partie est que nous sommes plongés sans introduction dans un monde totalement nouveau et étrange. Il faut donc grappiller les bribes d'information disséminées ici et là par l'auteur, tout en essayant de retenir et d'identifier toute une multitude de nouveaux personnages. de plus, je me souviens avoir lu tout un chapitre sans réussir à comprendre si c'était un flash-back ou non. Bref, une impression de confusion totale !

Les choses s'arrangent un peu après l'arrivée d'Amy (je ne spoile pas, c'est dans le résumé), au bout de facilement 200 pages tout de même. À partir de ce moment, les personnages trouvent leur place, et le fait d'avoir un but permet de mieux comprendre l'histoire et ses enjeux. Les péripéties et révélations diverses redeviennent à partir de là assez prenantes, et la fin est suffisamment intrigante pour avoir envie de lire la suite.

Au final, c'est un livre que j'ai pris plaisir à lire malgré tout, et un auteur que je suis contente d'avoir découvert. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est l'originalité des créatures, dont je préfère taire le nom pour conserver la surprise. L'auteur a réussi à les rendre très originales et totalement différentes de l'image que l'on en a, et de fait beaucoup plus effrayantes.

C'est d'ailleurs la principale raison qui me fera sans doute lire la suite un jour, même si je redoute déjà le moment où je vais devoir essayer de me souvenir de tous ces personnages...
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J'ai enfin fini le pavé ! xp

Je vais donc commencer par ce que j'ai trouvé être un peu "faible" dans ce livre. Tout d'abord la profusion de personnages dans les 500 premières pages. Comme Cronin a voulu tout inclure dans ce livre, l'avant et l'après, on se retrouve donc un peu perdu au milieu de tout ça.
De plus, il a voulu inclure quelques tranches de vie à la "S. King" sur les personnages du début qui passent vite, mais ici, j'ai trouvé que ça n'apportait pas grand chose d'autre que des anecdotes décousues.

On se retrouve avec un livre à deux vitesses dans la première moitié du livre. Cela alterne entre les moments où il y a de l'action, ça bouge, et puis pof, le rythme retombe à que dalle parce que attends, là, ce mec il a été marié et puis il a divorcé, donc ces "anecdotes de vie" je les ai lues en très large diagonale sans que ça m'ait beaucoup manqué par la suite. Les plus importantes sont celles concernant Wolgast et Lacey, et un des douze (et encore).

Autres points faibles : il se passe un tas de choses, dont certaines assez logiques, mais d'autres auxquelles on ne comprend rien, et sans qu'il y ait d'explications ultérieures dans les 1260 pages du livres, et ça, ça craint. Je ne sais pas si on aura plus tard un tome des "grandes révélations", mais là, pour ma part, ça coince.


Les plus maintenant, il y en a, heureusement.
Le style d'écriture et le style de la traduction sont excellents, très faciles à lire, bien que parfois ça répète plusieurs fois la même chose sous forme différente (comme s'il n'était pas déjà assez long, hein ! ).

A partir du moment où Amy et Peter se croisent, ce livre devient addictif, on ne peut plus le lâcher. Là, l'action prend le dessus et ne s'arrête plus jusqu'à la fin, même si par moments il y a quelques petites incohérences (ou accrocs) cités dans le spoiler. Les personnages, une fois qu'on est "fixés" sur un groupe défini, sont attachants. Alicia est, particulièrement intéressante, on se demande ce que ça va donner pour la suite ! Les "vampires" (viruls) sont vraiment des affreux jojos et il est assez énervant qu'ils soient aussi puissants. J'ai beaucoup aimé l'explication de la genèse des "familles", c'est drôlement bien ficelé !  

Si j'avais pas eu une lecture commune et le livre "masse critique", je pense que j'aurais continué par "les douze", parce que quand même, il y a plein de questions sans réponses à la fin de ce tome 1, et ce malgré sa taille... Sauf que si j'ai bien tout compris, "les douze" c'est pas une fin non plus, et si c'est du même acabit, ça va m'agacer très fort ! 
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Ceux d'entre vous qui me connaissent un peu savent très bien que plus le livre est gros et plus j'ai du mal à me plonger dedans : je n'aime pas passer des jours sur un livre, du coup, je lis plein d'autres bouquins entre temps et il me faut parfois un mois pour en arriver au bout. C'est totalement ce qui m'est arrivé avec le passage, qui est pourtant un très bon roman : il m'a fallu un mois et une semaine pour le lire... Soit tout autant de retard pour la LC organisée par Flo Tous les livres (encore désolée !).
Pour le coup, il me permet également de participer au challenge New Pal de Yukarie, au Baby-challenge Science-Fiction de Livraddict ainsi qu'à la session premier tome du challenge Jacques a dit de Metaphorebookaddict.

En fait, j'ai surtout apprécié la première moitié du roman sur le pourquoi du comment les viruls sont nés. J'ai beaucoup apprécié ces moments qui se passent dans la centrale où l'on ressent vraiment le danger sans que celui-ci ne se manifeste vraiment : on ne sait pas exactement ce que c'est, ni comment ça va se passer mais on sait que quelque chose d'extrêmement grave va se produire. Et, pour le coup, ça ne rate pas !
J'ai également été assez touchée par les moments contant l'enlèvement d'Amy : il y a vraiment un lien étrange qui se tisse entre elle et l'un de ses ravisseurs (dont j'ai oublié le nom ! Mais bon, un mois plus tard, ce n'est guère étonnant ;P), quasi fraternelle. Ça m'a beaucoup plu ce lien qui se renforce de jour en jour et qui prend de l'importance au fil des pages !

Bon, par contre, la partie sur l'après m'a moins touchée. Je l'ai trouvé plus conventionnelle, plus "déjà vu". C'est ce qu'on s'attend à lire et du coup, je n'ai pas vraiment été surprise par cette partie du roman. D'ailleurs, j'ai été assez étonnée qu'Amy disparaisse de la circulation pendant autant de temps : ça ne m'étonnerait pas qu'on n'entend pas parler d'elle pendant près de 250-300 pages le temps de bien nous expliquer le fonctionnement du camp... En fait, cette partie explicative m'a bien plus : c'est plus quand on n'explique plus et qu'on est au coeur de l'action que j'ai moins aimé et trouvé ça un peu trop attendu...

J'ai trouvé l'écriture de Justin Cronin plutôt intéressante : il y a pas mal de longueur mais j'ai beaucoup aimé sa façon de prendre son temps pour nous raconter et surtout nous expliquer les points importants de son histoire.
Le passage est vraiment un roman à découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Monumental roman que ce Passage de Justin Cronin dans le domaine du fantastique post-apocalyptique.
Personnellement, je me suis régalé. Et dire que c'est seulement le premier volume d'une trilogie qui est suivi de Les Douzes et de la Cité des Miroirs.
Un premier tome de pratiquement 1000 pages qui démarre comme un curieux thriller fantastique avec une touche d'espionnage et de complot made in fbi avant de nous propulser un siècle dans une Amérique en ruine dévasté par de curieux mutants vampiriques surnommé les viruls, les jets , les funs... le point commun entre ces deux époques ? Amy, une jeune fille vraiment pas comme les autres.
Sur les grandes lignes, ce résumé possède quelque chose d'un peu naif , d'un peu candide comme une sorte de conte un peu noir avec à la clé une fille , un petit être au coeur doux, l'élue qui sauverai le monde... Mais le roman de Justin Cronin ne se limite pas à cela.
Le Passage est un roman à la croisée des genres qui combine aussi bien le récit épique post-apocalyptique, les portées horrifiques et bibliques d'un Stephen King ainsi que la dimension d'un conte fantastique revisitant la figure du vampire.
Sans avoir forcément la même audace imaginative qu'un Stephen King, Justin Cronin fait preuve d'une belle envergure dans ce roman en deux temps qui débute doucement dans notre moment présent avant de basculer. Une écriture de l'avant et de l'après riche en détails emmenée par une narration précise qui se détache parfois sous forme de mail, d'extraits de journaux intimes ou à travers les plans d'une colonie.
Toujours dans un esprit très Stephen King ( oui j'aime bien comparer Cronin à King mais on relève quand même pas mal d'inspiration), Cronin nous régale également avec une galerie de personnages forts comme Alicia la guerrière, le brave agent Wolgarst , la tendre soeur Lacey et surtout la magnétique Amy qui est sans doute le meilleur personnage du roman. Une héroine muette mais dont l'aura de mystère est bien palpable.
Et qui lit plusieurs personnages, lit forcément plusieurs points de vue . Cronin depeint une fresque plurielle mais il ne se disperse jamais dans cette intrigue post-apocalyptique où tout est lié et où les destinées se font et se défont.
Bien qu'efficace, le Passage est parfois soumis à un rythme un peu elliptique qui téléporte carrément certains personnages comme c'est le cas .
Justin Cronin n'évite pas certains raccourcis dramaturgiques ce qui ne gâche pas non plus le plaisir de lecture mais cassent légèrement l'immersion.

Par la qualité de sa narration, la combinaison entre des passages épiques et des passages plus tendre, le Passage est tout simplement un efficace et très agréable moment de lecture. L'un de ces titres capable de vous scotcher à la page pendant toute une nuit pour peu que vous soyez réceptif à l'imaginaire fantastique et post-apocalyptique.

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Malgré un début de lecture poussif, j'ai fini par rentrer dans ce livre que j'ai finalement vraiment aimé.
Il y a dans ce livre du merveilleux, de l'horreur, de l'action et de l'amour...

Il s'agit ici d'une dystopie. L'histoire s'articule en 3 parties. La 1ère se déroule avant que tout bascule et nous permet de faire connaissance avec la fameuse Amy (personnage central de cette histoire) et de découvrir qu'une organisation gouvernementale joue aux apprentis sorciers. La deuxième partie nous présente les condition de vie d'un îlot d'humanité près d'un siècle plus tard. La dernière partie du roman nous propose une rencontre de ces 2 périodes et nous fait suivre une quête dans ce monde peuplé de viruls...
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je suis fan de SF, ce genre de lecture m'a toujours plu, ce pavé de 1300 pages, m'a tout de suite attiré.
Au début de roman, j'ai adoré le coté très complet où on suis les principaux personnages, leur personnalité est détaillé, on connait bien ces personnages, c'est entrainant malgré les longs paragraphes descriptifs.
Puis, c'est la catastrophe qui détermine le coté SF et catastrophique du récit. on fait un saut de cent ans, où on découvre comment les survivants se sont organisé, suivi d'un évènements qui va entrainer quelque personnages à partir en quête d'une armée restants. Cette quête et les rencontres que vont faire nos héros est peu à peu, moins intéressante car trop répétitif. Cela n'apporte que peu de nouveautés.
Les dernières parties sont là encore, un peu trop répétitifs car on attend des réponses qui ne viennent jamais, c'est de la SF, soit! , je vais une pose...
j'ai repris la lecture de la dernière partie , et je dois dire qu'après une pose, j'ai plus apprécié cette fin, 1300 pages d'une traite, c'est trop ; du coup, j'envisage de lire les 2 autres tomes mais en plusieurs étapes.
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