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A.J Cronin est un auteur britannique scandaleusement oublié. Ce livre écrit en 1940 en est la preuve, c'est un condensé d'émotion porté par une écriture belle et essentielle. Un jeune homme handicapé, défavorisé par le fait de naitre dans une famille pauvre, va mettre tout en oeuvre pour atteindre son rêve de soigner son prochain. Relégué dans un laboratoire à cause de son bras paralysé, Il triomphera de tous les obstacles que la société mettra devant lui. Au moment d'atteindre la reconnaissance et la gloire pour ses recherches, il refusera le poste de chef de clinique qui lui est offert pour devenir ce petit médecin de campagne dévoué qu'il a toujours voulu être. Ce roman fait du bien, il aide à croire encore à l'humanité et démontre qu'il y a une autre voie que le matérialisme et le clientélisme dans la société moderne (du moins dans les années 40). Cronin médecin lui-même voulut sans doute dénoncer la commercialisation outrancière de la médecine pour prôner un retour à des valeurs plus proche de l'éthique lié au serment d'Hippocrate. Malgré la simplicité de l'intrigue, ce texte reste une oeuvre d'art qui mérite d'être lue et traitée avec le plus grand respect...
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Un roman qui traite de la différence, de la volonté de réussir sa vie après avoir cru en ''réussir dans la vie''. Il y a de l'amour, des retournements de situations, des accidents, il y a des gentils naïfs et des méchants bêtes, il y a des pauvres et des riches, des hommes et des femmes... il y a tout pour vivre un bon moment de lecture avec une jolie écriture. Médecin de valeur, à la campagne ou dans un laboratoire ? Qui peut mieux aider les hommes, le chercheur solitaire avec son microscope ou celui qui prend le temps de les écouter ? Les deux et à chacun de trouver sa voie.
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AJ Cronin était à la mode, il y a 50 ans et c'est en tombant par hasard sur une critique Babelio que j'ai eu envie d'en relire un livre, délaissé dans la bibliothèque de ma chambre d'adolescent. L'auteur est aujourd'hui oublié et ce n'est, à vrai dire, pas surprenant. Pourtant, une critique sévère a peu d'intérêt pour un livre que vous n'avez guère de chance de trouver en tête de gondole, même si celui ci a été réédité en 2007. Ce serait aussi injuste, car il fait partie de ceux qui m'ont donné le goût de lire. L'histoire est forte, même si elle est un peu trop édifiante, trop simpliste à la relecture en 2016. Et puis, comme de nombreux livres oubliés, à l'image de ceux dont le nombre m'a dérouté ce dernier dimanche, à une vente organisée par une association locale au profit d'une cause lui tenant à coeur, mélangés sans ordre logique dans quelques centaines de cartons, c'est aussi avec des ouvrages sans prétention universelle que commence une passion. Tout n'est pas génie intemporel, ce serait un peu triste et, le génie est si relatif... Finalement, ce retour sur de vieilles lectures d'adolescence n'est pas inintéressant, ne serait ce que pour mesurer l'évolution des valeurs qui constituent nos paradigmes..., avec un brin de nostalgie.
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j'ai lu ce livre, il y a fort longtemps et j'ai beaucoup apprécié le parcours de ce médecin qui se bat pour exercer ce métier comme il l'entend, proche des gens, dans l'empathie. Une belle réflexion sur le métier de médecin....
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Comme beaucoup d'adolescent de ma génération, A.J. Cronin offrait une lecture abordable et non dénuée d'intérêt.
L' histoire du jeune Duncan et de son accès compliqué à la médecine, m'avait assez passionné. Je partageai l'aventure exemplaire du héros handicapé mais qui surmonte les obstacles les uns après les autres.
Alors, même si cette lecture me paraît, après bien des années, assez facile, je ne saurais l' oublier et encore moins nier le plaisir qu'elle m'apporta.
Et même, il me reste quelques oeuvres de Cronin à lire!
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Courage et tenacité résument le parcours d'un homme grandit pas ses sentiments et sa rigueur inébranlable malgré les coups du sort et l'adversité qui le séparent de ses convictions en la médecine pour parvenir finalement à ce quoi il était destiné.
Une lecture fluide qui décrit la bataille inévitable des sentiments entre le bien et le mal.
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Un magnifique livre qui a enchanté ma jeunesse !
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Voilà un très beau roman qui nous parle de courage , de persévérance et aussi de bons sentiments . Roman très bien écrit , facile à lire avec peu de termes techniques .
Certains le trouveront suranné bien évidemment , mais il s'en dégage beaucoup d'émotions et la volonté de ce jeune homme défavorisé par la vie fait plaisir ; même si les moments assez dramatiques ont toujours un bon dénouement .
Un beau roman , je le répète sur fond d'histoire d'amour , mais pas trop à l'eau de rose malgré tout .
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Houlà, quelle déception…

Je n'avais jamais lu de A.J. Cronin, mais j'en pensais du bien, sans doute sur la foi de quelques recommandations anciennes. Peut-être celui qui m'est tombé dans les mains n'est pas le meilleur, peut-être, mais quand même, c'est vraiment pas bon, et j'ai du mal à imaginer le même auteur écrire un chef d'oeuvre.

Peut-être aussi la traduction est faible et peu inspirée (je l'ai lu dans un vieux livre de poche imprimé en 1968). Peut-être en existe-t-il une meilleure, plus récente ? Pourtant, je doute que ce soit le vrai problème. le scénario est bourré de ces petits rebondissements très improbables qui donnent l'impression d'une construction très enfantine. Au final, c'est naïf, avec des personnages peu fouillés, caricaturaux, aux réactions psychologique simplistiques. Et pour couronner le tout, l'amour (qui, pour le héros, semble une sorte d'objet qu'il a sous les yeux, mais qu'il ne voit pas) finit pas assembler les deux êtres qui doivent être assemblés (on avait compris depuis le début).

L'histoire ? Je vous la fais courte. Un jeune homme issu d'une famille pauvre dans un petit bled d'Ecosse a l'ambition démesurée, contre l'avis de sa mère, une femme butée, fort butée vraiment, la mère (son père est gentil, mais alcoolique au dernier degré), a l'ambition démesurée (donc, disais-je) de conquérir le monde en devenant un grand médecin, malgré une infirmité (la polio) qui l'a laissé handicapé avec un bras atrophié (mais, vous verrez, cela aussi, ça s'arrange d'une manière fort opportune).

Il part donc à la ville universitaire la plus proche et, malgré les embuches, réussit (il est fort aussi, très fort, très au-dessus des autres) à devenir médecin et parvient aux marches de la gloire, à laquelle il renonce par fraternité et humanité pour le père de sa future fiancée, père qui pourtant, suite à un malentendu, ne veut plus entendre parler de lui. A la toute fin, il se réconcilie même avec sa mère (plus butée qu'elle…), à qui l'auteur semble donner en partie raison (l'ambition n'était-t-elle pas trop démesurée pour un jeune homme issu de la plèbe ?). Il finit quand même médecin de campagne, ce qui est une belle réussite, et suffit finalement à son bonheur (avec sa petite femme, la fille de l'ancien docteur du coin qui a pris une retraite bien méritée).

Ouf ! On est content quand c'est fini...

Tout cela est bourré de bonnes intentions, le renoncement à la gloire pour l'amour de ses prochains, le dévouement aux autres, le refus des compromissions, etc. Certes, mais j'ai dû le lire trop vieux.


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Je ne connaissais pas cet auteur et je l'ai découvert grâce à ce site d'échange. Et quelle découverte. Un roman très bien écrit, un héros entier, qui ne mesure pas sa peine pour arriver à ses fins, à son rêve d'enfance : soigner les gens. Donner du baume au coeur, distribuer un peu de chaleur à tous ces gens qui souffrent, lui ce médecin qui a également bien connu la douleur aussi bien physique que morale, dont les obstacles n'ont pas réussi à stopper son chemin.
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