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4,04

sur 2886 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
MAGISTRAL
Dans Les Catlins, région la plus australe de la Nouvelle Zélande, vivent Automn et Milly, mère et fille.

Ces deux femmes du bout du monde tiennent le camping "Mutunga o te ao", un terrain fouetté par le vent au milieu d'une baie.

Puis Flore débarque. Flore la française, rongée par une immense culpabilité, a hésité. Partir ou mourir. Elle quitte finalement Paris pour se reconstruire.

Elle vient faire du woofing pour échapper à sa vie en France autant qu'à ses tourments, dans le camping d'Autumn et Milly.

Hantées par leurs passés, bercées par les vents et les mythes maoris, les trois femmes vont se découvrir, apprendre à se connaître, se pardonner et s'aimer.

Mélissa Da Costa offre un roman magistral dans un paysage saisissant de beauté, au bout du monde, au coeur des éléments, entre mythes maoris et confessions intimes.

Mélissa Da Costa a encore su me toucher en plein coeur avec ce nouveau roman que je ne suis pas prête d'oublier!

J'ai adoré ce roman, ces personnages attachants, ces paysages à couper le souffle. Je me suis laissée bercée par le vent, la culture Maori.
Un coup de coeur!

@doresixtine


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Flore arrive sur l'île aux oiseaux avec tous ses fantômes, ses démons, ses derniers mois auxquels elle ne veut plus penser. Et là, au camping « Muntunga o te ao », au « bout du monde », elle trouve Autumn et Milly. Flore va pouvoir s'user à la tâche au camping que tiennent mère et fille, jusqu'à oublier sa vie d'avant, où elle s'était oubliée, elle.
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Sans grande surprise… j'ai adoré :). « Les femmes du bout du monde » est un roman touchant et dépaysant : on ne rêve que d'une chose, aller se baigner dans cette mer bleue que l'on imagine bien, avec les dauphins, les pingouins, les oiseaux… ! Entre la Nouvelle-Zélande, les chansons en espagnol et les tortues des Galápagos, ce roman est lumineux et fait voyager !
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Sans transitions particulières, les points de vue s'alternent entre les trois femmes. Tout d'abord, Flore, qui fait preuve de beaucoup de raison, de réflexions quand il s'agit d'aider les autres. Bon, pour elle-même, ça prend plus de temps... Puis vient Milly, qui craint de blesser les autres à chacune de ses actions, mais quand elle entreprend quelque chose, le fait à fond. Et enfin, Autumn, qui derrière son visage boudeur, cache en réalité un grand coeur !
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Les descriptions, fines, exotiques, sont telles qu'on s'y croirait ! Et pour cause, Melissa Da Costa est vraiment allée en Nouvelle-Zélande ! Elle a aussi dû faire de sacrées recherches, car, on peut le dire, le roman est riche. On apprend tout un tas de choses sur la faune et la flore de l'île, mais aussi la culture Maorie, dont les mythes sont un peu difficiles à suivre, mais vraiment beaux.
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Je n'ai pas lu « La doublure », paru 5 mois avant ce livre-ci, mais pour ce que j'en ai su, c'était assez sombre. Je pense qu'on retrouve ce côté de noirceur quand est évoqué le passé de Flore. Il reste quelques ombres, mais pas d'inquiétude, ça ne fait que rendre le roman plus profond. Pour moi, ça retire ce côté un peu « trop facile » qu'on retrouve parfois dans les romans feel-good !
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La fin est bien amenée, ce qui peut être triste sans contexte devient très beau. L'accomplissement des personnages est touchant. Ces trois femmes du bout du monde ont fait un beau travail sur elles-mêmes durant le livre ;)
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Bref, bravo !
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Voilà un petit moment que le « phénomène » Mélissa da Costa » m'intrigue. J'avais très envie de la découvrir avec « Tout le bleu du ciel », le roman qui lui a permis de se faire connaître, et puis j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman, dont le thème m'a véritablement attirée. Il y est question en effet d'une Française qui fait le choix de tout quitter pour aller travailler dans un camping au bout du monde, en Nouvelle- Zélande. Dépaysement total !

« "C'est chez toi", annonce Autumn.
Est- ce que Flore est déçue ? Elle n'en sait trop rien. Non, elle s'en moque. Elle est allée bien trop loin, physiquement, émotionnellement, géographiquement, pour se soucier encore de son confort. » le roman débute avec Flore, une Française qui fuit sa vie parisienne avec une détermination sans faille. Elle a choisi de se rendre dans un camping au bout du monde, en Nouvelle- Zélande. Sur place, elle rencontre le duo de gérantes, Autumn et Milly, mère et fille. Deux femmes au caractère aussi âpre que les conditions de vie du pôle Sud.

« "Quel duo de choc", songe Flore, amère. Milly, l'espèce endémique du bout du monde, incapable de voler. Flore, la putain de nuisible. L'opossum. » Flore change ses robes de citadine pour des vêtements de gros travaux. L'entretien journalier du camping est un travail physique souvent éprouvant. Heureusement, Milly se révèle être une jeune femme sensible et empathique. Un lien très fort va naître et se développer entre elles deux, malgré leur vécu et leur personnalité respectives.

« - Oh, tu sais, les hommes épousent rarement les femmes qui les impressionnent. Ils préfèrent se marier aux autres, celles qui leur donnent l'impression d'être tout- puissants, celles qu'ils ont l'impression de devoir protéger. » Outre ce trio de femmes, il y a des hommes dans cette histoire. Des hommes qui ont déçu, des hommes qui sont partis, et d'autres qui ont disparu. Malgré cela, Flore, Milly et Autumn avancent, au rythme des contes maoris qui leur montrent chaque jour que leur vie est intimement liée à la nature.

Au final, un roman auquel on ne peut que s'attacher. Les personnages principaux, ces trois femmes réfugiées au fin fond de nulle part, sont si touchants qu'on regrette de les quitter en refermant le livre. Un récit qui est une ode à la nature, à nos instincts que l'on oublie trop souvent pour répondre à cette fameuse norme sociale qui nous gâche souvent, bien trop souvent, la spontanéité de la vie.
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J'ai malheureusement terminé la lecture de ce magnifique roman ( cela n'engage que moi mais j'assume ! )
L'autrice a capté mon attention tout au long de ces 378 pages, un véritable coup de coeur (je me répète).
Il y tout d'abord le dépaysement ; la Nouvelle Zélande et ses paysages et ses vues océaniques et leurs faunes. (Je ne connaissait pas ).
Ensuite la reconstruction progressive de l'ensemble des personnages. Et cela grâce à la nature et les "relations humaines vraies et saines", deux notions qui manquent de plus en plus dans notre société occidentale et parfois même dans nos services de santé mentale !
Je suis émerveillé par l'évolution positives des personnages. Ces évolutions qui s'influence l'une l'autre, qui s'imbriquent afin, espérons-le, recréer un nouveau socle solide... ......Eh, oui, c'est une fiction, .......... je m'emballe, désolé.
Vous aurez compris, j'ai vraiment eu un coup de coeur (je me répète encore).
L'autrice parvient a bien décrire des blessures profondes de l'âme et les dégâts que cela peut provoquer chez ses personnages. Mais c'est aussi un roman plein d'espoir.
Merci à l'autrice.
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Coup de coeur ♥

C'est entourée d'une bourrasque de vent que Flore apparaît sur la terre des Catlins, région la plus australe de Nouvelle Zélande. Milly et sa mère Autumn, y gèrent un camping au coeur d'une réserve naturelle. Elle dévisagent cette petite française qui les a contactées quelques jours plus tôt. Quelques heures de travail quotidien contre le gîte et le couvert. Comme tous les autres, elle restera quelques semaines. Travailler le matin et profiter de la plage l'après-midi. Sauf que rien n'est moins sûr concernant la date de départ de Flore. Il se pourrait bien qu'elle se fasse une place dans ce duo inébranlable.

Dans ce roman, Mélissa Da Costa nous fait voyager au bout du monde. Elle nous transporte au coeur de cette baie magnifique. On sent le sable doré couler entre nos doigts, on regarde les otaries se prélasser devant le cabanon en rondins, et on partage un cidre chaud. On admire les magnifiques couleurs de l'heure bleue, et on vit en communion avec la nature, le temps s'égrainant au rythme des événements climatiques.

La plume de Mélissa Da Costa est tel un murmure qui caresse notre coeur. Un souffle d'émotions laissant apparaître des frissons dans le creux de la nuque. Une brise d'inattendu, le tout dans une effluve enveloppante de bonheur.

Dans ce roman, on en prend plein les yeux et plein le coeur. Mélissa Da Costa nous transmet l'amour et le pardon à travers des personnages bouleversants en quête de reconstruction. Elle signe une histoire peut être encore plus profonde que les précédentes.

Un roman envoûtant, si beau, particulièrement contemplatif. Un joli voyage à entreprendre dès maintenant ! ♥
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« Les Hommes vont et viennent, la Terre reste »

Il est sorti cette semaine, et vous l'avez beaucoup vu passer.
Melissa Da Costa nous emmène cette fois au bout du monde, à la pointe de la Nouvelle-Zélande.

S'il fallait une preuve de plus de son talent, l'autrice nous prouve qu'elle sait moduler sa plume à toutes les inclinaisons.
Ici le ton est contemplatif. le récit se déroule, serein, dans un timing qui lui est propre. Rien n'est brusqué, les choses mûrissent peu à peu.

En nous offrant les trajectoires de ces femmes, réunies au plus proche de la Nature sauvage, l'autrice nous livre des messages d'une importance capitale.

Rester libre. Rester soi.
Ne pas accepter un destin que l'on veut vous imposer. Avancer, pardonner. Se pardonner. Chuter, se relever, grandir.
Être femme tout en restant fille.
Aimer, sans condition, sans contrainte.
Préserver la nature, la planète.

Se reconstruire, patiemment. Ne pas laisser le passé nous entraver.

Flore, Milly, Autumn, chacune a un message à nous livrer. A l'ombre des légendes maories, dans ce coin du monde offert à l'océan, où le coeur de la terre bat un peu plus fort, les femmes prennent toute leur place. Tout leur sens.

C'est une belle aventure qui vous attend avec ce roman.
Un voyage au bout du monde mais surtout un voyage de valeurs.

Ne laissez personne vous déconstruire, vous faire disparaître. C'est votre vie, vivez la comme votre coeur vous le dit.
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Coup de coeur ♥

J'ai tout aimé dans cette histoire.

La plume de l'autrice si douce qui nous transporte en Nouvelle-Zélande grâce à des descriptions magnifiques des paysages.

Les légendes Maories que l'on découvre ici et là tout au long du Roman m'ont beaucoup touchée.

Ses trois femmes brisées d'avoir trop aimé.

Cette histoire d'amour si singulière et pure m'a donné des frissons et mis la larme à l'oeil plusieurs fois.
A travers ses pages on prend une belle leçon de vie. J'ai été si triste de devoir les quitter...
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J'ai adoré voyager en Nouvelle-Zélande et découvrir ses sublimes paysages, ses traditions, ses légendes et ses terres sauvages peuplées d'animaux.
L'océan est aussi très présent dans cette histoire.

" Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort "

Les personnages m'ont aussi beaucoup touchée, que ce soit ces trois merveilleuses femmes que sont Autumn, Milly et Flore mais également Anaru qui est un homme sage et apaisant.

Ce roman parle de rédemption, de reconstruction, d'amour, de pardon mais c'est surtout la sororité entre ces femmes qui surpasse tout !

" Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le coeur à taille d'océan"

Je suis heureuse d'avoir retrouvé la plume de Mélissa Da Costa qui me plaît tant... dès les premières pages, ce roman m'a rappelé Tout le bleu du ciel qui reste malgré tout mon préféré.

N'hésitez pas et foncez acheter ce roman pour découvrir la magnifique histoire de ces femmes du bout du monde !
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Merveilleuse Mélissa Da Costa, mon auteure fétiche depuis 4 ans...
Elle a ce don incroyable de nous plonger dans toutes ses romans avec délectation.
Cette fois-ci, son dernier opus, nous emmène loin en Nouvelle Zélande, c'est une ode à la liberté, à la nature, à la protection animale, à une terre pleine de légendes maories, à une vie simple mais de labeur. A l'entraide entre femmes aussi. Mélissa nous emmène loin, pour nous faire comprendre que l'essentiel est dans le coeur, la bonté.

"Les femmes du bout du monde" m'a énormément touchée, je l'ai lu doucement. Et j'ai trouvé un je-ne-sais-quoi-de-changé dans l'écriture de l'auteure : une grande et belle poésie en plus !
Coup de coeur (pour la 6ème fois).
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Flore a quitté la France pour aller au bout du monde, dans un camping à l'extrême sud de la Nouvelle-Zélande. Loin de tout, il est tenu par Autumn, veuve un peu bougonne et sa fille Milly, fille de la mer.

J'avais raté la parution de la Doublure à sa sortie à cause de mon congé, du coup je me suis retrouvée à écouter en livre audio la Doublure tout en lisant en avance ce dernier roman. 2 salles 2 ambiances, d'ailleurs ! Si je vous reparlerai plus tard de la Doublure, sachez que Les Femmes du bout du monde est bien plus proche de Tout le bleu du ciel que du précédent. Et que c'est un gros coup de coeur !

Tout d'abord, bienvenue en Nouvelle-Zélande ! Mélissa Da Costa y a passé plusieurs mois (même 1 an, je crois) il y a quelques années et on le sent ! Elle a toujours cette écriture magique qui nous fait voyager et on a l'impression d'être avec les personnages et voir à travers leurs yeux, mais aussi de sentir, d'entendre, de toucher, etc Dépaysement garanti et ça donne des envies de voyage !
Quant aux personnages, nos trois héroïnes sont vite très attachantes. Que ça soit Flore malgré ses démons, Autumn que la bête noire guette mais qui s'en défend ou Milly, tirailler entre plusieurs choix de vie. J'ai beaucoup aimé les liens qui se tissaient entre elles, avec beaucoup de douceur et de tendresse.
L'intrigue est au final facile à résumer, mais c'est une belle histoire de vie, de femmes et vraiment lisez-le !
Après Tout le bleu du ciel, pour moi c'est le meilleur roman qu'elle ait écrit !

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