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4,04

sur 2870 notes
Voilà un petit moment que le « phénomène » Mélissa da Costa » m'intrigue. J'avais très envie de la découvrir avec « Tout le bleu du ciel », le roman qui lui a permis de se faire connaître, et puis j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman, dont le thème m'a véritablement attirée. Il y est question en effet d'une Française qui fait le choix de tout quitter pour aller travailler dans un camping au bout du monde, en Nouvelle- Zélande. Dépaysement total !

« "C'est chez toi", annonce Autumn.
Est- ce que Flore est déçue ? Elle n'en sait trop rien. Non, elle s'en moque. Elle est allée bien trop loin, physiquement, émotionnellement, géographiquement, pour se soucier encore de son confort. » le roman débute avec Flore, une Française qui fuit sa vie parisienne avec une détermination sans faille. Elle a choisi de se rendre dans un camping au bout du monde, en Nouvelle- Zélande. Sur place, elle rencontre le duo de gérantes, Autumn et Milly, mère et fille. Deux femmes au caractère aussi âpre que les conditions de vie du pôle Sud.

« "Quel duo de choc", songe Flore, amère. Milly, l'espèce endémique du bout du monde, incapable de voler. Flore, la putain de nuisible. L'opossum. » Flore change ses robes de citadine pour des vêtements de gros travaux. L'entretien journalier du camping est un travail physique souvent éprouvant. Heureusement, Milly se révèle être une jeune femme sensible et empathique. Un lien très fort va naître et se développer entre elles deux, malgré leur vécu et leur personnalité respectives.

« - Oh, tu sais, les hommes épousent rarement les femmes qui les impressionnent. Ils préfèrent se marier aux autres, celles qui leur donnent l'impression d'être tout- puissants, celles qu'ils ont l'impression de devoir protéger. » Outre ce trio de femmes, il y a des hommes dans cette histoire. Des hommes qui ont déçu, des hommes qui sont partis, et d'autres qui ont disparu. Malgré cela, Flore, Milly et Autumn avancent, au rythme des contes maoris qui leur montrent chaque jour que leur vie est intimement liée à la nature.

Au final, un roman auquel on ne peut que s'attacher. Les personnages principaux, ces trois femmes réfugiées au fin fond de nulle part, sont si touchants qu'on regrette de les quitter en refermant le livre. Un récit qui est une ode à la nature, à nos instincts que l'on oublie trop souvent pour répondre à cette fameuse norme sociale qui nous gâche souvent, bien trop souvent, la spontanéité de la vie.
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L'unanimité dans une oeuvre m'a toujours intrigué, souvent dérangé.
Du débat sortent des sentiments contradictoires, de la discussion des points de vue différents, des éclairages focalisant les aspects d'une oeuvre que l'on ne soupçonnait pas.”Les femmes du bout du monde” n'entre pas dans ce cadre.
Tout le monde l'aime, tout le monde l'a aimé, on y met cinq étoiles partout. Les lecteurs, surtout les lectrices, sont enthousiastes pour saluer une oeuvre majeure, qui les a émus, touchés, au point qu'ils attendent avec impatience l'ouvrage futur de Mélissa Da Costa, l'autrice qui vend le plus de livres en France ! Drôle de critère de qualité.
Après un passage timide (mais une invitation tout de même) chez Augustin Trappenard à la Grande Librairie, je m'y suis risqué. Il est trop facile de descendre en flammes, un livre, à grands coups d'adjectifs et de tournures de phrases acides et méchantes. Après tout, il y a du travail derrière, et il n'est pas correct de ne pas le reconnaître. D'habitude je ne me livre pas à cet exercice de style. Lorsque je n'aime pas, je le garde pour moi. À quoi bon! plutôt partager des livres qu'on aime, parfois méconnus, plutôt exposer son plaisir que de détruire celui des autres. Mais il est bon me semble t'il qu'un lecteur intrigué, puisse entendre plusieurs avis avant de commencer la première page. Et là, j'avoue que le fil m'a paru mince, à tout dire inexistant. Une jeune femme bourgeoise, récemment mariée, sous la coupe d'une belle mère perverse et uniquement attachée aux apparences et aux convenances, après voir rejeté son union par de multiples aventures libertines, s'exile au bout du monde , en Nouvelle Zélande, dans un camping, pour y refaire sa vie et tisser des liens avec une jeune femme de son âge, abandonnée par son futur mari maori, et qui gère le camping avec sa mère. On parle aujourd'hui de résilience, on fait le diagnostic « se reconstruire « . Pourquoi pas? Faut il quand même un peu de talent. de suspens il n'y a pas. de psychologie et d'étude de caractères il n'y a pas non plus. de style encore moins. Exemple: “ elle sait que l'amour est comme l'océan: il peut être parfois tempêtueux et passionné, parfois calme et ronronnant. “ ou encore “quand l'amour est doux et calme comme un océan d'été, pourquoi anticiper les tempêtes “ . Tout est à l'avenant. Écrit à l'encre lourde, cette histoire redondante n'en finit pas de s'étirer, au bout de l'ennui. Cent pages auraient pu, dû, être évitées, en faire une histoire un peu plus ramassée, lisible. Melissa Da Costa rejoint le club déjà embouteillé des Marc Levy, Guillaume Musso, Joël Dicker, ou autres Agnès Martin-Lugand. A lire une fois pour savoir ce que c'est. Des livres fabriqués à coup de guides de voyages et au mieux de bons sentiments. Livre et littérature ne sont pas synonymes. Que le lecteur en quête d'une oeuvre à même de le faire réfléchir, ou seulement éprouver du plaisir, ne se fasse pas arnaquer en tombant dans le piège de l'édition à succès , où le livre n'est qu'un objet marchand de plus pour faire de l'argent, tout en ratiboisant l'éveil à la bonne littérature. Désolé Mme Da Costa, tout le monde n'aime pas ce que vous essayez d'écrire, la route est pour vous encore longue. Mais après tout, et sans aucune agressivité, la prochaine fois, essayez de nous étonner!
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J'ai malheureusement terminé la lecture de ce magnifique roman ( cela n'engage que moi mais j'assume ! )
L'autrice a capté mon attention tout au long de ces 378 pages, un véritable coup de coeur (je me répète).
Il y tout d'abord le dépaysement ; la Nouvelle Zélande et ses paysages et ses vues océaniques et leurs faunes. (Je ne connaissait pas ).
Ensuite la reconstruction progressive de l'ensemble des personnages. Et cela grâce à la nature et les "relations humaines vraies et saines", deux notions qui manquent de plus en plus dans notre société occidentale et parfois même dans nos services de santé mentale !
Je suis émerveillé par l'évolution positives des personnages. Ces évolutions qui s'influence l'une l'autre, qui s'imbriquent afin, espérons-le, recréer un nouveau socle solide... ......Eh, oui, c'est une fiction, .......... je m'emballe, désolé.
Vous aurez compris, j'ai vraiment eu un coup de coeur (je me répète encore).
L'autrice parvient a bien décrire des blessures profondes de l'âme et les dégâts que cela peut provoquer chez ses personnages. Mais c'est aussi un roman plein d'espoir.
Merci à l'autrice.
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Coup de coeur ♥

C'est entourée d'une bourrasque de vent que Flore apparaît sur la terre des Catlins, région la plus australe de Nouvelle Zélande. Milly et sa mère Autumn, y gèrent un camping au coeur d'une réserve naturelle. Elle dévisagent cette petite française qui les a contactées quelques jours plus tôt. Quelques heures de travail quotidien contre le gîte et le couvert. Comme tous les autres, elle restera quelques semaines. Travailler le matin et profiter de la plage l'après-midi. Sauf que rien n'est moins sûr concernant la date de départ de Flore. Il se pourrait bien qu'elle se fasse une place dans ce duo inébranlable.

Dans ce roman, Mélissa Da Costa nous fait voyager au bout du monde. Elle nous transporte au coeur de cette baie magnifique. On sent le sable doré couler entre nos doigts, on regarde les otaries se prélasser devant le cabanon en rondins, et on partage un cidre chaud. On admire les magnifiques couleurs de l'heure bleue, et on vit en communion avec la nature, le temps s'égrainant au rythme des événements climatiques.

La plume de Mélissa Da Costa est tel un murmure qui caresse notre coeur. Un souffle d'émotions laissant apparaître des frissons dans le creux de la nuque. Une brise d'inattendu, le tout dans une effluve enveloppante de bonheur.

Dans ce roman, on en prend plein les yeux et plein le coeur. Mélissa Da Costa nous transmet l'amour et le pardon à travers des personnages bouleversants en quête de reconstruction. Elle signe une histoire peut être encore plus profonde que les précédentes.

Un roman envoûtant, si beau, particulièrement contemplatif. Un joli voyage à entreprendre dès maintenant ! ♥
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« Les Hommes vont et viennent, la Terre reste »

Il est sorti cette semaine, et vous l'avez beaucoup vu passer.
Melissa Da Costa nous emmène cette fois au bout du monde, à la pointe de la Nouvelle-Zélande.

S'il fallait une preuve de plus de son talent, l'autrice nous prouve qu'elle sait moduler sa plume à toutes les inclinaisons.
Ici le ton est contemplatif. le récit se déroule, serein, dans un timing qui lui est propre. Rien n'est brusqué, les choses mûrissent peu à peu.

En nous offrant les trajectoires de ces femmes, réunies au plus proche de la Nature sauvage, l'autrice nous livre des messages d'une importance capitale.

Rester libre. Rester soi.
Ne pas accepter un destin que l'on veut vous imposer. Avancer, pardonner. Se pardonner. Chuter, se relever, grandir.
Être femme tout en restant fille.
Aimer, sans condition, sans contrainte.
Préserver la nature, la planète.

Se reconstruire, patiemment. Ne pas laisser le passé nous entraver.

Flore, Milly, Autumn, chacune a un message à nous livrer. A l'ombre des légendes maories, dans ce coin du monde offert à l'océan, où le coeur de la terre bat un peu plus fort, les femmes prennent toute leur place. Tout leur sens.

C'est une belle aventure qui vous attend avec ce roman.
Un voyage au bout du monde mais surtout un voyage de valeurs.

Ne laissez personne vous déconstruire, vous faire disparaître. C'est votre vie, vivez la comme votre coeur vous le dit.
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Flore a quitté Paris du jour au lendemain, son mari, son travail, sa famille, pour s'exiler en Nouvelle Zélande, à l'autre bout du monde. Elle va travailler au camping d'Autumn et de sa fille Milly pour tenter d'oublier son passé. En compagnie de la jeune femme qui lui fait découvrir les merveilles de la nature sauvage, Flore va t'elle accepter de se pardonner d'avoir autant fait souffrir son mari ? Portée par les légendes ancestrales maories, la jeune française va t'elle pouvoir faire le silence en elle ? Elle va découvrir la tendresse de Milly et se redécouvrir elle-même complètement différente de la Flore qu'elle était en France. Parallèlement, Milly acceptera t'elle de se donner une chance de s'éloigner et de se réaliser professionnellement ?

J'ai découvert avec plaisir ce roman de Melissa da Costa dont j'ai fait connaissance il y a quelques années avec son premier roman, Tout le bleu du ciel. le dépaysement ici est total, l'action se situe en Nouvelle Zélande et bien que ne connaissant pas du tout ce pays, j'ai trouvé ce roman vraiment bien documenté et très exotique, il est très original. J'ai beaucoup aimé les descriptions de la nature de ce pays, des animaux et de la flore, ça fait vraiment rêver.
J'ai été touchée dès le début par l'histoire de Flore à qui je me suis très vite attachée. Les chapitres se lisent avec plaisir et facilité, on a envie de passer du temps en compagnie de ces trois femmes qui vont devenir de plus en plus proches au fil de l'histoire.
Alors que le comportement passé de Flore pourrait être qualifié de choquant et prêter aux jugements, l'auteur fait en sorte de ne pas susciter le jugement de ses lecteurs, au contraire on vit aux côtés de Flore et on éprouve de l'empathie et de la sympathie pour elle. C'est une belle leçon sur l'importance de la liberté propre à chacun.
Je ne m'attendais pas à un tel roman avec ce livre mais j'ai été très agréablement surprise et j'ai éprouvé des émotions fortes comme lors de la lecture de Tout le bleu du ciel que j'avais moins ressenties avec certains des romans de Melissa da Costa postérieurs.
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Deuxième livre de cette auteure... le voyage en Nouvelle Zélande est très chouette mais mon dieu que ce livre est fade voir insipide... abyssal !

Je ne lui donnerai pas une troisième chance malgré que les critiques soient bonnes voir très bonnes... qu'est ce que je rate ?
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Une jeune femme parisienne en quête de rédemption débarque en Nouvelle Zélande, dans un camping tenu par deux femmes courageuses (la mère et la fille).
Dans ces paysages magnifiques, par une météo souvent violente, ces trois femmes vont développer des relations particulières, vont s'aider mutuellement à évoluer, à se réconcilier avec elles-mêmes.

J'ai (comme toujours) aimé le style de Mélissa Da Costa, son écriture fluide, légère, très agréable à lire. J'ai aimé également l'évolution des personnages, leurs interactions, l'analyse psychologique qu'en propose l'auteure.

Toutefois, pour moi, le roman est un peu trop long, et aurait gagné à être un peu plus condensé.
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Coup de coeur ♥

J'ai tout aimé dans cette histoire.

La plume de l'autrice si douce qui nous transporte en Nouvelle-Zélande grâce à des descriptions magnifiques des paysages.

Les légendes Maories que l'on découvre ici et là tout au long du Roman m'ont beaucoup touchée.

Ses trois femmes brisées d'avoir trop aimé.

Cette histoire d'amour si singulière et pure m'a donné des frissons et mis la larme à l'oeil plusieurs fois.
A travers ses pages on prend une belle leçon de vie. J'ai été si triste de devoir les quitter...
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J'ai adoré voyager en Nouvelle-Zélande et découvrir ses sublimes paysages, ses traditions, ses légendes et ses terres sauvages peuplées d'animaux.
L'océan est aussi très présent dans cette histoire.

" Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort "

Les personnages m'ont aussi beaucoup touchée, que ce soit ces trois merveilleuses femmes que sont Autumn, Milly et Flore mais également Anaru qui est un homme sage et apaisant.

Ce roman parle de rédemption, de reconstruction, d'amour, de pardon mais c'est surtout la sororité entre ces femmes qui surpasse tout !

" Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le coeur à taille d'océan"

Je suis heureuse d'avoir retrouvé la plume de Mélissa Da Costa qui me plaît tant... dès les premières pages, ce roman m'a rappelé Tout le bleu du ciel qui reste malgré tout mon préféré.

N'hésitez pas et foncez acheter ce roman pour découvrir la magnifique histoire de ces femmes du bout du monde !
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