AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 34 notes
5
2 avis
4
1 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
1 avis
C'est peut être pas la vraie de vraie
la Java des néerlandais
Oui mais c'est elle qui me plait...

De loin je préfère la Transe sans danse
celle qui ensorcelle, de sa plume dense
histoire vraie au zinc du comptoir des indes, celle d'un navire
la fin du Batavia, c'est lui qui à la fin chavire.

Histoire vraie 3 tomes d'un apothicaire en plein délire
Ne vous déplaise , je vous invite à le lire ...
Commenter  J’apprécie          703
Voici une lecture du hasard.
Je ne savais pas qui était Jeronimus, et même à la fin de ce premier tome, je n'en savais pas beaucoup plus sur sa "notoriété".
C'est une lecture très lente, avec très peu de dialogue, très peu d'action, et ÉNORMÉMENT de textes descriptifs : sur des dessins grandioses, de véritables petites peintures à la manière de maître flamands (?)
Donc c'était un plaisir pour les yeux, et c'est la seule chose qui m'a poussé à tourner les pages.
C'est un livre que j'aimerais garder, mais uniquement pour les images.... mais il va falloir le rendre à la médiathèque.
Commenter  J’apprécie          90
Je me souviens d'une exposition flamboyante au Rijksmuseum d'Amsterdam, consacrée aux grands peintres du Siècle d'Or, le moment où la Hollande a embrassé le monde. Temps de découvertes, de colonisations, d'humanisme et de création, la Hollande était déjà la patrie des esprits libres depuis la Réforme. C'est de Hollande que part le Batavia, dont Jeronimus nous invite à retracer le voyage. C'est la Hollande aussi que fuit Jeronimus Cornelisz, héros éponyme de cette série. Son histoire explore avec force les grands desseins d'un temps qui fit le monde, mais aussi les ressorts d'une société complexe, de préjugés et d'ordre, malgré les apparences. le récit tout à fait captivant est admirablement servi par les illustrations, assez proches des peintures de ce temps. Il y a du Rembrandt dans les ombres, du Frans Hals dans les visages torturés.
Commenter  J’apprécie          60
Grosse déception! Ce roman graphique/historique était une belle occasion de découvrir un personnage mythique Jeronimus Cornelisz et de m'imprégner d'un des récits les plus effroyables de l'histoire maritime tout en assimilant une part d'histoire des Pays Bas que j'apprécie tant.
Mais l'alchimie entre les parties historique/contextuelles et les planches ne s'est pas faite. Les dessins aux traits grossiers à la façon des impressionnistes, les planches parfois dépourvues entièrement de bulles et comme déposées là par simple nécessité d'illustration ne m'ont pas séduite.
Il m'a fallu attendre les 50 première pas pour trouvé un petit intérêt et de la cohésion entre ces facteurs, un peu tard. J'espérais au moins que cette ouvrage se ponctue par le naufrage mais non... Bref J'avais aussi emprunté la deuxième partie pour laquelle je vais m'abstenir.
Commenter  J’apprécie          50
Voilà une histoire vraie de mutinerie qui nous est conté et dont j'ignorais jusqu'ici l'existence. Pourtant, ce fut l'un des plus terribles drames ayant secoué la fameuse compagnie des Indes Orientales au XVIIème siècle. On suit ici le parcours de l'un des hommes clés de cette tragédie: un certain apothicaire du nom de Jéronimus qui va fuir sa propre ruine et découvrir une autre de ces facettes en décidant de tirer profit des situations rencontrées.

Le dessin fait dans l'impressionnisme. D'ordinaire, je trouve cela très beau. Ici, j'ai eu de la peine pour reconnaître les traits des personnages. L'imprécision graphique m'ennuie toujours quand je parcours une histoire...

Je dois cependant reconnaître que les couleurs sont très belles et procurent un véritable cachet à ce récit ancré dans une réalité historique. On a l'impression de rentrer dans des tableaux de maître et découvrir la vie de ces hollandais qui partaient à la conquête du monde en inventant le capitalisme. le choix des cadrages est également judicieux. Bref, un excellent travail. Les couvertures peuvent déjà en témoigner par leur beauté graphique.

Par ailleurs, il y a une narration un peu inhabituelle qui nous plonge dans une certaine gravité. On ne s'attachera pas facilement au héros à cause de cette distanciation. le premier tome fait 80 pages. Il ne se passe pourtant pas grand chose. Tout sera un peu précipité dans la seconde partie beaucoup plus riche en action. On pourrait penser que ce déséquilibre nuit un peu à l'ensemble mais ce n'est pas le cas. Il est clair que les auteurs ont pris leur temps pour installer leurs personnages et leurs psychologies propres ce qui n'est pas entièrement pour nous déplaire.

Le navire « le Batavia » semble être un personnage à part entière. Son destin va l'amener à s'échouer sur un récif situé à 80Km des terres australiennes encore vierges. Bref, un périple de 24000 kilomètres: le bout du monde pour cette époque.
Commenter  J’apprécie          40
Tout d'abord, en ce qui concerne l'action, la bande dessinée se concentre davantage sur la psychologie des personnages et sur l'histoire elle-même plutôt que sur les scènes d'action.La bande dessinée est assez dense en termes de texte.Les illustrations de Jean-Denis Pendanx sont loin de me plaire. Donc dans l'ensemble, le tome 1 ne m'a pas convaincu.
Commenter  J’apprécie          10
Parce que j'avais lu Abdallahi et que j'avais été surprise par l'histoire et les dessins, j'ai voulu récidiver avec une BD de Christophe Dabitch.
Là encore, je découvre une histoire vraie bien cruelle, une histoire de mutinerie que les auteurs associent ou comparent à l'histoire de nos sociétés capitalistes.
Sur la liste "arrêtons la procrastination, relisons."
Commenter  J’apprécie          00
Après l'excellent diptyque d'"Abdallahi", Christophe Dabitch et Jean-Denis Pendanx s'attaquent à l'histoire véridique du Batavia au XVIIe siècle.

Pour ce faire, les auteurs nous font suivre les pas de Jeronimus : un personnage qui à l'inverse de ceux de la série "Abdallahi" a réellement existé. L'histoire de cet apothicaire frappé par le malheur et se retrouvant au bord de la ruine, permet au lecteur de faire connaissance avec l'Amsterdam d'antan, ainsi qu'avec la VOC : La Compagnie néerlandaise des Indes orientales, l'une des entreprises capitalistes les plus puissantes qui ait jamais existé.

Après une première partie d'album qui nous plonge dans l'atmosphère de l'époque, Jeronimus va embarquer à bord du Batavia afin de commencer une nouvelle vie. le périple de ce navire hollandais appareillant pour l'Inde, permet au talentueux duo de retranscrire la vie à bord du navire, ainsi que les tensions grandissantes entre les membres d'équipage. Malgré un Jeronimus qui commence petit à petit à tirer son épingle du jeu et à se découvrir des talents de manipulateur, ce premier tome est surtout à considérer comme une introduction très efficace à une aventure qui s'annonce palpitante par la suite.

Au niveau du graphisme, le travail de Jean-Denis Pendanx est à nouveau de toute beauté. de splendides peintures qui plongent le lecteur dans l'ambiance d'époque et rendent souvent tout texte superflu. du grand art !
Commenter  J’apprécie          00
EXTRAIT "Etrange album que celui-ci. On est assez proche du roman graphique, avec très peu de dialogues, et beaucoup de descriptions. Dès la présentation des auteurs, on peut le supposer, car il est écrit que Dabitch était en charge du "récit et du texte". Mais contrairement à une bonne partie du roman graphique, le dessin n'est pas simplifié dans le cas présent. Au contraire, Jean-Denis Pendanx travaille ses planches un peu à la manière des peintres impressionnistes, mais avec des couleurs riches et chaudes."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (58) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3205 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}