La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver

Avis très mitigé sur ce livre.
Il y a du bon, le world building est super intéressant, et tres prometteur. Mais tous le long de ma lecture, j'ai eu un sentiment de trop peu.
Les événements étaient prometteur mais pas assez développé, ophelie est tellement banal et presque sans intérêt, on nous parles de complot mais on en voit jamais vraiment la couleur, certains personnages sont hait sans en expliquer les raisons. Tout est trop superficiel.
La lecture est fluide mais très plate, mes émotions n'ont pas été mises à rude épreuve. Et la fin me laisse perplexe... Elle ne nous laisse pas sur un cliff hanger, rien ne donne l'irrespresible envie de lire la suite. Et, pas sûr que je le ferais ou alors si je les trouve pas chère en occasion.

Il y a maintenant dix ans, ce roman avait suscité des critiques plus qu'élogieuses et avait été un coup de coeur pour presque tous ses lecteurs. J'ai attendu que l'engouement passe pour me faire mon propre avis, et autant le dire tout de suite : je ne comprends pas la hype ! J'ai tout simplement détesté ma lecture.

Je suis complètement passé à côté de ce roman que j'ai fini avec beaucoup de difficultés. J'ai trouvé que l'intrigue peinait à se mettre en place. L'ennui était présent du début jusqu'à plus de la moitié du roman, il ne se passait quasiment rien. le contexte politique et les machinations des personnages mettaient beaucoup trop de temps à arriver pour réellement me satisfaire, et j'ai pensé plus d'une fois à abandonner ma lecture. Certes, il regorge de détails sur l'univers et les objets/monuments autour des personnages, mais le manque d'empathie pour eux et d'intérêt m'a dérangé tout au long de la lecture. Aucun personnage ne se démarquait, sauf peut-être Thorn, car il était le seul fidèle à son physique et à son comportement. Tout le reste des personnages était, de mon point de vue, insipide et sans saveur.

Aucun attachement aux nombreux personnages n'a fait que je n'avais pas envie d'en apprendre davantage, ni de connaître ce qui allait leur arriver... Et pourtant, l'univers dépeint était totalement ma tasse de thé : le côté fantastique/steampunk, un monde scindé en plusieurs îles avec des divinités à leurs têtes. C'était alléchant, mais finalement, tout a mis trop de temps à se mettre en place pour me contenter.

Malgré tout, la fin, bien plus palpitante sur les cent dernières pages, m'a conquise au point où je voulais en apprendre plus sur l'avenir de certains personnages. J'en ressors donc mitigée, avec tout de même une pointe de curiosité qui me pousse à lire le deuxième tome et à me faire une idée sur la plume de l'autrice une fois son intrigue lancée et mise en place.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..

Là je peux vous dire que je suis fière de moi ! J'ai ENFIN réussi à lire ce livre 1 de la Série La passe miroir de Christelle Dabos
Après un premier échec en 2021, j'ai tenté de nouveau, j'ai galéré, j'ai tenu bon mais je l'ai lu !
Oui vous l'aurez, avis plus que mitigé sur ce premier tome. Si les décors, description et dessin sont incroyables, le récit, lui, m'a souvent ennuyé.
J'ai trouvé l'histoire super longue, j'ai eu l'impression sur tout l'ouvrage que l'intrigue peinait à démarrer, quand il se passa enfin une chose, le soufflé est retombé.
C'était assez frustrant, alors cela ne concerne peut être que le premier tome, je possède le 2eme et 3eme je verrais au moment de leur lecture ce que cela donne !
Je n'ai pas tout compris en ce qui concerne les différents clans, leurs marques et aptitude, il ne faut pas se perdre entre les illusions et les mirages, bien faire la différence.
Pour moi, c'est une lecture sans plus, elle ne m'a pas apporté grand chose, à voir la suite !
Pourtant c'est une saga qui a fait beaucoup parler d'elle !

Dans ce premier tome de la Passe-miroir, on rencontre Ophélie, une jeune « liseuse » d'Anima, effacée et maladroite. Son monde bascule quand elle apprend que les Doyennes de son Arche l'ont fiancée à son insu à un étranger, Thorn, aussi glacial et inhospitalier que sa terre lointaine, le Pôle.

Après avoir vu passer cette saga partout et avoir lu plus d'avis dithyrambiques à son sujet que je n'ai daigné en compter, j'ai fini par me lancer. Bon, vous me connaissez, je suis une difficile intransigeante, et je ne m'attendais pas vraiment à apprécier, étant donné que, de manière générale, je n'apprécie pas grand-chose.

Eh bien, la vérité, c'est que j'étais loin du compte. Il va falloir qu'on m'explique sérieusement le succès de ce livre, parce que je me suis ennuyée à mourir. Rien n'a su trouver grâce à mes yeux.

L'univers ? Pour le moment, il est flou. On a quantité de petits détails, mais rien de réellement pertinent à se mettre sous la dent. La Terre a été détruite à l'époque de la Déchirure, et il n'en subsiste que des Arches, dirigées par un Esprit de famille qui a transmis à ses descendants des pouvoirs magiques… D'accord, mais quoi ? Quand ? Où ? Comment ?

Vous voulez découvrir un univers fascinant, bien construit, bien développé, où chaque élément se glisse dans le récit avec un naturel parfait ? Tournez-vous vers la trilogie Inaccessibles (Katherine McGee). Ce n'est pas le même registre, mais c'est tellement plus captivant ! Là, l'ambiance de la Passe-miroir, avec son côté steampunk anachronique assumé (et tiré par les cheveux), m'a plutôt évoqué Diego et les Rangers du Vastlantique (Armand Baltazar), que j'avais déjà moyennement aimé.

L'imagination de l'auteur est tout de même à mettre à son crédit. Si, si, sincèrement. Je ne peux qu'admirer son incroyable capacité à souligner d'une bonne cinquantaine de façons différentes la haute taille de son protagoniste masculin. le fait que le regarder implique un torticolis, qu'il doit « dérouler son interminable colonne vertébrale » pour se redresser, se « plier » et se « déplier », ce grand échalas / dadais, qui « dépasse tout le monde de deux têtes »…

C'est à peu près tout ce qu'on retiendra de Thorn. Ça, et le fait qu'il possède une montre à gousset qu'il consulte aussi souvent qu'on nous rappelle qu'il est immense. Heureusement qu'Ophélie a droit à un meilleur développement et plus de personnalité !

… Non, je blague. Elle, son tic, c'est de manger ses gants de « liseuse ». À côté de ça, elle est maladroite, binoclarde et tellement effacée qu'elle a une voix de petite souris. D'ordinaire, j'aime bien les personnages qui sont plus crédibles que badass, plus proches du lecteur lambda que de Tris Prior. Sauf que là, elle est tellement quiche que ça la rend tout aussi irréaliste. Elle n'a rien, strictement RIEN pour elle. Même Bella Swan passerait pour adroite et charismatique en comparaison.

Je veux bien admettre que sa position n'est pas facile, elle est vite dépassée (en même temps, elle est dépassée rien qu'en servant le thé, cette pauvre Ophélie) par une situation à laquelle elle ne comprend rien et que personne ne se donne la peine de lui expliquer (exactement le genre de contexte qui m'insupporte au plus haut point), sauf que ses rares élans de rébellion ne la font paraître que plus pitoyable encore. Vous connaissez la fille qui se sauve d'un château en pleine nuit pour explorer une cité qu'elle ne connaît pas (si ce n'est qu'on l'a mise en garde contre sa dangerosité), avant de se souvenir / se rendre compte, trois rues plus loin, qu'elle a un sens de l'orientation tout juste suffisant pour retrouver son chemin entre son lit et la porte de sa chambre ? C'est Ophélie.

Et que dire de l'intrigue ! Enfin, l'intrigue… J'appellerais plutôt ça un vague scénario qui s'intercale laborieusement entre les nombreuses et paaassiiiooonnantes descriptions (je vous ai dit que Thorn était grand ? Oui ? Non ? Dans le doute, je le mentionne ici), qui tient sur un timbre poste et qu'on a cent fois le temps de voir venir (à la différence d'Ophélie qui, elle, ne voit rien, et pas que parce qu'elle est myope) pendant que l'auteur s'abîme dans son tableau d'un Clairdelune aux airs de Capitole.

Oh, et le titre… La Passe-miroir. J'espère qu'elle en passera plus, des miroirs, dans la suite (car oui, j'ai la suite dans ma PAL, j'ai hélas acheté le coffret), parce que là, elle doit en traverser en tout et pour tout une demi-douzaine. On aurait plutôt dû appeler ce livre « le grand Thorn et la maladroite Ophélie », tiens. Oui, parce que Thorn est grand, vous l'aviez compris ?

Ce fut un pensum ! J'ai beau m'y tordre dans tous les sens, je n'arrive pas à lui concéder un seul point positif. Son originalité, peut-être ? Il y a bien quelques éléments peu communs, en effet, mais quel intérêt, s'ils ne relèvent que de la vacuité ?

J'avais prévu, avant même de me plonger dans cette lecture, d'enchaîner avec le deuxième tome dès le mois prochain, et je regrette maintenant ne pas avoir un plus long répit devant moi. M'enfin, d'un autre côté, mieux vaut en finir dans les plus brefs délais.

Je conclurai par ces mots sobres, concis, qui résument selon moi le mieux ce roman, ainsi que ce qu'il m'inspire : Thorn est grand.

…

Vraiment très grand.
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Au début, j'étais emballée, mais au fur et à mesure des pages, je me forçais pour continuer. D'habitude, je lis un livre de 700 pages en 48h, mais là, impossible de continuer !
L'intrigue est vraiment longue, le livre "La Passeuse de Mots" commence aussi lentement, mais il est attirant au moins, il y a une différence entre "lent" et "ennuyant".
J'ai finis par l'abandonner dans les cent premières pages
Bref, vraiment décue, je m'attendais à autre chose...

Je voulais aimer ce livre. Vraiment. Attiré par la couverture incroyable et la description prometteuse, je m'y suis lancé avec entrain.
En premier temps, je veux clarifier que l'auteure, Christelle Dabos, a énormément de talent et c'est pourquoi je ne peux donner la note de une étoile. Elle a cette capacité à décrire avec tant d'ardeur les scènes, que l'on vit ce que le personnage vit dans toute sa splendeur.

C'est aussi ce qui fait la faiblesse de la série. La personnage principale est insipide, monotone et réactive plutôt qu'active. Difficile de s'attacher à quelqu'un d'aussi affable. Ce roman est long. le personnage vit énormément d'attentes et de solitudes, et elle est décrit avec tellement de talent par l'auteure... que je me sens seul et m'ennuie aussi. Au départ excité par ce monde vraiment unique, j'ai eu l'impression d'être dans une salle d'attente de dentiste plutôt que d'être dans un véritable voyage littéraire.
De plus, mis à part le personnage principal affable, le reste des personnages sont désagréables. Je n'ai rien conter une histoire où tous sont moralement gris, voir méchants. Cependant ici les personnages secondaires sont simplement désagréables et j'ai seulement envie de les quitter au plus vite.

En bref, l'auteure est pleine de promesses, je l'encourage à écrire davantage. Cependant, qu'elle mise sur ses forces, soit des descriptions vives et des univers riches pour nous faire vivre une épopée Ghibli-esque remplie de curiosité.

Ophélie vit sur Anima, l'une des arches du nouveau monde. Discrète et effacée, elle travaille dans un musée et a notamment la capacité de traverser les miroirs et de lire les objets. Pour des raisons obscures et stratégiques, elle se retrouve fiancée à un homme du Pôle, une autre arche très lointaine. Elle ne le connaît pas et va devoir le suivre chez lui.
Le style est vraiment très beau, l'écriture de l'auteure est un vrai plaisir et elle a des expressions extrêmement poétiques et imagées. C'est malheureusement pour moi, le seul attrait de ce roman. L'histoire est d'une lenteur inimaginable, j'avais l'impression de ne pas avancer dans ma lecture et je décrochais au bout de deux pages. J'ai jeté l'éponge au bout de 150 pages parce que je n'arrivais décidément ni à m'attacher aux personnages ni à rentrer dans cet univers. Un peu déçue car j'en avais beaucoup entendu parler et je pensais apprécier cette lecture. J'aime la fantasy mais je trouve que c'est un genre un peu tout ou rien. Si on ne rentre pas dans l'univers, on reste à la porte et on s'ennuie…

Amateur de Fantasy, je me suis laissé tenter par ce livre au regard des critiques élogieuses.

Déjà côté univers, on me l'avait vendu plutôt steampunk/belle époque.
De mon point de vue, cela ressemble plus à un Harry Potter avec un usage de la magie très présent couplé à des intrigues style cour de Louis XIV.

Côté histoire, je suis déçu de ne pas avoir plus découvert le contexte de la Déchirure et le monde des arches mais j'imagine que cela doit être fait dans les tomes suivants. J'avoue que j'ai trouvé le rythme lent, je ne compte même plus le nombre de redondances sur comment Thorn est grand et nerveux et froid tout en regardant sa montre à gousset et à quel point Ophélie est maladroite et fait tout tomber. J'ai trouvé aussi que le fil directeur de l'intrigue principale arrive très tard et que les péripéties précédentes n'ont pas d'autre intérêt que de juste voir son héroïne subir les manipulations des autres protagonistes. Je trouve qu'un héros principal jouant la victime tout un livre est plutôt frustrant, ça ne fait pas avancer l'histoire et l'évolution de son personnage.
Enfin concernant la "fausse" histoire d'amour avec son fiancé, je trouve ça énervant qu'on utilise le manque de communication entre deux personnages pour faire reposer une intrigue alors qu'une discussion claire sur les principaux problèmes nous aurait évité 300 pages de lamentations sur comment Thorn se sent et pourquoi on a voulu la marier alors qu'elle se sent nulle.

Pour finir sur une bonne note, j'ai trouvé que ce livre se lit très bien avec un style simple et efficace. Je comprends pourquoi il peut plaire mais ce n'est tout bonnement pas ma tasse de thé.

Le fond
Le monde imaginé par Christelle Dabos est original : un ancien monde unifié qui a été écartelé en plusieurs fragments, chacun ayant évolué ensuite de manière indépendante (l'histoire de la tectonique des plaques et des continents revisitée). Les habitants de ces différents mondes sont gouvernés par des dieux plus ou moins justes, rappelant la mythologie gréco-romaine, et pour la plupart des humains sont dotés de pouvoirs.
Tout cela commence bien.

L'élément commun de ces différents mondes est le sexisme ambiant et le statut de la femme : soumise, poule pondeuse et idiote. Malheureusement notre héroïne n'échappe pas à ce cliché ! D'allure modeste, qui s'habit mal, se coiffe mal, passive face à son mariage arrangé, maladroite, la goutte au nez, bref qui ne ressemble pas à grand-chose et qui, comme par hasard, est écrasée et se fait constamment humilier par les hommes et les femmes belles, apprêtées et riches (qui, elles, arrivent à leur fin malgré la société inégalitaire dans laquelle elles évoluent).
Sympa les valeurs que défendent ce bouquin… écrit par une femme, et à destination d'un public adolescent.
Beaucoup moins bien du coup.

La forme
Le récit n'avance pas, beaucoup trop long à se mettre en place, manque cruellement de péripéties et en plus truffé de répétitions, notamment concernant la description du physique et du caractère des personnages ainsi que de l'environnement (on a compris après 100 fois que Thorn est vraiment très grand et très maigre, peu causant et taciturne, qu'Ophélie est si petite qu'elle n'arrive pas à le regarder dans les yeux…).
J'ai également relevé quelques incohérences nuisant à la crédibilité de l'histoire.
L'écriture en elle-même est plutôt fluide, mais sans originalité. Un peu d'humour aurait été le bienvenu.
Vous l'aurez compris, la forme ne rattrape pas le fond.

Bref, je n'ai pas vraiment aimé, et pourtant je pense me lancer dans le tome 2.

Ça fait des années que je voulais lire cette saga.
J 'ai bien bien aimé ma lecture. Lecture simple, pas prise de tête.
Je vais continuer avec le tome suivant.