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4,36

sur 11941 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"La passe-miroir" fait partie de ces romans dont on a forcément entendu parler ou vu la promo dans le métro, à moins de vivre coupé de toute communication médiatique. Peu familière de l'univers "fantasy jeunesse", ma curiosité a été néanmoins éveillée par les nombreux commentaires élogieux sur Babelio mais aussi par ce petit groupe d'adolescents surexcités que j'ai rencontré au Salon du Livre de Montreuil et qui tournait autour des trois tomes grand format comme une meute d'ours autour d'un pot de miel. Ça a été le déclic déterminant : une oeuvre capable d'enthousiasmer ces représentants de la génération Z accusée à raison de se détourner de la lecture, il fallait que je découvre ce phénomène !

Christelle Dabos nous offre un premier roman qui force l'admiration côté style avec un vocabulaire riche et varié, même si j'ai regretté une narration exclusivement déroulée par le regard d'un seul personnage, Ophélie, une anti-héroïne toutefois très convaincante. Je trouve ce procédé lassant quand un roman dépasse les 300 pages. Comme je trouve lassante l'attribution systématique de caractéristiques physiques à un personnage qui ne semble plus se définir que par elles ; fatiguée de lire que Roseline a des dents chevalines, qu'Ophélie grignote les coutures de son gant et que Thorn est démesurément grand.

Ces détails narratifs mis à part, "Les fiancés de l'hiver" se lit très bien et le lecteur se laisse facilement glisser dans le monde magique des arches. Bien que les personnages soient nombreux, on ne se perd jamais dans la foule déchaînée et le récit avance, bon gré mal gré.

Bon gré mal gré car pour moi le principal (voire le seul) défaut de ce roman est son rythme. le récit souffre en effet de vraies longueurs qui justifient complètement que plusieurs lecteurs en aient abandonné la lecture en cours de route. Autant le début est très rythmé, autant l'ennui s'installe lors de l'installation d'Ophélie au Pôle. Heureusement, entre temps, on s'est pris d'affection pour la fragile fiancée maladroite à l'écharpe enchantée et on persévère.

Dans le genre, je situe pour l'instant "La passe-miroir" juste en dessous du "Harry Potter" de J. K. Rowling pour ce qui est de la qualité et de l'originalité du récit, même si la noirceur très réelle du roman me semble moins naturelle et plus affectée que chez le magicien aux lunettes rondes.

Des lunettes, Ophélie en porte aussi et il me semble évident que le magicien susnommé fait partie des nombreuses sources d'inspiration de l'auteur, je ne lui en ferait pas reproche. Ses descriptions évoquent aussi irrésistiblement certains personnages ou caractéristiques de G. R. R. Martin.

Un premier tome qui plante bien le décor, j'attaque le second avec l'espoir d'un rythme plus soutenu et de personnages moins figés dans leurs rôles.


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Cette saga fait partie des grands succès jeunesse de ces dernières années. On appréhende toujours un peu ce genre de lecture puisqu'on sait qu'à force d'en attendre trop, on court le risque d'être déçu. Pour limiter ce risque cette fois, j'avais jeté un coup d'oeil aux avis les plus négatifs pour voir où le bât pouvait blesser et ainsi ne pas m'attendre qu'au meilleur.


Une des grandes critiques que j'ai pu lire sur plusieurs avis serait une certaine "mysoginie" du livre avec une héroïne qui serait trop victime de ce qui lui arrive, trop passive. J'ai eu du mal à comprendre cette position puisque j'ai vraiment senti que le but de l'auteur en choisissant cet angle de récit etait une dénonciation de ce que peuvent encore subir de nos jours les jeunes filles dans les choix qui leur sont imposés (et y compris toujours dans le cadre de mariage forcés, j'ai régulièrement l'occasion de le vérifier professionnellement). On sait que le biais de la fantasy permet aussi un effet miroir sur notre monde, et j'ai trouvé au contraire très intéressant ce personnage qui doit faire face à l'injustice de ce à quoi on la soumet, qui se rebelle très régulièrement tout au long du récit même si elle s'affronte à des murs infranchissables. L'effet identification doit vraiment fonctionner pleinement pour les lectrices un peu timides et maladroites qui comprennent ainsi que la vie ne leur fera pas toujours de cadeau mais qu'il y faudra alors se battre pour faire valoir ses droits et son opinion. Vouloir des héroïnes immédiatement super fortes et invincibles, c'est pour moi être contre productif, notamment dans le cadre de la littérature jeunesse. Je ne doute pas qu'Ophelie prendra de la force et du courage et saura incarner son destin au fil des tomes de la saga.


Une autre critique pointe le manque d'action de l'histoire qui se trainerait au long des plus de 500 pages du volume. Cet avis me semble plus justifié mais est contrebalancé pour moi par le souci du rythme (avec des chapitres courts) et l'art du contrepied de l'auteure, avec des fins de chapitre très régulièrement surprenantes et qui font prendre un chemin inattendu à l'histoire. L'héroïne principale est certes le plus souvent passive et observatrice, mais c'est plutôt malin pour un premier tome qui doit plus expliquer l'univers où évolue les héros que pleinement l'exploiter.


Et pour le coup, l'univers développé est la vraie force du récit. Tout en gardant certains codes du genre pour ne pas déboussoler le lecteur (des pouvoirs spécifiques, l'héroïne principale en apprentissage, des personnages secondaires dont on a du mal à savoir s'ils sont bons ou mauvais), l'auteure amène une vraie originalité dans la construction de son monde. L'origine post apocalyptique pour l'instant un peu floue, le fonctionnement par arches, grandes îles flottantes dominées chacune par un esprit de famille, des pouvoirs avec toujours un élément de nouveauté par rapport à ce qu'on connait d'habitude (maîtrise des objets qui va jusqu'à lire dans leur histoire et celle de leurs différents propriétaires, création d'illusions plus vraie que nature, télépathie qui crée un lien entre tous les membres d'une famille). On commence par se dire "Ah oui, ça on a déjà vu dans... " et puis on ne finit pas la phrase parce qu'en fait on a finalement vu ça nulle part ailleurs exactement comme ça.


Le potentiel sous-jacent non encore développé promet des tomes très intéressants, avec on l'espère une action qui prendra de l'ampleur au fur et à mesure de l'évolution du personnage principal. A la lecture, j'avais tendance à rapprocher de la saga A la croisée des mondes (je n'ai lu que le premier tome de celle-là aussi pour l'instant, ne me sautez pas dessus si vous estimez que ça n'a rien à voir ! Je plaide coupable d'avance !). Ce serait en tout cas une jolie référence et expliquerait bien le nombre de prix que cette série de livres a apporté à son auteure.
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Envoutant.

Ophélie, jeune fille effacée et timide est animiste, elle lit dans les objets. Elle refuse les hommes en mariage de son clan où elle n'est d'ailleurs pas considérée comme un beau parti. Et voilà que les doyennes de son arche, tendance coocooning l'ont promise en mariage « diplomatique » au clan des dragons. En route pour leur arche, mystérieuse et glacée ou règne les faux-semblants, les mensonges et les complots. Passage d'un univers où on lit les objets, on répare le papier à celui où la violence, la manipulation sont la base des pouvoirs de ses habitants.

Un univers baroque et gothique, tout en poésie. Mystérieux et délicieusement exotique mais loin d'un glamour de monde de princesse ou du confort d'une célèbre école de magie. Un univers jeunesse certes, mais pour jeune mâture quand même, tant par le style de l'auteure que par le contenu.

Une jeune fille gauche et maladroite à laquelle le lectorat féminin pré ado friand de sfff (celles qui généralement préfèrent le papier au maquillage – bien que ce ne soit pas incompatible – je ne juge pas).
Quitter le confort douillet de sa vie d'enfant, réglée, pour rentrer dans la vie réelle, dangereuse et imprévisible. Se révéler, s'adapter tout en restant soi-même. (Si vous ne l'aviez pas vue celle-là, il faut arrêter la littérature jeunesse)

Au final, il nous manque quelque chose : Soit des chocogrenouilles, soit des tripes sanguinolentes arrachées au cadavre encore chaud de notre ennemi.

Dans ce premier tome, Ophélie reste un peu trop longtemps en mode Cendrillon persécutée par sa vilaine marâtre et ne semble vouloir prendre en main son destin qu'à la toute dernière ligne de l'ouvrage.
Mais malgré tout, l'auteure a su m'emporter dans son univers foisonnant et résolument novateur.

L'intrigue réelle, pourquoi ce mariage ? Pourquoi moi ? (c'est vraiment trop injuste) met très (trop) longtemps à se révéler, mais ce n'est que le premier tome.
Et force est de constater que l'auteure a réussi son pari et m'a embarqué dans son histoire, comme envoûté, me voilà en route pour le tome 2 et directement.
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1505 critiques sur Babelio, une moyenne de 4,36/5 sur 6684 notes. Que voulez-vous dire après tout cela ? Ces chiffres parlent d'eux-mêmes non ? le premier tome de cette série jeunesse est un succès. Un succès international traduit dans pas moins de 20 langues avec plus de 900 000 exemplaires vendus rien qu'en France. Un succès que je pense mérité.

C'est ma deuxième chronique sur ce tome, j'ai en effet dévoré les 3 premiers tome en 2018. Je n'avais mis que 3,5/5 à ce premier tome. Je me dis que ma note était un peu sévère alors, mais j'avais trouvé le début plutôt long avec un tome s'avérant au final très introductif. J'ai préféré ma relecture, en fait cela m'a même surpris de prendre autant de plaisir à la relecture d'un premier tome dont je gardais certes un souvenir globalement positif mais sans plus non plus.

J'ai aimé retrouver le personnage d'Ophélie et tous les personnages qui vont graviter autour d'elle dans ce tome. Christelle Dabos a créé un personnage loin d'être parfait. Maladroite, presque effacée derrière ses lunettes et sa petite voix, Ophélie va s'avérer dotée d'une grande force morale prête à affronter toutes les épreuves. C'est un personnage attachant que j'ai pris plaisir de retrouver.

Si retrouver les personnages de cette série m'a enchanté, je ne peux que souligner de nouveau mon admiration pour l'imagination de l'auteure. C'est ce qui m'avait embarqué lors de ma première lecture : l'univers que nous propose ici Christelle Dabos. C'est magique et cela dès les toutes premières lignes, j'adore d'ailleurs le tout premier paragraphe du premier chapitre ce roman :

“On dit souvent des vieilles demeures qu'elles ont une âme. Sur Anima, l'arche ou les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère.”

Si cela ne vous donne pas envie de continuer, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Des arches, des objets ayant une volonté propre, mieux encore du caractère, en 2 phrases l'auteure donne pas mal d'informations et un début d'ambiance. Ce roman est bourré de bonnes idées, l'univers est vraiment travaillé, bien pensé, original et ne peut je pense qu'émerveiller tout amateur de fantasy.

Je disais plus haut que j'avais trouvé lors de ma lecture que ce premier tome était introductif. Je n'ai pas changé d'avis, il l'est. Durant une bonne partie du roman on peut se demander où l'auteure veut nous emmener puis l'histoire prend des tournants inattendus… C'est pour finir et il faut le souligner un roman qui s'avère bien écrit. Oui ce roman jeunesse est une réussite et je suis content de l'avoir relu, j'ai d'ailleurs enchainé cette lecture directement avec le tome 2.
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Après 287 critiques, que dire de plus ? Si ce n'est que je peux cette fois, danser avec les conquis, hurler avec les loups, me sentir en communion avec l'avis général !
Je vous jure, je ne l'ai pas aimé pour cela !!
Ce livre et cette auteure sont à la hauteur de toutes les louanges qu'on peut leur faire. Il m'en aura fallu du temps pour le lire ! Et pourtant, ce n'est pas faute de l'avoir eu entre les mains ! Entre sa sortie et le Noël dernier, je l'ai acheté 4 fois et, à chaque fois, il a fait le bonheur de lecteurs exigeants (ado et adultes). Excusez du peu... J'ai d'ailleurs récidivé avec le tome 2 (on ne change pas une équipe qui gagne).

Que dire de plus donc que ce qui a déjà été dit ? Que je me suis crue dans un film d'Hayao Miyazaki, que Christelle Dabos est une conteuse hors pair et que les personnages sont brossés à merveille. Ophélie est d'une justesse : d'une timidité récurrente au début, elle évolue vers un personnage complexe et qui s'adapte au fur et à mesure à son nouvel univers, ni miraculeusement trop bien, ni de façon irréaliste. Thorn campe admirablement son rôle de futur mari antipathique et méchant patenté. Pour ceux qui seraient tentés de penser qu'il s'agit là d'une récupération de stéréotypes qui ont fait la gloire de certaines sagas littéraires du genre, je vous arrête tout de suite : Christelle Dabos ne s'y laisse pas prendre !
L'univers qu'elle créée est bien à elle, et nous ravit du début à la fin ! Et en plus, son récit ne manque pas d'humour !
Que demandez de plus ? Lire la suite !!
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Un roman fantasy pour la jeunesse bien dépaysant !

En effet, le monde tel que nous le connaissons n'existe plus ; ne subsistent que des « Arches » disséminées ici et là dans le ciel, avec chacune un monde clos, dominé par un « esprit de famille », une espèce d'immortel.
C'est très difficile de passer d'une Arche à l'autre, mais notre héroïne Ophélie va connaitre ce destin car elle est amenée à se marier dans quelques mois avec un homme du Pôle, elle qui est habituée à son petit monde d'Anima.
La voilà donc partie, bon gré mal gré, accompagnée de sa tante comme chaperon jusqu'au mariage qui devra avoir lieu seulement dans quelques mois.
Ophélie était « liseuse » sur Anima, càd qu'en touchant les objets, elle a une connaissance immédiate de tous ses propriétaires successifs. Elle ne pensait qu'à son musée des objets de l'ancien temps, dont elle était la gardienne bénévole.
Elle devra donc tout quitter, mais à quel prix…

Ce roman, à vrai dire, est plaisant, mais il ne m'a pas passionnée outre mesure. Il nous plonge dans les intrigues de la Cour, dans les mensonges, les illusions et les traitrises. Toutes les personnes rencontrées, du moins les nobles, ont un don, et c'est amusant.
Mais j'ai fait connaissance avec la littérature fantasy avec « L'assassin royal » de Robin Hobb et « A la croisée des mondes » de Philip Pullman, autrement plus palpitants et drainant, eux, plein de réflexions philosophiques, sociales et psychologiques.
La comparaison est donc au désavantage de « La passe-miroir », qui doit néanmoins pouvoir intéresser les adolescents attirés par l'illusion, la magie, les mirages, surtout s'ils viennent du froid.
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Je suis souvent déçu des romans dit jeunesse, surtout qu'en ce moment la dystopie est clairement dominante dans le genre et on assiste la plupart du temps à des copies de roman à succès.

Mais la cette lecture a été un plaisir et pourtant le fantastique n'est clairement pas mon genre préféré non plus.

Mais j'ai été happé par les aventures de la jeune Ophélie et pourtant j'ai pas mal retardé ma lecture car les livres qui recueillent beaucoup d'éloges me font peur et je suis souvent déçu car j'en attends peu être trop.

On suit donc ici Ophélie qui a été choisi pour épouser le jeune Thorn qui habite sur l'Arche, celle -ci est accompagnée de sa tante Roseline. Ophélie a été choisi pour son don de liseuse (elle peut lire dans les objets) mais elle a également un autre don celui de passer les miroirs ce qui va se révéler utile dans son aventure.

L'univers de l'auteur est très riche et effectivement ce premier tome compte beaucoup de descriptions mais je pense que celles-ci sont nécessaires et que les tomes suivants seront plus fluides une fois cet univers posé.

J'ai déjà emprunté le tome 2 et je n'ai qu'une hâte suivre la suite de cette aventure.
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La réputation de cette tétralogie la précédait. Dans ces cas-là, il y a toujours le risque d'être déçu(e), mais que je vous rassure tout de suite : ce premier tome nous a transportés et a irrésistiblement piqué notre curiosité !

Nous nous sommes très vite attachés à l'héroïne. Ophélie perd tous ses repères lorsqu'un arrangement est conclu avec le clan des Dragons pour la marier à Thorn, un homme mystérieux et taciturne dont elle ignore tout. Cette entente la contraint à quitter sa famille, son musée et ses livres pour suivre son futur mari à la Citacielle, centre politique du Pôle. Elle se retrouve au coeur d'une société de cour décadente, gouvernée par les intrigues et les complots. Qui est Thorn ? Pourquoi aspire-t-il à ce mariage ? Quelle peut être la place d'Ophélie dans cette société si impitoyable et différente de celle qu'elle connaît ? Et surtout, comment cette jeune fille maladroite et effacée la conquerra-t-elle ?

D'une plume généreuse, Christelle Dabos convoque un univers original mêlant des éléments steampunk, des références à la vie de cour sous l'absolutisme et une bonne dose de magie. Les tomes suivants nous permettront peut-être de nous situer plus précisément, il pourrait s'agir d'une uchronie dans laquelle le monde que nous connaissons aurait (littéralement) volé en éclats. le territoire que nous découvrons est fragmenté géographiquement et socialement, miné par les clivages entre castes et clans. Cette société semble engluée dans des traditions oppressives, mais on la sent travaillée par des forces multiples qui pourraient bien faire bouger les lignes dans les tomes suivants…

En attendant, l'intrigue centrée sur Ophélie est addictive en elle-même, pleine de rebondissements, souvent alimentés par des personnages complexes qui s'étoffent par petites touches au fil du texte. Ophélie elle-même change, grandit, se révèle - et j'ai la forte impression qu'elle en a encore pas mal sous le pied... le monde qu'elle découvre est plein de surprises, de trompe l'oeil et de faux-semblants qui nous incitent à tourner les pages pour tirer enfin l'histoire au clair. Et hop, encore un livre de 560 pages englouti en un clin d'oeil. Et à voix haute, s'il vous plaît !

Un premier roman immersif qui éclaire les questions de la vérité, de la liberté, des ressorts du pouvoir et de l'émancipation. En tournant l'ultime page, on pressent tout ce qui nous reste à découvrir et on sait déjà qu'on lira bientôt la suite...
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Même si le thème et le monde créés par Christelle Dabos sont très différents d'Harry Potter, on peut y trouver certaines similitudes dans l'atmosphère, la façon d'incorporer la magie, et surtout l'inventivité de ce monde, sa richesse, ce fourmillement d'idées originales. Il y en a de belles choses, le dirigeable steampunk, les meubles en mouvement, les personnages jusque dans leur aspect physique, les pouvoirs magiques de chacun, la mythologie de ce monde, les décors, la structure architecturale, déjà superbement desservie par une couverture formidable (primée d'ailleurs) et tant d'autre choses encore. Alors le plaisir est au rendez-vous. Maintenant, les relations entre les personnages se limitent entre jalousie, suspicion et mesquinerie agressive. La dernière partie du récit se cantonne aux intrigues de cour, c'est l'aspect qui m'a le moins séduit. J'espère que la suite ne va pas se limiter à ça, c'est un peu ce que je redoute.
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Les Doyennes d'Anima décident de fiancer Ophélie à Thorn. La jeune fille n'a d'autre choix que d'accepter. Elle part à Citacielle où une surprise l'attend : elle doit dissimuler son identité. Mais pourquoi ?
L'univers du livre est tellement riche qu'il arrive parfois que l'intrigue devienne de moindre importance confuse.
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Thème : La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver de Christelle DabosCréer un quiz sur ce livre

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