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Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (446)

- Oh, ne prenez pas cette mine, déclara Berenilde. Vivre avec des Animistes n’est pas de tout repos non plus pour une femme enceinte. Les portes claquent pour un oui ou pour un non, les horloges indiquent des heures tout à fait fantaisistes, les robinets s’écoulent dès qu’on s’approche du lavabo et ce manteau, mes aïeux, ce manteau ! soupira-t-elle avec un regard désapprobateur pour la silhouette qui s’agitait furieusement sur sa patère. J’ai parfois l’impression de vivre dans une maison hantée.
Ophélie devait admettre que sa mère lui avait envoyé un manteau au caractère épouvantable. Dès qu’elle l’avait sorti de son paquet, il s’était débattu comme un forcené et la tante Roseline avait dû le saisir par-derrière pour le suspendre à la patère. Toutes les occupantes de l’appartement, Valkyries incluses, avaient depuis pris l’habitude de contourner prudemment ce coin de pièce pour éviter les lourdes manches à boutons qui se balançaient avec rage.
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Nota Bene : « Scelle tes charmes. » Qui a prononcé ces paroles et que signifient-elles ?
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- Je voudrais vraiment l’oublier, alors pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me la sortir de la tête ?
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Ophélie avait vraiment du mal à imaginer la scène. Thorn perdait rarement son sang-froid et il n’avait jamais levé le petit doigt pour sa tante. Le geste le plus affectueux qu’Ophélie avait surpris entre lui et Berenilde, c’était quand il lui avait tendu la salière à table.
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-Ah, et au fait : je vous aime.
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- Je crois que, cette fois, j’ai vraiment fait une bêtise.
- Vous voulez toujours de mes opinions et de mes conseils, mademoiselle ? Voici mon opinion : vous avez urgemment besoin d’être conseillée. Et voici mon conseil : écoutez toujours mon opinion.
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Avertissement de l’auteur
J’ai écrit cette histoire en l’animant de toutes mes émotions personnelles. Excitation, doute, fébrilité, désarroi, euphorie et j’en passe. Pour votre propre confort, je vous invite à manipuler cet ouvrage avec des gants de Liseur. Si malgré vos précautions vous constatez un dysfonctionnement (livre qui pince les doigts, pages qui tournent trop vite etc.), je vous invite à consulter le site www.passe-miroir.com
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Il en allait toujours ainsi avec elle : plus elle avait le cœur gros et plus sa tête était vide.
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Les sans-pouvoirs appartenaient à une catégorie de la population qui n'avait pas de lien de descendance avec un esprit de famille et qui n'avait, par conséquent, hérité d'aucun pouvoir familial. Ils étaient si différents des courtisans qu'Ophélie avait du mal à croire qu'ils fussent les habitants de la même arche. A la Citacielle, en raison du haut degré de consanguinité, tout le monde ressemblait à tout le monde : les nobles étaient pâles des pieds à la tête. Sur ces banquettes de train, la palette des couleurs était entièrement représentée, du blond platine au brun café, des peaux roses aux peaux cuivrées, des grands yeux clairs aux petits yeux noirs ; ils portaient sur le visage des traces de charbon, de plâtre ou de cambouis qui indiquaient qu'ils sortaient d'une mine, d'un chantier ou d'une usine. Et toutes ces couleurs s'animaient, discutaient, chantaient. L'accent des sans-pouvoirs était si prononcé, leur patois si particulier qu'Ophélie les comprenait à peine.
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Si Ophélie avait retenue une chose dans la vie, c'était que les erreurs étaient indispensables pour se construire.
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