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Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (446)

" La vie est belle, mesdames et messieurs !"
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- Il m'est arrivé un tas de choses depuis que vous avez fait de moi votre fiancée. J'ai reçu un nombre invraisemblable de menaces de mort et presque autant de propositions indécentes. J'ai été séquestrée, travestie, bernée, insultée, asservie, infantilisée, huée, soumise à des manipulations hypnotiques et j'ai vu ma tante perdre la tête juste sous mes yeux. Pourtant, je n'ai jamais eu aussi peur qu'en cet instant. J'ai peur pour ma famille, j'ai peur pour moi, j'ai peur pour Bérénilde, j'ai peur pour Archibald aussi. Et tout cela, Thorn, c'est à vous que je le dois. Alors, pourriez-vous, s'il vous plaît, cesser de vous adresser à moi comme si j'étais la cause de tous vos problèmes?
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-Pourquoi vous avez ces cicatrices ?
-Voyons, chuchota Ophélie en posant une main sur l'épaule de son frère. Pas de "pourquoi" sur l'apparence physique, tu te rappelles ?
Hector rangea la photographie ratée dans sa poche, puis hissa ses yeux placides jusqu'à Thorn, nullement impressionné par sa taille.
-D'accord. Pourquoi êtes-vous détestable ?
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Le passé n’était pas toujours beau à regarder, mais les erreurs des personnes qui l’avaient précédée sur Terre étaient aussi devenues les siennes. Si Ophélie avait retenu une chose dans la vie, c’était que les erreurs étaient indispensables pour se construire.
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- Je pense que les boîtes font un cadeau idéal, s'entend-il répondre après un silence. S'il y avait quelque chose à l'intérieur, quelles seraient les chances pour que ça corresponde à ce que tu espérais y trouver ? Tu serais forcément déçue. Je t'offre le contenant, tu y mets toi-même le contenu que tu veux.
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Et Thorn dans tout ça ? Où se trouvait-il ?
"Vous aussi, lui avait-il dit. Vous m'avez beaucoup appris."
Cela avait pris du temps à Ophélie, mais elle avait fini par comprendre le sens de ces paroles. Elle avait échoué à faire de Thorn un "liseur", mais elle en avait fait un Passe-Miroir. Il était sorti de sa cellule de prison de la même manière qu'elle, en se servant de la surface réfléchissante des murs.
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Ophélie s'approcha de la glace du hall jusqu'à s'y refléter. Elle regarda bien en face son visage déterminé sous les égratignures et les ecchymoses, enfin prête à affronter cette vérité qu'elle n'avait pas voulu voir.
Ce n'était pas Thorn qui avait besoin d'elle. C'était elle qui avait besoin de Thorn.
Ophélie ce plongea corps et âme dans le miroir.
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Sans lever le nez de son catalogue, Thorn sortit sa montre à gousset et, au lieu de consulter l’heure, il la serra énergiquement dans son poing.
- Vous m’avez voulu honnête avec vous. Vous apprendrez donc que vous n’êtes pas pour moi qu’une paire de mains. Et je me contrefiche que les gens me trouvent douteux, du moment que je ne le suis pas à vos yeux. Vous me la rendrez lorsque j’aurai tenu toutes mes promesses, maugréa-t-il en tendant sa montre à Ophélie sans remarquer son expression ahurie. Et si vous doutez encore de moi à l’avenir, lisez-la. Je vous téléphonerai bientôt au sujet de votre cabinet, ajouta-t-il négligemment en guise d’au revoir.
Ophélie traversa le miroir, puis regagna son lit, dans l’atmosphère brûlante du gynécée. Elle contempla la montre de Thorn qui pulsait comme un cœur mécanique et sut que cette nuit encore elle aurait du mal à trouver le sommeil.
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Ophélie était aveuglée. Dès qu’elle risquait un regard par dessous son ombrelle, le soleil l’assaillait de toutes parts : il tombait en trombe du ciel, rebondissait sur la promenade en bois verni, faisait pétiller la mer entière et illuminait les bijoux de chaque courtisan.
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- Votre projet ? ricana Archibald. Vous voulez dire cette ridicule histoire de musée ? Oubliez ça immédiatement, vous n'intéresserez jamais personne ici avec une chose aussi ennuyeuse.
- Vous..., suffoqua tante Roseline. Vous êtes plus grossier qu'une planche mal équarrie ! Archibald pivota vers elle, extrêmement amusé par l'insulte.
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