Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (446)
« La vérité est un lourd fardeau, elle n'est pas à mettre sur toutes les épaules. »
Des illusions.
À quoi s’attendre d’autre quand on se trouvait au cinquième étage d’une tour, quand cette tour surplombait une ville et quand cette ville gravitait au-dessus d’une arche polaire dont la température actuelle ne dépassait pas les moins quinze degrés ? Les gens d’ici avaient beau déformer l’espace et coller des illusions dans chaque coin, il y avait quand même des limites à leur créativité.
La première fois que je vous ai vue, je me suis fait une piètre opinion de vous. Je vous croyais sans jugeote et sans caractère, incapable de tenir jusqu'au mariage. Ça restera à jamais la plus grosse erreur de ma vie.
Lire un objet, c’est comme décrocher le téléphone. Il faut se mettre à l’écoute de ce qu’il va vous raconter.
À cette seconde, elle sut enfin avec une absolue certitude où se trouvait sa place. Ce n’était pas au Pôle, ce n’était pas sur Anima. C’était à l’endroit précis où elle se tenait maintenant. Aux côtés de Thorn.
Quand je vous ai dit que vous aviez une prédisposition surnaturelle aux catastrophes, ce n’était pas une invitation à me donner raison.
Ce n’était pas Thorn qui avait besoin d’elle. C’était elle qui avait besoin de Thorn.
Lorsque Thorn se tourna vers elle, les sourcils arqués de satisfaction, Ophélie sut que ce n’était pas un effet de son imagination : il souriait. Un sourire presque imperceptible, certes, mais un sourire tout de même.
Le moment était enfin venu pour elle d'entrer dans la partie.
Elle y trouverait sa place, envers et contre Thorn.
- [...] Il y a une chose que j'ai plusieurs fois essayé de vous dire. Je ne suis pas très à l'aise avec ces formalités, alors finissons en et n'en parlons plus. (Il se racla la gorge, comme si les mots s'y étaient coincés, puis il finit par grommeler :) Je vous demande pardon.