La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune

À la lecture du premier tome, j'avais adoré le monde imaginé par Christelle Dabos, d'ailleurs les superbes illustrations de couverture lui rendent fidèlement hommage. J'avais aussi beaucoup aimé son écriture joyeuse, imagée et précise, j'ai aimé me perdre dans les détails, les inventions originales, les idées foisonnantes. Mais j'avais refermé le premier opus en m'inquiétant que le récit finisse par se cantonner à quelques intrigues de palais.
Ce second tome m'a emballé tout autant que le premier, mais mes inquiétudes n'étaient pas infondées. J'ai traversé quelques moments d'ennui, ou plutôt d'impatience.
Je me suis pris au jeu de cet univers fantastique absolument remarquable, mais j'attendais un peu plus de nouveautés, la découverte de nouvelles arches par exemple (il en est question dans le tome 3 il me semble), un peu plus de steampunk, de fantastique (que sont ces monstres qui vivent derrière les murailles ?), et un peu moins de manigances de cour.
Ça aurait pu être un coup de coeur, mais au final, beaucoup d'éléments ne semblent provenir que de la volonté d'étaler l'aventure. Ce qui par moment se trouvait au coeur de l'intrigue ne se révèle, par la suite, n'être qu'une anecdote secondaire. À la fin de la lecture de ce second tome, j'ai l'impression qu'une bonne partie du premier tome soit superflue. Je lirai certainement la suite, parce que c'est vraiment bien mené, bien écrit et très distrayant, mais sans doute pas suffisamment consistant pour justifier deux volumes de plus de 500 pages.
En fait, pour ces raisons, je ne suis pas très attiré par les séries en général, parce qu'une fois que je me suis imprégné de l'univers, de l'ambiance j'aime passer à autre chose, faire de nouvelles découvertes.

Je tiens a remercier les éditions Gallimard - on lit plus fort pour l'envoi de ce tome 2 encore un fois bien avant sa date de sortie en librairie.

J'avais beaucoup aimé le tome 1 et j'étais donc très heureuse de recevoir la suite des aventures d'Ophélie. Mais malheureusement, je ressors un peu déçue, sans doute j'en attendais trop....

Déjà il m'a fallu me remémorer l'intrigue du tome précédant que j'avais plutôt oublié, heureusement il y a un résumé pour les têtes de linotte comme moi. Les 100 premières pages ont été ensuite laborieuses, je m'ennuyais et j'attendais l'élément déclencheur qui tarder a venir.

Quand enfin l'intrigue se met en route, j'ai été quelque peu embêté car a par Ophélie, aucun des autres personnages n'est attachant. Ophélie est a la cour, ou tout le monde est faux, puis elle rejoints sa famille, mais cette fois j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez décrits pour vraiment les connaître. Quand a Thorn, il est absolument épouvantable......

Malgré tout, encore une fois, je suis épatée par l'auteur et sa capacité a imaginer un monde comme celui-ci et puis son écriture est toujours aussi agréable et l'on passe un très bon moment.
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Je ressors déçu de cette lecture, le tome 1 ayant été un coup de coeur il est difficile de l'égaler avec le tome 2.

On retrouve pourtant les personnages clés du premier tome avec Ophélie, Torn etc... On voit leur relation se développer de même qu'on en apprend plus sur la famille d'Ophélie.

Cependant l'intrigue met du temps à se mettre en place et la résolution de celle-ci est décevant, ce qui est dommageable.

J'ai trouvé également quelques phrases redondantes dans le récit. J'ai donc mis plus de temps à finir ce tome qui m'a quelque peu déçu et sur la fin également.

Il était temps que je lise ce deuxième tome, deux ans après avoir lu le premier.
Et si ce dernier m'avait énormément plu, trouvant l'univers créé par Christelle Dabos particulièrement riche et fantaisiste, j'avoue que ce deuxième opus me laisse sur une impression plutôt mitigée.
Si j'apprécie toujours autant l'univers dans lequel évolue les personnages, le trouvant toujours aussi imaginatif, je dois bien avouer que j'ai trouvé ce deuxième tome très très long, notamment dans son premier tiers. L'intrigue a du mal à démarrer, il y a beaucoup trop de passages inutiles et redondants, et même une fois l'histoire en place, il y a encore des répétitions qui alourdissent la lecture. L'autrice a ici en prime intégré une sorte d'enquête – d'où le titre, Les disparus du Clairdelune – qui si elle semble intéressante de prime abord est assez mal exploitée de mon point de vue, Christelle Dabos ne maîtrisant pas les codes du genre.

J'ai par contre continué à apprécier les personnages, certains s'humanisant peu à peu, et de manière crédible, et notre héroïne, Ophélie, prenant un peu plus d'envergure.
De même, des choses se précisent, des mystères s'épaississent, donnant envie de poursuivre.

Inutile d'en dire davantage, je sais que je continuerai certainement la saga, trouvant la lecture divertissante même si je sors de cette suite relativement déçue.

Lu en avril 2022

Loin du coup de coeur de nombreux lecteurs, ce tome me laisse toujours aussi perplexe, j'ai retrouvé le même rythme lent qui se perd dans cet univers foisonnant de détail.
J'ai également eu du mal avec le personnage d'Ophélie qui me parait fade et beaucoup trop effacé, pas assez affirmé et que je n'arrive pas à apprécier, pas pratique puisque c'est l'héroïne....
Ce perpétuel tiraillement entre les choix qu'elle doit faire et le trouble sur sa future union alourdissent le texte.

J'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire sur les 2 tiers du roman puis d'un seul coup le rythme s'accélère et on ne veut plus lâcher le bouquin, cette différence de cadence est très perturbante. Alors certes ce regain donne envie de lire la suite mais je vais attendre un peu avant de me plonger dans le tome 3.

Il y a plus d'un an, je découvrais LES FIANCÉS DE L'HIVER, le premier tome de LA PASSE-MIROIR et, au risque d'en décevoir plus d'un, je passais totalement à côté de ma lecture.
Et si ce n'était tout simplement pas le bon moment pour le découvrir ?
Cette année, j'ai donc décidé de m'y remettre et là, grande surprise, j'ai réellement apprécié.

Merci à ceux qui m'ont dit de m'accrocher, de persister, de poursuivre l'aventure parce que, sachez-le, j'ai vraiment beaucoup aimé ce deuxième tome.
Je l'ai trouvé riche en informations, beaucoup plus riche en rebondissements et, surtout, beaucoup plus addictif et captivant. On ne s'ennuie pas une seule seconde.

Cette fois-ci, l'action est omniprésente. Comment faire sa propre place au sein d'une cour où règnent haine et complots ? Pour mon plus grand bonheur, Ophélie est prête à se battre, prête à se défendre, prête à s'imposer car, dorénavant, elle le sait, les erreurs sont indispensables pour se construire.

J'ai adoré l'évolution des différents personnages.
Thorn qui, malgré sa nonchalance, son côté froid, mystérieux, est plus qu'attachant. Plus on tourne les pages, plus il se dévoile, plus il se révèle. Mais, surtout, l'évolution de sa relation avec Ophélie… Incroyable !
Comme on le dit si bien, on a qu'une seule fois l'occasion de faire une première bonne impression mais, parfois, cette première impression que l'on se fait peut être la plus grosse erreur d'une vie.

Ophélie, passe-miroir et liseuse, peut lire l'histoire du propriétaire d'un objet rien qu'en le touchant. Elle vit avec sa famille sur Anima jusqu'au jour où on la fiance à Thorn, habitant une autre arche. Les fiançailles se déroulent à la Citacielle. Seule sa tante l'accompagne. Là-bas, elle rencontre son futur époux, un être taciturne, renfermé puis découvre un monde de rivalités entre clans. de plus, la Citacielle semble sous l'emprise d'un homme, Farouk, puissant et manipulateur, possédant un livre précieux. Elle comprend alors les raisons de ce mariage arrangé : Thorn, en l'épousant, héritera du pouvoir de liseur.

Dans le Livre 2, Ophélie rencontre le redouté Farouk, lequel la nomme vice-conteuse. Ses nouvelles fonctions l'exposent au coeur de la Citacielle, au milieu des guerres de clans, des complots et des manigances. Elle doit se méfier de tout le monde. Thorn est plus présent. Des disparitions soudaines se produisent. Une enquête a lieu. Thorn se met en danger. En parallèle, le mariage se prépare. La famille d'Ophélie arrive.

J'ai trouvé les personnages plus développés avec des personnalités fortes qui se dévoilent. Ophélie, si réservée et discrète, sort de sa coquille et prend de l'assurance. J'ai trouvé qu'elle faisait preuve de courage dans bon nombre de situations. Thorn est plus attentif et semble plus soucieux de la sécurité de sa fiancée. Il n'est plus aussi insensible que dans le premier tome. J'ai aimé son évolution, c'est peut-être le personnage qui m'intrigue le plus.

L'action est enfin présente, c'est quelque chose qui m'avait tout de même manqué dans "Les fiancés de l'hiver". Beaucoup de manigances se mettent en place, et il y a indéniablement de l'intrigue. On ressent les craintes et les conflits entre les clans, la course au pouvoir et surtout la présence pesante de Farouk, un personnage qui impressionne et terrifie la Cour.

Je me suis laissée emportée par l'atmosphère qui règne. La Citacielle est un lieu sombre et froid. L'univers créé par l'auteure est vraiment riche, les descriptions sont travaillées. Christelle Dabos n'a pas de mal à emporter le lecteur dans son monde imaginaire.

Une histoire mystérieuse,
des personnages charismatiques,
une intrigue captivante.
Lien : http://labibliothequedemarjo..

Contrairement aux autres lecteurs, j'ai trouvé que l'intrigue du tome 2 se mettait difficilement en place. Des passages ennuyeux dont « les bribes » des esprits de famille ainsi qu'Ophélie devenant la grande conteuse étaient récurrents. En parallèle, j'avais d'autres lectures plus passionnantes. Ophélie m'avait un peu lassé avec ses hésitations concernant Thorn. C'était sans compter l'imagination de l'auteure pour rebondir et me proposer un énorme rebondissement avec la disparition mystérieuse de certains personnages.

Dans ce 2ème tome, on suit Ophélie dans les méandres de la cour au plus près de Farouk où il faut exister pour survivre. Notre héroïne va donc prendre de l'ampleur, de l'assurance où tantôt elle passe d'un rôle de Molière à celui de Sherlock Holmes. en effet, dans ce tome, on est confrontés à une enquête policière mêlée de magie : Mais où sont-donc passer les disparus ? Pourquoi ces personnes-là ?
Le fil rouge du 1er tome se déroule encore : Que recelle ce Livre ? Sera-t-il lu ? Qu'en ressortira-t-il ?
Et qui est Dieu, qui ponctuait le 1er tome et dont on découvre un peu plus ses intentions dans ce 2eme ?
Le personnage de Thorn prend toute son humanité dans ce tome : on y découvre l'homme, l'enfant, le fils et l'amoureux. Alors que son impopularité auprès des nobles augmente, le respect, l'amitié d'Ophélie à son encontre ne va qu'aller en se développant. Jusqu'où ? Et le mariage aura-t-il lieu ? quelles conséquences lors de l'union de leurs pouvoirs ?

Ce 2ème tome est tout aussi riche en référence du 17eme siècle, de fantastiques. J'ai encore apprécié son écriture, son intrigue, son monde à elle mais j'ai trouvé l'enquête policière un peu longue et étais aussi déçue par cette lecture du Livre que le Roi Farouk.

Vivement le 3eme tome pour voir ou nous mènera Christelle Dabos dans la suite de ses aventures et ce qu'elle nous réserve autour du Dieu, et de cette création du monde ...

Alors... Comment dire? Ah! Je sais:
Encore une fois, l'univers et l'écriture sont absolument fous! Nous sommes carrément transportés et c'est avec plaisir que l'on découvre d'autres recoins de la Citacielle et d'autres endroits du Pôle. Malheureusement, ce second tome fut, pour moi, bien trop long! Une longueur caractérisée par moultes descriptions de vêtements (qu'on avait déjà lus dans le premier tome) et de lieux avec leur faune et leur flore (encore une fois très répétitives par rapport au premier tome) pour 10% d'action, placée surtout à la fin. Cela a le mérite d'élever le suspens et de donner envie, du coup, de lire le 3e tome, mais je trouve que c'est très dommage. Ce second opus est quand même assez gros, plus de 500 pages dans la version de poche et il ne se passe vraiment pas grand chose pendant plus de la moitié du livre et, les 100 dernières pages, c'est chamboulements sur révélations. Il faut quasiment 400 pages à Ophélie pour enfin arrêter de tergiverser en "oui mais j'ose pas mais oh mon dieu j'ai osé alors maintenant je ne dois plus oser et je dois m'excuser et je dois m'expliquer et je me pose tellement de questions". Ce n'est plus ce que j'attends des héroïnes (peut-être suis-je trop vieille bouhouuuuuuuu) et l'avalanche d'infos et d'action en dernière ligne droite du livre, si elle étaient les bienvenues, m'ont paru malheureusement trop denses à digérer, lâchées d'un coup d'un seul. Trop de choses à digérer alors que je m'étais ennuyée pendant une grande partie du livre, ce n'est pas un schéma narratif qui me plaît.
Cependant, j'ai apprécié les ficelles tirées par C. Dabos qui ne sont jamais celles auxquelles je m'attendais. J'avoue avoir été agréablement surprise de certaines révélations, qui sortaient des sentiers battus. Dommage qu'il ai fallu 400 pages pour les actionner.
Comme expliqué, la fin un peu en suspens de ce second opus fera que je lirai le 3e, mais pas tout de suite et avec plus de réticences que je n'ai lu ces deux premières aventures.