Lorsque j'ai enfin posé mon livre, il y a eu comme un vide qui s'est infiltré en moi "Et maintenant, je fais quoi ?"
Qu'est-ce qu'on est censé faire, lorsque nous avons de terminer le dernier tome d'une de vos sagas préférées ? Réellement, c'est un crève-coeur.
Je n'ai pas besoin de dire à quel point je l'ai trouvé à la hauteur. Haletant, bien mené, riche en émotions et en descriptions, tout ce que j'aime.A.
Au départ, j'ai eu dû mal à me replonger dans l'histoire. Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas été au coeur de l'univers de la Passe-miroir, et j'avoue que malgré tout, j'avais un peu perdu le fil. Dieu, Eulalie, l'Autre… Tout ce mélangeait dans ma tête et je n'aurais pas été contre un petit résumé glissé au début, pour pouvoir plus s'imprégner par la suite du récit.
J'ai retrouvé une Ophélie égale à elle-même, quoi que légèrement plus mature. Cela était agréable comme changement, comme si nous avions grandi au fil des opus à ses côtés, en ami. J'aime vraiment cette protagoniste car nous pouvons réellement dire qu'elle est authentique. Loin des clichés qui remplissent les bibliothèques et mon dieu que c'est agréable.
Quant à Dieu, malgré tout, je m'en suis fortement attachée, lui trouvant trente six mille raisons de l'excuser (je sais je sais c'est pas bien)…
L'Amour entre Thorn et Ophélie est toujours aussi mignon, juste parce qu'ils font les choses à leurs manières, sans se préoccuper des moeurs habituels.
Enfin, la fin, parlons en… Je suis trriiiiste. Je peux pas spoiler mais je suis juste triste. Ce qui rend encore cette saga plus belle.
Christelle Dabos, vous êtes ma déesse à moi.