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4

sur 5068 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Attention avis de lecture TOTALEMENT subjectif ! J'assume !

Fin d'une longue aventure débutée en novembre 2015 à la lecture du premier livre… mais début d'une autre aventure car je crois bien que je ne vais pas tarder à relire l'ensemble ! Il y a tant de menus détails auxquels je n'ai pas trop prêté garde et qui « ressortent » peu à peu… Tout s'explique, chaque secret est révélé et expliqué et je découvre la complexité extrême de cet univers créé. Chapeau bas Mme Dabos !

D'un livre à l'autre je suis allée d'enthousiasme en enthousiasme. Je craignais une déception pour cet ultime volume, c'est souvent la loi dans les séries… mais non, l'enthousiasme ne fait que s'amplifier ! Bon sang, quelles inventions !! Je reste bluffée. Une amie des Trolls de Babel a utilisé le mot « chef d'oeuvre », je crois qu'il est juste pour qualifier cette oeuvre dans son ensemble : lorsque la qualité se maintient tout au long de ces gros volumes, cela devient évident !

Difficile de ne rien spoiler pour les futurs lecteurs mais je vais tenter… J'avais déjà parlé du fait qu'Ophélie n'a rien d'une héroine… cette fois j'ai trouvé l'auteur presque cruelle envers son personnage ! Qu'est-ce qu'elle lui fait subir !!! J'en avais le souffle coupé et plus je me disais « cette fois on a atteint les limites, ça va s'arranger » plus la situation empirait jusqu'à en devenir insoutenable ! Petit à petit j'ai senti qu'il n'y aurait pas de happy end… on sent une tension dramatique sourdre progressivement et s'installer définitivement. J'y suis allée de mes nombreux pronostics bien sûr, je faisais souvent fausse route. Je plaçais un bel espoir dans le personnage de Victoire, puis j'ai été déçue lors de sa disparition mais au final j'avais bien ressenti qu'elle allait être un élément important de l'intrigue même si elle n'était présente qu'épisodiquement. J'ai beaucoup aimé ce dernier passage où on l'évoque.
Forcément j'ai été bluffée par le personnage d'Elisabeth… pas vu venir !
Très agréablement surprise par l'évolution d'Archibald.
J'ai particulièrement aimé Seconde : plus d'une fois j'ai tenté de déchiffrer ses phrases.

Je réfléchis à ce que je n'aurais pas aimé… je ne vois pas…ne trouve pas de défaut ! Même la fin je l'accepte car en plus ça a du sens.

Je viens de relire mes avis sur les livres précédents et je peux donc conclure que oui, nous obtenons des réponses à nos questions ainsi qu'à celles multiples d'Ophélie. Des ingrédients il y en a encore à foison, des complications autant qu'on en veut, une intrigue complexe et palpitante toujours et encore, de la crédibilité à volonté, et comme je l'écrivais déjà pour le livre 2 : je reste subjuguée !

Coup de coeur pour la série entière de la première à la dernière page, fan définitive !!!

Je relis très rarement les romans mais je sais que je vais très vite refaire une lecture de l'ensemble maintenant que la série est complète. (Eventuellement, si jamais je trouvais un mini défaut caché que je n'aurais pas vu à la première lecture, alors je viendrais compléter cet avis… mais honnêtement c'est fort peu probable !!!)
Encore bravo Christelle Dabos !
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Ophélie et Thorn, toujours à la recherche de l'Autre, doivent cacher à tout le monde qu'ils sont mariés. Les choses commencent à se compliquer pour Ophélie qui a de faux papiers ; d'abord un recensement et ensuite une convocation.
Si j'ai débuté ce quatrième tome avec plaisir, j'ai fini par être perdue dans les multiples rebondissements. L'explication à tous les mystères développés précédemment est astucieuse, mais la fin est ouverte, ce que je n'aime jamais.
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Beaucoup d'avis dubitatifs ou négatifs sur ce dernier volet. Ce n'est pas que j'en appréhendais la lecture, mais j'avoue avoir été un peu sur mes gardes. J'avais tort ! Je me suis encore, une fois de plus, laissée séduire par cette aventure. Certes, il faut parfois la suivre Ophélie (Christelle) : l'endroit, l'envers, Dieu et l'Autre... Certains éléments de son histoire ne prennent toute leur ampleur qu'en fin de lecture, lorsque l'on mesure tout le chemin parcouru et se "refait" l'histoire à la lumière de ce que l'on apprend.

Ce dernier tome est sombre, beaucoup moins léger que les 3 premiers. Mais, personnellement, cela n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. Christelle Dabos nous livre un récit, une vision de ce (du) monde, sans complaisance.

"Son intention n'était pas de libérer les hommes et les femmes d'une dictature souterraine, mais de ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Il s'agissait encore et toujours de leur imposer une façon de voir, une manière de faire, un mode d'emploi pour la vie. L'enfance perpétuelle, en somme".

Est-ce qu'elle a été surprise de certaines réactions de ses lecteurs ? Est-ce qu'elle s'en doutait, mais a continuer sur son idée, car c'est ainsi qu'elle l'avait imaginé ? Je ne sais. J'avoue, un moment, m'être demandée jusqu'où elle allait aller : les doigts coupés ont été pour moi, une limite franchie... Quelle était sa motivation à imposer "tout cela" à Ophélie ? Puis je me suis dit : au moins, elle ose ! Je trouve ça culotté et fort de l'assumer.

Je rêve de la Passe-miroir par Hayao Miyazaki ! Ce serait sublime !
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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J'avais affreusement peur de me lancer dans la lecture du dernier opus de la Passe-Miroir : après avoir suivi passionnément les aventures de Thorn et Ophélie pendant plusieurs années, me dire que peut-être je pourrais ressentir la même déception que beaucoup d'autres lecteurs m'était pénible.

Et puis, comme pour chacun des autres tomes, les mots de Christelle Dabos m'ont tout de suite happée. Sa plume est toujours aussi belle, poétique, imagée, drôle et touchante. L'univers qu'elle a entièrement créé est magique et donne envie de s'y plonger avec gourmandise.

La fin choisie par l'auteur, et qui a fait couler beaucoup d'encre, m'a certes chamboulée mais elle ne m'a pas "déçue". Elle tient entièrement la route.

En fait, ce que j'appréhendais surtout, c'était la vraisemblance du dénouement autour de Dieu, de l'Autre et de toute cette histoire d'échos. Eh bien, même s'il m'a fallu m'accrocher à certains moments pour comprendre le fil suivi par Christelle Dabos, je peux dire que j'ai fermé le livre en ayant réussi à tout saisir ! Je n'en suis pas peu fière !

J'éprouve toujours une aussi grande tendresse pour les personnages. Bien-sûr, j'aurais aimé accompagner certains d'entre eux un peu plus longtemps et poursuivre la découverte des Arches. Mais ce n'est plus une saga en quatre tomes qu'il aurait alors fallu rédiger ! Ce désir, partagé par beaucoup de lecteurs qui ont écrit toute leur frustration sur la toile, prouve simplement que l'univers créé par Christelle Dabos est d'une grande richesse.

Ne manque plus à mon plaisir qu'une adaptation cinématographique. Je l'imagine déjà dans ma tête et ne comprends pas qu'aucun réalisateur ne se soit encore jeté dessus. Ce serait visuellement grandiose et émotionnellement percutant !
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Je crois que, jusqu'à présent, il n'y a aucun livre, qui m'a passionné autant, que "La tempête des échos", jusqu'à en parasiter mon sommeil, à un point, qui me semblait inimaginable, jusqu'alors. Je l'ai mangé, dévoré, avalé voracement, fasciné par les aventures d'Ophélie et de Thorn, et, plus encore, par leurs découvertes, qui posent sans cesse de nouvelles questions ; j'ai été passionné, emporté, ce tome, m'a vraiment fait vibrer. Un peu plus que cela, même. Ce n'est peut-être pas le meilleur tome du cycle de Christelle Dabos, mais c'est sans conteste, le plus addictif. Et probablement le plus mûr, celui où l'auteure est parvenue à sa plus grande maturité littéraire, dans la mesure, où elle livre, dans un texte dense, un récit plein de surprises, où l'univers de Dabos, se fait beaucoup plus complexe.
Véritable "page turner" ( ou plus simplement, en français, livre extrêmement addictif ), ce texte s'avère aussi être tellement rempli de mystères fascinants, qu'on pourrait presque, le qualifier, de roman à suspense.
Et, je tiens à préciser, que, lorsqu'une série a des fans compulsifs, des personnes qui l'aiment, qui l'adorent, ce n'est pas facile, de rédiger le dernier épisode, et, d'y mettre le point final. Et, c'est fatidique, presque toujours, il y a des déçus. Je ne fais pas partie des déçus. Pour moi, on retrouve, dans ce dernier volet, tout ce qui fait le sel des romans, de Christelle Dabos : une écriture vive et efficace, de l'imagination, des personnages attachants, une intrigue complexe, de l'addictivité.
Ce tome, est bourré de surprises, et, à chaque ligne, j'ai eu envie, d'en savoir plus, et j'ai été satisfait, au demeurant, puisque, je n'ai eu cesse, d'en apprendre davantage.
Un final pleinement satisfaisant, addictif, que j'ai lu très rapidement. Un peu plus que cela, même.
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Quelle claque monumentale que ce dernier opus de la saga !!! Après un premier tiers un peu long à se mettre en branle, la suite coule de source et apporte pierre à pierre toutes les réponses aux questions, dans une logique sans faille d'un limpidité à toute épreuve !! Ca ne pouvait que se terminer aussi !! Magistrale conclusion pour une série que j'ai adoré de bout en bout.
Le style de l'autrice est comme toujours merveilleusement fourni et détaillé. Je garde en tête certains personnages (Seconde en tête) et certaines scènes (le petit côté freak show des attractions de l'Observatoire).
Mon coeur a eu quelques soubresauts dans les derniers chapitres, quelques larmes, de l'angoisse. J'ai vibré au diapason des personnages comme tout au long de la série et ce final...
Une saga à lire absolument et un dernier tome qui n'a rien à envier aux précédents.
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J'éprouve toujours des sentiments contradictoires en découvrant la conclusion d'une histoire qui m'a tenue en halène pendant plusieurs tomes. A la joie suscitée par la sensation d'avoir pris part à une formidable aventure se mêle en effet la profonde mélancolie causée par la séparation avec un univers et surtout des personnages qu'on considère bien souvent au terme de sa lecture comme de vieux amis. Cette sensation, c'est celle que j'ai éprouvée en refermant le quatrième et dernier tome de « La Passe-miroir ». Un ultime volume qui tient toutes ses promesses et répond enfin aux nombreuses interrogations formulées depuis le début de l'histoire d'Ophélie, cette animiste maladroite cachée derrière de grosses lunettes et une écharpe encombrante mais dotée d'un esprit vif et d'une capacité d'adaptation à toute épreuve. [Attention, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous pencher sur les précédents volumes je vous conseille de passer directement à la conclusion au risque de vous voir révéler plusieurs pans de l'intrigue.] On retrouve donc notre héroïne pour un dernier baroud d'honneur face à Dieu et l'Autre, deux entités dont on est loin de connaître encore tous les secrets mais qui semblent en tout cas responsables de l'effondrement progressif des arches. En effet, ce sont des pans entiers, voire l'intégralité de petites arches secondaires, qui en viennent à sombrer de manière totalement inexplicable, entraînant avec elle les habitants qui y avaient élu domicile. Ophélie et Thorn, eux, savent qui se cachent derrière ces tragédies et entendent bien mettre à terme au phénomène par tous les moyens possibles. Mais pour cela, connaître la véritable identité de Dieu ne suffit pas, il leur faut maintenant collecter davantage d'informations afin de mieux cerner leur ennemi et la puissance dont il dispose. Quelle est exactement la nature de l'Autre ? Dans quelles circonstances a t-il été créé ? Quel est le véritable objectif poursuivit par Eulalie Dilleux ? Pourquoi les échos se multiplient-ils partout sur les arches et d'où viennent-ils ? Autant de questions auxquelles notre attachant duo est persuadé de trouver la réponse dans un endroit bien spécifique de Babel : l'observatoire des déviations.

Contrairement aux précédents volumes qui proposaient chaque fois de découvrir une nouvelle arche (Anima pour le premier tome, le Pôle pour le second, Babel pour le troisième), « La tempête des échos » prend de nouveau place à Babel. Une cité sans dessus dessous depuis l'effondrement de plusieurs pans d'arche et dont les autorités profitent de la situation pour imposer des lois liberticides et discriminantes pour une partie de la population. La stigmatisation et la mise au ban de la société (voire l'éradication) de toute une catégorie d'individus est une thématique qui avait déjà été abordée en filigrane dans les précédents volumes, mais elle est ici au coeur du roman. Recensement de population en fonction des origines, apposition de signes obligatoires visant à reconnaître l'appartenance à telle ou telle catégorie, rafles organisées par les forces de l'ordre… : on voit bien ici quelles sont les références qui ont inspiré l'auteur, et leur identification immédiate par le lecteur permet de créer efficacement et rapidement un climat oppressant. La question de la différence est aussi abordée par le biais de l'observatoire des déviations, une sorte d'asile dans lequel sont enfermés des individus « inversés » sur lesquels des expérimentations sont pratiquées. C'est là que Thorn et Ophélie devront mener leur enquête, et celle-ci se révèle passionnante. le fait que les deux protagonistes soient forcés de passer une bonne partie du roman sous une autre identité que la leur dans un espace confiné où tous leurs faits et gestes sont contrôlés permet évidemment de maintenir une tension dramatique constante, le lecteur ne pouvant s'empêcher de trembler en permanence à l'idée de voir le secret des deux héros découvert. Les explications révélées au fil de l'investigation sont, pour leur part, tout à fait satisfaisantes et la théorie élaborée par l'auteur se révèle à la fois cohérente et astucieuse. En dépit du grand nombre de mystères accumulés depuis le premier tome, Christele Dabos réussit en effet à rassembler tous les fils de l'immense toile patiemment tissée depuis « Les fiancés de l'hiver » et offre au lecteur une conclusion remarquable, tant par la qualité de la réflexion qu'elle propose que par le champ libre qu'elle laisse à l'imagination du lecteur. Car si l'histoire de la « Passe-miroir » se termine, l'autrice offre à ses lecteurs une sorte de petit cadeau d'adieu en ne clôturant pas tout à fait celle d'Ophélie et Thorn.

Or « La Passe-miroir », c'est aussi et avant tout une sacrée galerie de personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Ophélie arrive bien évidemment en tête, et c'est avec beaucoup de tristesse qu'on doit se résoudre à dire au revoir à cette héroïne peu ordinaire. Catastrophe ambulante après qu'un accident de miroir l'ait rendu dangereusement maladroite, myope comme une taupe, constamment vêtue d'une écharpe animée qui n'en fait qu'à sa tête : la jeune animiste remporte immédiatement l'adhésion du lecteur par son petit côté fantasque, et celui-ci ne sera jamais déçu par la suite. Car la jeune animiste révèle au fur et à mesure de l'histoire de nombreuses qualités : courage, honnêteté, loyauté, sens de la dérision, sans oublier son talent pour lire le passé des objets, traverser les miroirs, et surtout aller constamment fourrer son nez là où elle ne le devrait pas. le personnage de Thorn est lui aussi très réussi, tout en retenu et en froideur, une armure qui, à défaut de disparaître, se fissure malgré tout peu à peu au contact de la jeune fille. Il faut d'ailleurs bien admettre que la relation entretenue et développée entre les deux protagonistes figure parmi les aspects les plus séduisants du roman, tant il est agréable de voir se tisser progressivement une histoire d'amour qui échappe à toute mièvrerie et s'éloigne des codes habituels. Les personnages secondaires gravitant autour du couple sont eux aussi de la partie pour ce quatrième et dernier volume, que ce soit le temps d'une scène ou deux, juste histoire de dire au revoir, ou bien un peu plus longtemps, leur rôle dans l'intrigue se révélant plus important qu'on ne pouvait le prévoir. Là encore, difficile de rester de marbre à l'idée de ne plus recroiser l'ambassadeur Archibald et son sourire charmeur, ni la splendide et féroce Bérénilde, la protectrice et sympathique tante Roseline, sans oublier Renard, Ambroise, Elizabeth, Octavio et tellement d'autres encore.

« La tempête des échos » offre une conclusion parfaitement à la hauteur de cette belle aventure qui rassemble toutes les qualités que l'on souhaite retrouver dans n'importe quel récit de fantasy : une intrigue ambitieuse et bien construite, un univers plein de mystères et de trouvailles originales, des personnages haut en couleur et surtout une héroïne inoubliable que l'on peine à quitter. Si vous n'avez pas encore franchi le pas, je vous envierais presque : de très belles heures de lecture vous attendent.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Voilà, le moment que je redoutais tant est arrivé : j'ai enfin lu les fiancés de l'hiver, les disparus du Clairdelune, la mémoire de Babel et la tempête des échos (vous pouvez retrouver mes chroniques précédentes juste ici). Et j'ai, par conséquent, terminé la saga écrite par la grande Christelle Dabos. Je suis arrivée au bout du chemin qu'elle a imaginé et créé et à présent, plusieurs émotions se mélangent en moi. Parmi elles, il y a bien sûr la joie d'avoir toutes les pièces du puzzle entre les mains ; mais aussi la tristesse de devoir quitter cet univers si important et ses personnages si chers à mon coeur ; et enfin, la frustration de n'avoir pas eu toutes les réponses aux questions qui me travaillaient l'esprit. Mais qu'importe, puisqu'il est l'heure pour moi de poser mes mots par écrit, de rédiger mon article et de vous donner mon avis sur cet ultime opus. Sachez qu'il m'a fallu plusieurs jours pour digérer tout ça et que même après, j'ai eu beaucoup de mal à écrire ce qui va suivre. Rien ne venait, c'était le vide. J'espère malgré tout que mon billet rendra justice à cette merveilleuse oeuvre.

Dans ce quatrième et dernier tome nous retrouvons Ophélie et Thorn, ensemble, alors que les effondrements des arches — qu'elles soient mineures ou non — ont commencé. Pendant que la population, effrayée, pense qu'il ne s'agit là « que » de catastrophes naturelles, nos héros, eux, connaissent la vérité. Ils savent qu'il n'en est rien et que, pire encore, ce n'est qu'un début. Seulement, ils ne peuvent se confier et s'allier à personne. En qui peuvent-ils réellement avoir confiance ? Les ennemis sont susceptibles d'être n'importe où. Désormais, ils doivent mener l'enquête et découvrir ce qui lie Eulalie Dilleux — un personnage qui était autrefois une simple petite romancière et qui, à présent, se fait appeler « Dieu » — à l'Autre, dont la réelle identité demeure encore un mystère. Et, surtout, ils doivent trouver le moyen d'arrêter les glissements de terrain. le monde tel qu'ils l'ont toujours connu tombe en miettes petit à petit et à cause de cela, des gens innocents perdent la vie. Alors que Thorn part de son côté puisqu'une nouvelle mission lui a été confiée par les Généalogistes, un couple redoutable dont les vraies intentions sont cachées, Ophélie, elle, voit ses recherches la mener droit vers l'observatoire des déviations, qu'elle va intégrer de son plein gré en tant que sujet d'expertise. Elle souffre d'une malformation qui a fait d'elle une inversée, et cette particularité intéresse fortement certains scientifiques. Néanmoins, une fois là-bas, rien ne va se passer comme prévu et celle qui pensait garder le contrôle va voir la situation lui échapper des mains.

Comme à chaque fois, nous retrouvons une Ophélie qui ne cesse de grandir et de gagner en maturité. Elle évolue encore et là, rien ni personne ne pourra la détourner du chemin qu'elle s'est tracé. Elle veut connaître la vérité et rétablir la justice en faisant tomber Dieu et l'Autre de leur piédestal, et pour cela, elle est prête à tout. Fidèle, courageuse et attachante, notre maladroite préférée va prendre le taureau par les cornes parce que, c'est bon, elle en a assez. Heureusement, dans sa nouvelle quête, elle pourra compter sur son mari. Leur relation a passé un cap et c'est ensemble qu'ils ont décidé d'affronter les futures épreuves qui vont leur tomber dessus. Thorn est moins renfermé et, même s'il n'est pas totalement à l'aise auprès de sa femme, il est loin de celui que l'on a rencontré au premier tome. le changement, c'est maintenant ! le couple qu'ils forment a beau être atypique, il n'en reste pas moins profondément touchant. Concernant les autres, la plupart des personnages qui ont croisé notre route à Babel (Ambroise, Blasius, le professeur Wolf, Octavio, lady Septima, Mediana, Pollux et Hélène..) ne servent pas à grand-chose mais il y a quelqu'un qui sort du lot : Seconde. Je vous laisse découvrir où, quand, comment et pourquoi..

Je ne le répéterai jamais assez mais la saga de la passe-miroir est ma favorite. le talent de Christelle Dabos est incomparable et sa plume, envoûtante, ma entraînée, pour la quatrième fois, jusqu'à la dernière ligne de son manuscrit. C'était une expérience incroyable et je ne remercierai jamais assez la folie bookstagram pour m'avoir donné envie de découvrir ce phénomène. Je ne pensais pas avoir un jour la chance de tomber sur un livre qui me chamboule à ce point mais ça y est, c'est fait. Et maintenant je ne peux que vous le conseiller, à mon tour. L'autrice a réussi le pari fou de créer un univers riche et bien fourni comme celui-ci. J'ai été retournée et émue du début à la fin. C'était époustouflant, stupéfiant, surprenant, renversant, brillant.. c'était extraordinaire, tout simplement.

Pendant une bonne partie de ma lecture, j'en suis venue à me demander si j'appréciais ou non ce qui était devant mes yeux. Ce quatrième tome est le plus complexe de tous et je me suis souvent posé des questions. Je me demandais où j'allais, je ne comprenais rien, j'étais larguée. Mais les derniers chapitres, qui nous donnent enfin des explications sur le pourquoi du comment, m'ont convaincue : je me suis pris une claque tant c'était ingénieux et bien ficelé ! D'ailleurs, je n'en reviens toujours pas. C'était très technique, parfois trop, mais globalement, je suis scotchée. Aussi, Christelle Dabos a décidé de faire prendre une certaine direction à son histoire, et malgré les soixante-quinze scénarios que j'avais en tête, aucun n'a été le bon. C'est fou. Malheureusement, et j'en suis la première déçue, certains points m'ont chagrinée. Vous savez, il y a des protagonistes que nous apprécions plus ou moins et que nous avons suivis dans chaque opus ? Eh bien, allez savoir pourquoi, ici, ils servent de décorations et sont en arrière-plan. C'est du gâchis. Mais le pire, pour moi, a été la fin ouverte. D'un côté c'est bien puisque ça donne au lecteur le plaisir d'imaginer la suite. D'un autre, je suis carrément frustrée parce que je nage dans le flou. Que va-t-il se passer ? Ce n'est pas clair et j'ai une impression d'inachevé.

Pourtant, et je n'en doute pas un seul instant, la tempête des échos a été pour moi un autre coup de coeur. J'ai pris plaisir à retrouver Ophélie et Thorn et je n'ai à présent qu'une hâte : que l'autrice publie un nouveau livre ! Allez, on y croit dur comme fer. Merci à cette série de bouquins d'exister. Je l'aime passionnément.. un peu plus que cela, même. ♥
Lien : http://madameratou.com/la-pa..
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Ah c'est la fin :( J'ai vraiment apprécié l'aventure avec Ophélie : les tomes sont plein de rebondissements et de questionnements pour cette jeune fille. Les univers que Christelle Dabos a inventé sont riches et bien décrits. L'histoire d'amour avec Thorn pèse aussi dans la balance (ça doit être mon côté fleur bleue qui ressort!).
Je ne peux hélas qu'être un peu déçue par le dénouement final ... oui j'aurais attendu un happy ending ;)
Je ne suis pas mécontente pour autant d'avoir découvert cette série que je conseillerai.
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Je ferme le tome 4 de cette merveilleuse saga.
J'ai aimé parcourir les différentes arches aux côtés d'Ophélie et de Thorn. Il est toujours difficile de dire au revoir à un monde et à des personnages qu'on aime, pas autant que l'auteur, mais tout de même un petit pincement au coeur.
J'ai été contente de revoir certains personnages même si Archibald n'est décidément plus au devant des projecteurs, je l'aimais bien.
D'autres nous ont quittés, ils sont nombreux d'ailleurs à nous avoir dit adieu dans ce tome. Christelle Damos a eu la plume meurtrière je dirais même.
Dans cette dernière aventure, nous avons vu nos deux personnages principaux faiblir, nous montrant ainsi que ce n'était pas des héros, loin de là, mais ils se sont toujours relevés pour continuer à braver Eulalie Dilleux et l'Autre jusqu'au grand final.
Je dois avouer que je tremblais un peu pour la fin de cette saga, je ne voulais pas d'une fin bisounours où « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ».
J'en ai voulu à Robin Hobb il y a quelques années qui avait emprunté le chemin de la facilité, je ne voulais pas en vouloir à Christelle Dabos, et ce ne fut pas le cas.
Des fins comme je les aime, jamais évidentes, laissant une porte inconnue à ses lecteurs, un espoir ? Une crainte ? Certains sont frustrés, je comprends, mais ce sont des fins comme je les aime. Un point final qui n'en est pas vraiment un, une possible ouverture pour une suite, qui sait !
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