La mort choisie : Comprendre l'euthanasie et ses enjeux

Ecrit en 2013, soit il y a déjà 10 ans, ce livre est daté. Cependant le sujet fait débat, sans cesse, surtout à l'approche de la préparation de la future loi en France en 2024. En Belgique, la loi de dépénalisation a été votée en mai 2002 et le docteur François Damas qui intervient dans les actes d'euthanasie à Liège, est un visage bien connu pour les personnes qui suivent de près cette démarche, notamment adhérents ou proches de l'association ADMD (association pour le droit à mourir dans la dignité), active en Belgique et en France, et qui propose via les médias des documentaires ciblés. Dernièrement sur France 5 Marina Carrère d'Encausse qui a co-signé un documentaire sur l'euthanasie qu'elle défend comme un acte de soin a été diffusé. En France, la loi Leonetti qui statue sur une sédation profonde et continue (qui provoque un coma), est un subterfuge à l'euthanasie qui laisse le patient en déshydratation et en arrêt d'alimentation durant tout le temps de la sédation qui peut durer plusieurs jours. Ici, il ne s'agit pas de médecine, mais d'une forme de lâcheté face à une fin de vie en souffrance. L'humain est destiné à mourir ; dans le cas d'une maladie incurable où les douleurs sont intolérables, le choix de l'individu, quel qu'il soit, doit être reconnu et appliqué. En 2019, un sondage IPSOS révélait que 96% des français étaient favorables à l'euthanasie… alors, vite, en France, il est urgent de réagir et d'agir.
Il existe un document officiel que chacun peut (et devrait) rédiger qui est « directives anticipées » à trouver sur le site de l'ADMD ou un modèle sur le site du ministère de la santé. Ce document intime et personnel, ne pourra en aucun cas être contesté par le service médical.